Amixem le héros

Partie 3 : Les menottes

J'ouvre les yeux. Enfin, je pense mais je ne vois toujours rien. Je suis assis, attaché à une chaise et surement ligoté. Je ne peux pas parler, quelque chose de collant m'en empêche.

Me croyant seul, je gigote sur ma chaise pour me libérer. Soudain, la lumière m'assomme. Il me faut quelques instants avant de pouvoir voir des formes. Quand je me suis plus ou moins remit, on m'arrache le truc collant de ma bouche.

-Ah ! Ma barbe ! hurlais-je de douleur.

- Tu te calmes le puceau.

-Vous avez une grosse voix mais vous ne me...

Je me tais en voyant à qui la voix appartient. Grand colosse, muscles saillants et une envie de tuer quelqu'un voila à qui j'avais affaire.

-Bon, reprend le colosse, commençons par le début. Pourquoi es-tu là?

- Parce que vous m avez emmené ici, dans une chambre avec... l'autre.

L'autre c'était la fille. Cette fille que j'avais voulu aider. Elle se tenait contre la fenêtre. Elle avait les bras croisés et m'observait. Elle ne disait rien mais j'avais l impression qu'elle voulait me dire quelque chose. assez étrange... J'aurais voulu qu'elle lève la tête pour que ces cheveux ne soient plus devant son visage. Et savoir qui s'est. J'aurais voulu... ne jamais me retrouver là, oui !

- Faut-il que je fasse une démonstration de ma force ou tu craches le morceau ?

- Je faisais voler mon drone au-dessus de la ville quand j ai vu cette fille seule face à trois mecs. Voila, j ai paniqué, j ai voulu faire mon héros... Moi à la base je ne fais que des vidéos marrantes sur le net.

Le mec et la fille se regardent. La fille finit par acquiescer. Le colosse se retourne vers moi.

-Arrête de chialer, viens, je te détache.

Je ferme ma bouche et je le regarde m'enlever les cordes qui me serraient et les menottes au passage.

Une fois libre, je pu quitter l'appartement et me démener pour retrouver mon chemin. Heureusement, ils n'avaient pas pris mon portefeuille, j'ai pu rentrer en taxi jusqu'à l'hôtel. Pendant tout le trajet, la fille hantait mes pensées, quelque chose me disait que j'allais sûrement la revoir.