0-"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent" Victor Hugo

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Le ciel noir ne voulait pas laisser filtrer un seul rayon de lune, pourtant pleine, en cette nuit d'orage, et la pluie battante frappait aux carreaux des riches bourgeois essayant en vain de dormir. Si seulement une de ces personnes avait écouté plus attentivement les bruits filtrant à travers le tonnerre, il aurait pu entendre des talons claquer sur les pavés trempés des grandes avenues haussmanniennes : une jeune fille courait, les cheveux défaits, la robe trempée, le souffle court. Elle évitait une menace qu'elle pouvait à peine voir à travers le rideau de gouttes d'eau. Son cœur lui criait de continuer à courir, sans jamais s'arrêter, de courir le plus loin possible, mais son esprit, ou plutôt sa curiosité, voulait savoir à quoi ressemblait cet ennemi invisible. Sans arrêter sa course effrénée, elle tourna la tête dans l'espoir d'apercevoir l'objet de sa terreur, mais cette action n'eut pour conséquence que de signer son arrêt de mort : elle ne put éviter les dalles glissantes et avant même dans s'en rendre compte elle se retrouva par terre. Une douleur lancinante lui traversa l'épaule avant que son corps commence à trembler de façon incontrôlable. La jeune fille commençait à perdre le contrôle, les pas qu'elle entendait derrière elle se rapprochaient et le visage déformé par la peur elle essayait tant bien que mal à se relever, s'accrochant aux pavés, les griffant, avant de retomber sur le sol mouillé. Elle ne voulait pas abandonner, elle voulait vivre. Mais les pas s'étaient déjà arrêtés. Lentement, difficilement, elle se retourna...Pour se retrouver face au canon d'un revolver.Alors ses larmes se mêlant aux gouttes elle prononça ces mots :

"Laissez- moi vivre, je ne veux pas mourir ! Je ne voulais pas savoir ça ! Je ne le dirais à personne!"

Mais la personne au pistolet laissa son doigt sur la gâchette, effectuant une légère pression sur cette dernière.

"Je suis désolé"

Dans un salon, une jeune noble lisait le journal, elle murmura quelques mots pour elle-même;

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Dans un salon, une jeune noble lisait le journal, elle murmura quelques mots pour elle-même;

"- Fait...

-Tu as dit quelque chose Alena ?

-Non, mère, je n'ai rien dit, non"

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Voilà, le prologue de l'histoire, je suis désolé pour les fautes et le fait que se sois un peu court ! J'espère que ça vous plait quand même, enjoy ♥ (je vais mettre les musique sur lesquelles j'ai écrit en médias pour chaque chapitres )

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