Chapitre5

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Ma famille et mes amies avaient quittés depuis environ 10 minutes. J'étais seule dans la chambre. Un mal de tête intense m'envahissa. Je pris ma tête entre mes mains. Tout à coup, tous les sons s'amplifièrent. J'entendis les tics-tacs de l'horloge, les voix et les machines encore plus fort qu'à la normal. Ma vue devenait très floue. Les murs semblaient tourner autour de moi. Je fermis mes yeux... J'avais terriblement faim. C'était insupportable. Je débranchai mon soluté et sortis de mon lit. Je me dirigeai vers l'ascenseur et un docteur me parla.

Lui: Que faites-vous hors de votre chambre à cette heure?
Moi: j'ai faim
Lui:Je peux vous apporter du pudding.
Moi: ark

Je ne voyais que son cou. J'entendais son pouls et le sang circuler dans ses veines. Mes gencives se mit à faire terriblement mal. Je marchai dans le corridor. Je vis tous les patients qui dorment. Je m'arrêtai devant un miroir. Malgré ma jaquette d'hôpital, j'étais quand même belle. Mes cheveux avaient l'air en santé et ma peau n'avait aucune imperfection. Pourtant la veille j'avais un peu d'acné. Même mes ongles étaient en santé. J'avais un pansement dans mon cou, je l'arrachai pour observer ma plaie. Elle n'était plus là. Je partis en courant. Je n'avais jamais courus aussi vite. C'était à peine si j'avais le temps de m'habituer aux décors qui défilaient devant moi. Je n'avais qu'une envie, mordre tous les gens qui se trouvaient dans ma direction.

Je réussis enfin à sortir de l'hôpital. Le stationnement était presque vide, il n'y avait qu'une dizaine de voitures. Je marchai sur une roche pointu et j'apperçus que j'étais pied nu. Outch! Je regardai mon talon. Il saignait et la blessure se ferma en quelques secondes. Je me remis à marcher. Il faisait noir et presque personne était dehors. Soudain, je vis un homme devant un dépanneur. Je traversai la rue et allai le rejoindre. Il était roux et bedonnant. L'homme tenait un sac de cheetos. C'est clairement pas le type de mes rêves, mais je n'étais pas capable de résister à l'envie de sang. Je me précipitai vers lui, l'assomai et le mordis. Je le sentis s'affaiblir. Je me retirai rapidement. Il gémissait de douleur. Je me relevai pris une chips dans le sac et m'en allai. Je courus super vite. En trois minutes, j'avais réussis à faire plus de dix kilomètres.

***
Plus tard, j'arrivai chez moi. Je pris la clé sous le paillasson et ouvris la porte. J'avançai mon pied pour entrer,mais j'étais bloqué. C'était comme si une barrière invisible m'empêchait d'entrer. Mon père arriva et me regarda d'un air questionné.

Père: Tu es censé être à l'hôpital.
Moi(le fixant dans les yeux): Le médecin m'a autorisé à sortir.

Mon père semblait me croire.

Lui: Entre, il fait froid et t'as même pas de manteau.

Je lançai un petit rire la tête baissée et entrai. La barrière invisible n'était plus là. Peut-être que je l'avais hallucinée ce ne serait pas étonnant avec les médicaments que j'ai eu pendant mon séjour. J'allai dans ma chambre pour me coucher. Je n'arrivais pas à dormir. Je repensais à l'homme que j'avais presque tué. Qu'est-ce qu'il m'a prit?
Il était innocent. Cet homme venait de s'acheter un sac de cheetos et bam je l'attaque. Je compris soudainement... J'étais comme Ludovik, un monstre, un vampire...

***

Mon téléphone sonna. C'était Katherine.

Moi: Allo
Elle: Salut, ça va?
Moi: oui
Elle: est-ce que t'es encore à l'hôpital?
Moi:non, je suis chez moi.
Elle: Cool, viens chez moi! En plus, l'ami de mon frère est là.
Moi: haha,ok à tantôt.
Elle: oui, je dois te montrer quelque chose.
Moi:oki cool.

Je m'apprêtais​ à sortir pour la première fois de la journée et pour la première fois depuis 5 jours. J'ai passé les derniers jours enfermé dans ma chambre pour éviter de me nourrir du sang de ma famille. Ma mère me demandait pourquoi je m'enfermais autant et je lui avais dit que j'avais besoin de repos. Étrangement, elle m'a cru. Ce doit être un de ces pouvoirs de vampire. J'ouvris la porte pour aller chez Kath, mais les rayons de soleil brûla ma peau instantanément. Je fermai la porte et m'assis contre le mur, loin des rayons. Dans ma chambre, les rideaux cachaient ma fenêtre, donc je n'ai pas eu à affronter mon nouvel ennemi, le soleil. Je pris mon cellulaire et textai Katherine pour qu'elle vienne. 6 minutes plus tard, elle était là.

Kath (en enlevant ses bottes): On habite à deux rues de différence et tu ne fais même pas l'effort de marcher jusqu'à chez moi? Hahaha, en plus, c'est moi la parresseuse entre nous.

Je souriai et allai vers ma chambre, elle me suiva.

Kath: est-ce que tu te souviens de la soirée chez Julia?
Moi: oui, malheureusement...
Kath:je comprend, je t'ai apporté quelque chose pour te changer les idées!

Elle sortit une chandelle de son sac et la déposa devant moi. Je regardai mon amie d'un air questionné. Elle se leva et ouvra les rideaux. Je me cachai derrière mon lit en moins d'une seconde.

Moi: non!

Katherine referma le rideaux et se tourna vers moi.

Kath: bin voyons, qu'est-ce que tu as?
Moi: rien, n'ouvre pas le rideau, j'ai une migraine.
Kath: ah, mais j'allais capter l'énergie du soleil pour allumer ma bougie...
Moi: désolé, je ne peux pas...
Kath: pas grave, je vais faire autrement.

Je m'assis sur mon lit. Mon amie s'installa près de moi. Elle ferma les yeux et fronça un sourcil. Je la regardai en silence.

Katherine( en marmonnant): phasmatos... Phasmatos incendia...

Je m'approchai du cou de mon amie. Le son du sang qui circule dans ses veines m'affamait. Je sentis mon visage se transformer et mes canines s'allonger. Lorsque je m'appretai à la mordre, Katherine ouvri ses yeux. Je reculai la main devant ma bouche.

Kath (me dévisageant): ça va Ally?

Je fermis les yeux et les rouvris quelques temps plus tard.

Moi: oui
Kath: tes yeux... Qu'est-ce qu'ils ont? Il sont rouges et...

Elle s'arrêta.
Kath: non, non... Non. C'est impossible que tu sois... Non, je n'y crois pas!

Ma meilleure amie sortit de ma chambre à toute vitesse.

Moi (la suivant): Katherine revient je ne te ferai pas de mal.

Elle se tourna vers moi. J'approchai, mis mes mains sur ses épaules et la fixai dans les yeux.

Moi: fait-moi confiance.

Elle me regardais et semblait plus calme.

Moi : je suis un vampire
Katherine: c'est Ludovik qui t'as transformé?
Moi: je ne sais pas...
Katherine: Bizarre, comment c'est possible?

J'haussai les épaules.

Katherine​: t'as une bague?
Moi: non.
Katherine: Il t'en faut une! Est-ce que tu as un collier?
Moi: Pourquoi?
Katherine: pour te protéger du soleil.
Moi: Oui.

Je me précipitai vers ma table de chevet et pris mon collier argent. Je l'apportai à Katherine. Elle pris le bijou dans ses mains durant 2 secondes et me le redonna.

Kath: C'est fait! Met le tu dois le porter en tout temps.

Je le mis et allai devant la fenêtre. Les rayons ne me brûlait pas. Je remerciai mon amie et elle souria.

allysonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant