chapitre 17

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Aujourd'hui, j'ai enfin décidé de parler à Tommy...
Je trouve que c'était pas la bonne chose à faire, le faire disparaître de ma vie juste parce qu'il est un joueur.
Biensûr, je trouve ce jeux toujours aussi stupide et immoral. Hier, j'ai embrassée Billy, c'est un joueur et je l'ai quand même embrassée. Tommy est un joueur et lui je l'ai traitée comme une merde. Il faut que je lui présente mes excuses pour tous ça.

Je prends mon crayon pour écrire sur les fenêtres, j'écris sur la vitre: Hey :)
Je sais qu'il est dans sa chambre, je le vois sur son lit, il à l'aire triste. Tommy fini enfin par remarquer que je suis devant ma fenêtre à l'observer.
Il me regarde mais il ne me sourit pas, je ne l'ai jamais vu aussi triste.

Il fini par me répondre: Hey.
Je suis heureuse que lui il ne sois pas aussi rancunier que moi. Je lui écris si il va bien, il dit oui mais je sais bien que non.

Tommy, tu peux tout me dire

Non, pas tout...

C'est à cause de moi que tu est dans cette état?

Olivia, tes pas le centre de l'univers. Je suis triste que tu ne me parle plus mais c'est pas pour cela que je vais pas bien.

Alors c'est à cause de quoi?

C'est pas de tes affaires.

Tu peux tout me dire Tommy. Je sais que j'ai pas été cool avec toi ces temps ci et j'en suis terriblement désolée

Okay Olivia, j'accepte tes excuses mais cela ne veut pas dire que je dois te parler de mes problèmes qui ne te concerne pas.

Tommy, tes problèmes sont aussi mes problèmes quand ton visage devient si triste.

Bon d'accord, viens chez moi, je vais tout te raconter.

À quelle heure?

Maintenant.

Ah ok j'arrive.

C'est cool que Tommy me pardonne aussi facilement. Je dois avouer qu'il m'a manquée. Je cogne à sa porte, sa mère me répond.

-Bonsoir Olivia.

Elle est en larme avec un mouchoir mouillé à la mains. Pourquoi toute sa famille est si triste?

-Bonsoir, je viens voir Tommy. Puis-je entrer?

Je pouvais quand même pas lui dire: Salut, ça va? C'est évident qu'elle ne va pas bien. Je monte à l'étage et entre dans la chambre de Tommy.

-Heyy...

-Hey.

Je sens même la tristesse dans sa voix. Je m'assis sur son lit, à côté de lui et il posse sa tête sur mon épaule.

-Je t'écoute.

-C'est ma petite sœur, on lui à diagnostiquer un cancer.

-Oh mon dieu Tommy, c'est horrible.

-Ouais je suis au courant. En ce moment elle est à l'hôpital pour passer des tests et tout...

-C'est pour ça que tu n'étais pas au lycée aujourd'hui.

-J'avais pas la force d'y aller. Putain elle à quatre ans bordel, QUATRE ANS. Pourquoi elle? Pourquoi c'est pas moi qui à un cancer?

-C'est pas comme ça que ça fonctionne.

-Non mais honnêtement, si ça avait été moi, moins de monde aurait souffert. J'ai jouée avec tes sentiments Olivia. Le pire, c'est que ce n'est pas la première fois que cela arrive. J'ai fais du mal à beaucoup de fille à cause de ce jeux, je suis un connard.

-Mais non tu n'est pas un connard et je te pardonne pour tous ce que tu à fais.

J'avais jamais vue cette facette de Tommy, c'est une tous autres personnes qui ce tiens là, à côté de moi. Je lui apporte un peu de réconfort mais à part ça, je sais pas du tout quoi faire. Rien ne peut le rendre heureux et je vais quand même pas lui faire gober que je sais ce qu'il ressent.

-Bon aller, au lit. Il est tard et tu dois voir ta jolie petite sœur demain. Tu va quand même pas aller à l'hôpital à moitié en dormi, elle va être déçue de te voir comme ça.

Il se couche et puis je le couvre de ses couverture. Avant de partir je l'entend dire merci.

-Merci pourquoi?

-De m'avoir écouté, en parler m'a fait du bien.

-Je serai toujours là pour toi, si ta besoin de quoi que ce soit, tu me le dis.

-J'ai besoin que tu reste ici.

-En qu'elle honneur?

-Avec tous ça,je vais pas arriver à dormir. Si tu reste coucher à côté de moi, je risque de me sentir moins seul et moins triste.

-Bon c'est d'accord mais c'est la dernière fois que je joue à la maman avec toi. J'ai fais ton lit, je reste pour que tu dorme, tu veux que je te chante une chanson avec ça?

Il sourit, je croyais pas que c'était possible. Je me couche à côté de lui et je le regarde sans rien dire.

Une dizaine de minutes plus tard, il s'endort. Je sort de sa chambre discrètement et je descends les escaliers en fesant le moins de bruit possible. Sa mère c'est endormie sur le sofa.
Je rentre dans me chambre, une chance que personne n'ai debout chez moi car sinon j'aurais eu le droit à une tonne de question. Je le regarde par ma fenêtre, puis je vais me coucher car demain j'ai cours.

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