Texte 1

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Voici le texte de KrazyMusic:


Je me faufila entre deux arbres aux couleurs ternes et à l'allure malade et fut estomaquée de paysage qui s'offrait à moi, à mes yeux pétillants de curiosité et de fascination. Jamais de ma vie je n'avais vu quelque chose d'aussi beau.

Aucun voile de pollution ne recouvrait la scène, aucun brouillard ne m'empêchait d'en distinguer la beauté. 

Pourtant, une légère brise me caressait la peau, douce comme de la soie. Semblable à du satin. Aussi agréable que l'aurait été le va et vient de l'océan sur mes mollets nus. 

 Mais, je n'avais pas non plus froid. Les rayons du soleil, à son apogée dans le ciel, me réchauffaient. Ils illuminaient la clairière mystérieuse. Donnaient aux fleurs qui tapissaient le sol des teintes fascinantes, de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. 

 Les rayons lumineux passaient entre les branches d'un grand arbre, unique, qui poussait au centre de ce patchwork de couleurs. Le sol devenait, au pied du gigantesque saule, semblable à de la dentelle. Paré de zébrures plus foncées. Les branches chargées de feuilles pendaient nonchalamment, flottant au grès du vent. 

 Une douce odeur emplissait l'air, un mélange du parfum des fleurs et des bois alentours. Ni trop lourd, ni trop léger. Le juste équilibre de senteurs. 

 Le silence ne régnait point dans ce lieu magique, pourtant désert. Les gazouillis de nombreux oiseaux me parvenaient de toutes parts, aussi cristallins que les rires d'un nourrisson. Un son tellement doux que j'aurais pu l'écouter pendant des heures entières. 

 La sérénité de cet endroit déteignait sur moi, me donnant envie de m'allonger dans l'herbe et laisser les rayons du soleil me caresser la peau, de me déchausser et sentir l'herbe me chatouiller les pieds ou de grimper à l'arbre pour aller admirer les oiseaux. 

 Un papillon aux ailes reflétants la lumière tel deux minuscules miroirs entra dans mon champ de vision. Ce tout petit être dégageait quelque chose de majestueux. Il se posa sur une fleur pour se délecter de son nectar. Les pétales de cette dernière donnaient l'impression de s'ouvrir en plus grand, pour permettre à l'insecte de prendre ses aises. Il ne fit que butiner plus goulûment.

Je m'accroupit et me laissant basculer en arrière, je me retrouvait allongée sur le dos. Le sol était mou, comme si ce n'était pas de la terre recouverte d'herbes et de fleurs, mais bien un matelas remplit de plumes. Je porta mon regard sur le ciel, même celui-ci semblait différent. Plus lumineux, plus bleu et plus ensoleillé. Les nuages, aussi duveteux qu'un mouton, se laissaient portés là où le vent les mènent. Je jurerais que l'un ressemblait à une tortue et un autre a une abeille.

Très vite, le sommeil me gagna et mes paupières s'alourdirent. M'obligeant à lutter pour les garder ouvertes, malheureusement je finit par obéir aux besoins naturels de mon corps. M'abandonnant au sommeil et au royaume des songes.

Est-ce normal que même mes propres rêvent me semblèrent plus colorés et fantastiques ? Ou alors, la magie régnait vraiment sur ces lieux...




Merci à toi d'avoir participé ton texte est magnifique ! 

Concours d'écritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant