Chapitre 4

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Cette nuit là, Harry se réveilla en hurlant. Voldemort préparait quelque chose, il en était sûr. Il ne pouvait pas y avoir d'erreur, sa cicatrice le faisait atrocement souffrir.
Remus entra en courant dans sa chambre, ce qui ramena Harry à la réalité.

« Harry, ça va ? Qu'est-ce que tu as vu ? Qu'as-tu ? Tu veux une potion pour dormir ou je peux aussi…
-C'est bon Remus, c'est passé, mais j'ai un affreux pressentiment. Voldemort a préparé quelque chose ou il est entrain de le faire. Qu'est-ce qu'il veut par-dessus tout en ce moment, à ton avis Remus ?
-Bien, je suppose qu'il veut récupérer ses fidèles mangemorts ou peut-être… »

Remus pâlit à cette constatation.

« Mais bien sûr, quel idiot que je suis ! Il faut que j'y aille, Harry, je vais prévenir tout de suite Dumbledore. Je reviens dès que possible. Tu restes là, tu ne bouges pas, n'est-ce pas ?

-Promet-le moi, Harry s'il te plaît. Remus le regarda avec un regard suppliant comment Harry pouvait-il dire non ?
-Très bien Remus, je te le promets, pars tranquille. »

Remus ébouriffa les cheveux d'Harry et partit.

« Hé, laisse mes cheveux tranquilles, comme si c'était pas assez difficile comme ça ! »

Remus sourit et partit en courant le plus vite possible. Les deux garçons n'avaient pas remarqué que quelqu'un était allé beaucoup plus vite qu'eux : le portrait était parti depuis qu'Harry avait hurlé…
Ce dernier tenta vainement de se rendormir, mais c'était mission impossible. Il savait que Voldemort venait de faire un coup et il sentait que ce n'était pas vraiment quelque chose qu'il allait aimer.
Il se retournait dans son lit pour la cinquième fois quand il entendit un bruit à la fenêtre.
Qui pouvait être à la fenêtre à cette heure-ci ?
Quelle heure était-il, au fait ?
Harry regarda sa montre et constata qu'il était minuit trente. Sans s'en rendre compte, il avait 16 ans depuis maintenant une demi-heure.
Le bruit au niveau de la fenêtre continua et Harry décida d'aller voir ce que c'était.
Lorsqu'il ouvrit sa porte, une nuée de hiboux envahit la pièce. Harry ne savait plus du tout où donner de la tête.
Il s'approcha de sa propre chouette Hedwige et détacha la lettre et le paquet qu'elle portait à sa patte. Il décacheta la lettre et la lue :

Cher Harry,
Aujourd'hui est un jour très spécial pour toi, tu as seize ans.
Je te souhaite un joyeux anniversaire. J'ai joins mon cadeau avec cette lettre, j'espère que ça te plaira. Je te promets des cours vraiment passionnant cette année en soin aux créatures magiques.
Hagrid.

Harry se demandait bien ce que sous-entendait Hagrid quand il parlait de ses cours 'passionnants'. Il avait peur : Hagrid avait pour habitude d'aimer que ce qui était extrêmement dangereux.

Il détacha le cadeau et l'ouvrit.
Il découvrit un très joli sifflet argenté avec des reflets verts.

'''A quoi peut servir un sifflet dans le monde des sorciers ? Encore une énigme à résoudre !'''

Harry vit quand même une petite note avec le sifflet.

Au cas où tu t'aventurerais encore dans la forêt. Je ne t'en dis pas plus, tu verras bien le moment venu.
Hagrid.

« Plus énigmatique que Hagrid, je ne crois pas que cela soit possible. En plus, venant de sa part, je suis sûr que c'est un sifflet pour attirer les monstres de la forêt, sûrement pour me faire encore plus d'amis ! Dit-il sur un ton ironique. »

Harry parlait tout seul et à voix haute, mais ça ne le dérangeait pas, il se faisait la conversation.
Il remarqua le hibou de Ron, enfin si on peut appeler ça un hibou. Coq était minuscule, mais que de vitalité ! Il volait dans tous les sens, mais le pire, c'est qu'il piaillait vraiment très fort.

Un voyage à travers le temps : Poudlard 20 ans auparavant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant