Chapitre 21

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Tout à coup, quelqu'un me poussa brusquement sur le mur. Je fus dégoutée de voir le visage d'Étienne.·

Étienne: Salut

Moi: Tu n'as pas brûlé?

Étienne: presque, mais je me suis sauvé.

Je soupirai. Il jouait avec un bout de ma robe.

Étienne: je dois t'avouer que le rouge te va bien.

Moi (le poussant): merci. Qu'est-ce que tu fait ici?

Étienne: je suis ici pour reconquérir la jolie petite katherine.

Moi: comment est-ce que ça fonctionne dans ta petite tête? Katherine ne s'intéresse pas à toi. Et devine quoi? ÇA NE FONCTIONNERA JAMAIS AVEC ELLE.

Je le giflai. Une fille entra dans une cabine et fit un bref coup d'oeil sur Étienne et moi. Nous restâmes sans bouger ni parler.À sa sortie, Il replaça sa mâchoire et s'approcha de moi. Étienne devenait de plus en plus agressif. J'avais terriblement peur,mais je tentais à ne pas montrer mes émotions. Il mit sa main sur ma nuque.

Étienne:tu sais que plusieurs options s'offre à moi...

Étienne déplaça mes cheveux vers mon dos et chuchota dans mon cou ma respiration était plus lente à cause de la peur.

Étienne: je peux t'arracher le coeur.... Je peux te mordre ce qui te serait fatal ou bien je peux te griffer...

Des poils poussaient sur son corps et ses os commençaient à craquer. Je me faisais petite contre le mur pour m'échapper, mais Étienne me tenais. Il me montra une griffe. Je criai durant une longue minute. Il se recula rapidement.

Étienne( chuchotant à lui-même): Banshee.

Il entendit des bruits de pas et quitta en brisant la fenêtre de la salle de bain. Ludovik, Katherine, Fidji, Sarah et Henri arrivèrent à la course. Je fut étonné de voir que Henri et Ludovik entraient sans gêne dans l'endroit réservé aux filles. Tout le monde me regardaient d'un air perplexe.

***

Je venais d'expliquer la situation à mes amis. Il étaient tous fâchés. Sauf, Henri qui ne comprenait pas totalement la situation,car il ne connaissait pas Étienne.

Moi: Suite à mon cri aïgu, Étienne a dit:<<Banshee>>.

Personne ne parlait à cet instant puis Henri s'exclama.

Henri: oui! Je savais que je connaissais ce cri! Cela faisait quelques siècles que je n'avais pas entendu cela.

Moi:De quoi?

Henri: une banshee. Tu es une banshee!

Fidji: c'est quoi ça?

Henri: une messagère de mort. Lors de mon voyage en Irlande, en 1850, j'ai rencontré un groupe de femme qui hurlaient autour d'un feu. J'ai demandé ce qu'elles faisaient et elles m'ont répondu qu'elles annonçaient le danger. Le lendemain, il y avait eu une tornade.

Sarah: tu a vécu en 1850?

Henri: oui j'ai été transformé en 1849. Je t'expliquerai tout ça une autre fois. L'important à savoir c'est que les banshees préviennent le danger.

allysonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant