Chapitre 1

80 6 0
                                    

Jamais je n'aurais pensé que ma vie se déroulerait ainsi, je n'étais en aucun cas destiné à ce monde, mais le tempérament de négocient et fou qu'était mon père m'ouvrir ce monde aux mille visages.


C'était un matin d'automne comme les autres, triste et morne. J'étais assise dans le grand fauteuil élimer de mon père un vieux livre à la main quand soudain je l'entendis crier :
-Rose, ROSE J'ai une merveilleuse nouvelle !
-À bon là qu'elle ?
-Tu vas te marier Rose ! Naissent pas une bonne nouvelle tu en a l'âge maintenant !
-Que dis-tu ? Me marier ? mais tu es fou !
-De toute façon c'est régler, tu iras dès demain chez lui.
-Chez lui ? Comment se nomme-t-il ?
-Killer de la maison Dracos ;
-LUI ! Mais il est dit que cet homme est méchant et sanguinaire, non je n'irais pas !
-Si, un point c'est tout !
Je partis dans ma chambre énerver, j'ouvris ma fenêtre monta sur le rebord et hésita quelques minutes, et me dit que de toute façon il n'y avait pas d'autre solution, je pris mon courage à deux mains et sautai.
J'atterris indemne dans la paille et parties vers les écuries pour aller m'évader et me remettre les idées aux clairs en montant à cheval.

Le soir venu, un foie rentré je commençais à préparer le repas, j'étais en train d'éplucher la dernière carotte quand mon père arriva, c'était un petit homme de 55 ans avec un ventre proéminent.
-Le repas et bientôt près ?
-Oui.
-Écoute-je ne veux que ton bien et ton bonheur, seule cet homme pourras-t-en donnés.
-A bon tu crois, il est réputé pour être dangereux, une rumeur dit qu'il possède un dragon.
-Et alors, il a été très accueillant quand je suis venue le voir et je n'ai pas vu de dragon.
-Comment a-t-il pus dire oui c'est un prince, un prince qui va devenir roi !
-À force de persuasion on peut arriver à tous ce que l'on veut.
On était une riche famille, mon père étant un architecte or pair, il disparaissait souvent plusieurs jours. Comme ce fut le cas cette semaine mais au lieu de travailler il était parti me marier.
On était en l'an 1415.

Après avoir mangé je dis bonnes nuits à mon père et partie dans ma chambre.
Je pris mon vieux sac en bandoulière fétiche qui se trouvait dans mon armoire, je mis mon encens, le livre médicinal de ma mère, ma cape de voyage. Puis je partis me coucher après m'être déshabillé et mis ma chemise de nuit.
Le lendemain matin aux aurores, je fit ma toilette et m'habilla, la boule au ventre et le moins vite possible. Mon père toqua à la porte :
-entre je suis prête, je pris mon sac sur mon épaule.
-Mon père entra, me regarda et me fit signe de le suivre;
-Je me retournai et regardai ma chambre une dernière fois en me disant que je vivais ici depuis ma plus tendre enfance, avec une pointe de nostalgie je sortis et fermais la porte une dernière fois . Je sortis dehors, me retourna et admira la vue une dernière fois en me disant qu'une page de ma vie venais de se tourner.

Une nouvelle pageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant