CHAPITRE 13

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Cela fait maintenant un mois que je suis entrée dans cet établissement pour sorciers. Après quelques désagrément en début d'année, j'ai passé de merveilleux moments avec mes nouveaux amis et je me suis éclatée à apprendre chaque jour de nouveaux sorts, ou de nouvelles choses en rapport avec la magie. Je n'ai jamais été aussi épanouie de ma vie d'autant plus que c'est bientôt les vacances et que je pourrais revoir Tonton Marc et Sniff !

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"Je vois une porte en bois, sertie de clous rouillés. Une lourde poignée de fer forgée la tient fermée. Au dessus de la porte, un rectangle porte une inscription illisible. La porte s'ouvre sans faire de bruit détonnant avec son apparence fatiguée. Une grotte. De la fumée s'échappe de petits feux situés de chaque côté du couloir. Une ombre ombre devant moi se retourne. Ses yeux rouges flamboient. Le feu se reflète sur ses longues griffes noires. Elle est penchée sur un corps qui baigne dans le sang. C'est une fille. La fumée me pique les yeux. J'entends des pleures. Quelqu'un cris : Ophélie ! Un rire à glacer le sang s'élève."

Je me réveille en sursaut. Trempée de sueur et les larmes aux yeux.
2h36. Cela recommençait.
Cela faisait si longtemps que je n'avais pas fait de cauchemars que je les avaient presque oubliés !
Cette fois la vision était plus complète. J'avais aperçue une porte. Mais où se trouvait-elle ? Aucune idée.

Je me levais pour aller me passer de l'eau sur le visage. Dans le couloir Raoul m'accueillit

- Raoul content voir Ophélie. Mais pourquoi Ophélie debout ? Ophélie malade ?  

- Moi aussi je suis contente de te voir Raoul. J'ai fait un affreux cauchemar. Je peux aller dans la salle de bain ?

- Oui toi pouvoir, mais pas trop longtemps.

Je le remerciais et allais me rafraîchir. Je sursautais en apercevant mon reflet dans la glace. Je n'avais jamais été si mal au point avec un cauchemar. J'allais me relever lorsque j'entendis des pas dans le couloir. Des pas humains. J'entendis de petits coups rapides toqués à une porte qui s'ouvrit quelques instants après.

- Professeure ? Demanda une voix ensommeillée.

- Mr Hale, venez vite, il y a urgence : une jeune fille de première année a disparue. Lui répondit une voix féminine que j'identifiait comme celle de Mme Pomfi.

- Disparue ? Mais comment est-ce possible ? Comment vous vous en êtes rendu compte ?!

- Sa voisine de chambre s'est levée cette nuit et a alerté un des gardes en ne la voyant pas dans son lit.

Les pas précipités des deux professeurs passèrent devant la porte des sanitaires et poursuivirent leur chemin en ignorant les armures qui patrouillaient.

- C'est miss.... chuchota-le professeure
Mais ça voix trop basse se perdit dans la nuit lorsqu'ils passèrent le virage du couloir.

Sans m'en rendre compte j'avais cessé de respirer et avait protégé mon esprit pour qu'on ne puisse pas me détecté. Je ne savais pas si cela avait vraiment fonctionné parce que je l'avais fait comme un réflexe et on ne nous l'avait pas encore enseigné.
Je retournais dans le couloir comme si de rien n'étais et adressa dans un bâillement :

- Bonne nuit Raoul !

J'allais ouvrir la porte de la chambre//

- Ophélie. Toi pas dire à amis ce que professeur raconter. Toi chut.

Je me retournais pour le regarder dans les yeux.

- Je ne vois pas de quoi tu parle.

Et j'entrais dans ma chambre sur un grognement du garde.
Sur le chemin de mon lit, je trébuchais sur une des nombreuses peluches d'Eva et manquais de m'étaler sur le sol.

OphélieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant