Chapitre 18

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Cette odeur si particulière et si connue fut la première chose que Harry reconnu, c'était l'odeur du propre, l'odeur de l'alcool, en d'autre terme l'odeur de l'infirmerie.
Cette odeur tant fuie par Harry, pourtant c'était toujours elle qui finissait par le rattraper, en effet quoiqu'il fasse il se retrouvait toujours à l'infirmerie.

Lorsqu'Harry osa ouvrir les yeux pour la première fois, il fut frappé par l'intensité de la lumière qui était présente dans l'infirmerie. Par réflexe, il ferma les yeux et les rouvrit prudemment pour ne pas être aussi ébloui que la première fois.

Le premier réflexe du garçon fut de se relever et d'observer la pièce : à force de s'être retrouvé dans l'infirmerie, il arrivait à savoir à peu près quelle heure il était et, pour lui, il devait être environ midi, voire plus. Le match était sûrement terminé, ça, il en était sûr, de même qu'il était aussi sûr d'une chose : on n'était pas dimanche.
Le match s'était déroulé lorsque le temps était extrêmement mauvais, or, là, au contraire, il faisait vraiment beau, donc c'était peu probable qu'on soit le même jour.

Harry se remémora les dernières choses qu'il avait faîtes : la chute avait été réellement impressionnante, il avait été persuadé qu'elle allait lui être fatale. Ca n'était vraiment pas passé loin.
Le garçon n'osait même pas penser au moment où il allait devoir affronter, non seulement Severus, mais aussi les Maraudeurs, en passant par la case Lily. Ca allait faire mal, il était sûr qu'il en entendrait parler de cette aventure.
Comme une réponse à ses pensées, Pomfresh entra dans l'infirmerie et fondit sur lui tel un aigle sur sa proie.

« Enfin réveillé Mr Praott, vous pouvez être fier de vous ! Vous êtes non seulement officiellement abonné à cette infirmerie, mais vous pouvez aussi vous vanter de nous avoir fait la plus belle peur de notre vie ! Et je ne parle pas que de moi...
-Je vais très bien, merci de demander ! Quel jour est-on ? Quand est-ce que je peux sortir ? Tout de suite ? Je me sens parfaitement bien, aucun problème secondaire.
-Vous ne pourriez pas aller plus vite, pour que je vous comprenne encore moins bien ? Premièrement, nous sommes mercredi et cela va faire trois jours que vous êtes inconscient. Deuxièmement, non, vous ne pouvez pas sortir ! Et, pour finir, c'est à moi de décider si vous allez bien ou pas… »

Après un examen complet contre son grès, l'infirmière déclara :

« Bien, physiquement, vous êtes encore fatigué : vos muscles ne s'en sont pas tout à fait remis. La toxine que vous sécrétez lorsque vous faites du sport a été produite en trop grande quantité, c'est la raison pour laquelle vous vous sentez légèrement engourdi. Vous ne pourrez donc sortir que demain soir, au mieux. De plus, il faudrait également vérifier que votre mental va bien. Non, mais, vous vous rendez compte ? Après une chute pareille...
-Je vous signale tout de même que je n'ai pas choisi de tomber et de faire une chute libre, même si les sensations sont géniales ! Après tout, j'ai eu de très bons réflexes et je m'en suis sorti indemne non ?
-Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ! Si tous les élèves étaient comme vous, ça ferait bien longtemps que je serais enfermée à St mangouste pour folie.
-Ne soyez pas si dure avec vous-même voyons, dit Harry sur le ton de la plaisanterie.
-Bon, mangez bien et interdiction formelle de quitter le lit. Je vais d'ailleurs pour votre propre santé mettre un mur invisible autour de votre lit ! De cette façon, je suis sûre que vous ne sortirez pas de cette infirmerie…
-Mais…Mais ce n'est pas juste. Vous n'avez pas le droit !
-J'ai le droit de prendre soin de mon patient et cela, même contre la volonté de ce dernier.
-C'est de l'enfermement, je vais me plaindre…espèce de…tortionnaire !
-Oui, on me l'a souvent dit. Mais vous vous y ferez et soyez sage sinon ce ne sera pas demain soir que vous sortirez, mais bien plus tard. »

Dire qu'Harry était furieux n'était pas vraiment le terme exact, il était révolté et irrité de cette précaution qu'avait prise l'infirmière. Bon, d'accord, il fallait avouer qu'elle avait raison, qu'il avait bien eu l'intention de partir en pleine journée, mais, là, il lui fallait carrément revoir tous ses plans : s'enfuir de l'infirmerie était mission impossible. Il était donc contraint de s'allonger bien gentiment en attendant que tout le monde débarque pour le gronder et le réprimander. La journée allait être magnifique !

Un voyage à travers le temps : Poudlard 20 ans auparavant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant