Une nature cachée.[ASucré]

Castiel, qui es-tu ?

Au gré de la pluie violente et venteuse, on entend vers les montagnes des bruits de sabots qui galopent avec violence et précipitation. C'est alors qu'on aperçoit des cheveux de feux flotter au gré du vent. Ils amassent en elle des orages, des fluides puissants qui devaient éclater plus tard en véritables tempêtes. L'endroit dégage un odeur liquide des victimes envolé par les armes corrompues, les pires crimes se rependent à travers le territoire proche du château. Ainsi, la nature a décidé de ne pas être généreuse cette soirée-là. La foudre n'a pas pu s'empêcher de rouler sur les villages innocents et les arbres étaient déchirés, ballottés par l'éclair et déracinés.

*** Dans la peau de Castiel ***

Mes yeux sont plus lourds que jamais. J'essaie avant tant de mal de me réveiller, après avoir senti que quelque chose me bousculait dans tous les sens. Bordel, que c'est agaçant ! J'étais en train de bien rêver là. Je me rends compte que je ne peux pas bouger et je suis coincé par un tissu qui m'entoure en plus je suis sur un cheval ! Comme si c'était le moment !

- Arrête de bouger sale gamin! Dit un inconnu impatient en m'assommant le crâne avec son poing gauche.

- AIE ! Ça ne va pas ?!

Ce temps-ci je me fais frapper à la tête. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ! Il y en a marre...

- Je vais très bien sale môme, sauf si tu bouges encore je vais devenir très fâché, répondit le soldat.

- Je deviendrai un gamin sage si tu me libère de ce tissu je peux à peine bouger ! Dis-je en menteur.

Moi sage ? Tu rêves. Prend garde à toi parce que ton cheval va t'oublier vieux croûton.

- Tu sais que les gamins sont des menteurs ? frappe l'inconnu à nouveau la tête de Castiel avec colère.

- Bon ça suffit vous deux ! Dit un autre soldat au bout de ses nerfs. On arrive dans 10 minutes du château. Je vous demande de vous bouclez le bec ou c'est moi qui va me charger de vous personnellement !

L'homme qui est en charge de me transporter s'est arrêté et continue en silence de regarder le paysage en sifflotant. Tss. Quelle poule mouillée.

Je vois enfin le fameux château en plein la vue. L'air de ce château me pollue les narines au point que j'ai presque envie de vomir. C'est quoi cet endroit ? Quelle puanteur.

Je suis où là !? Je regarde autour de moi si les soldats auraient Shi-nah et Lysandre mais je ne les vois pas. On m'a kidnappé bon sang...

On traverse un pont plutôt vieil pour se rendre à la grande porte. D'une manière ou d'une autre j'ai senti qu'avoir l'idée de s'enfuir était une mauvaise idée. Je n'ai jamais autant senti une telle atmosphère. J'ai des sueurs froides, pourtant j'ai peur de rien et je tente toujours d'avoir des ennuis. En ce moment, pour la première fois de ma vie je suis resté muet lorsque j'ai vu le roi de mes propres yeux. Son nom est Zaru.

J'espère que Shinah va bien...

*** Fin de la pensée de Castiel ***

Le ciel gris se dégage tranquillement pour un jour nouveau. Ce jour qui m'est encore inconnu fait son apparition sans que mon cœur grandisse et se répare par les jours précédents. Je ne serai capable d'exprimer ce que je ressens en ce moment. On va dire que c'est comme le petit bonheur quand on mange des Oreos. C'est presque ça. L'autre moitié c'est dans l'inconnu. Je me sens toujours dans une cage au fond de moi en étant prisonnière et quoi que je fasse j'ai un sentiment comme si j'étais en plein milieu d'un désert avec une température glaciale. Quel est mon but ? C'est certain que pour le moment il faut que je récupère Castiel à tout prix...