Je me pinçais la peau pour me réveiller, mais non je ne dormais pas, j'étais bel et bien là avec lui, je venais d'entendre ses mots, ceux ci faisaient monter en moi un milliard de question.
- Qu'est ce qui est grave? Où vas tu devoir partir? Lui demandais-je alors que je croisais les bras contre mon torse et j'affrontais son regard.
- Ce n'est rien, ne t'inquiète pas! Disait il alors en tentant de m'attirer contre lui, je me décalais légèrement, sachant qu'il me cachais quelque chose.
- Tu sais quoi Enzo, laisse tomber quand tu voudras enfin m'avouer tes petites cachotteries, tu sais où me trouver. Disais je alors en remettant mes baskets et je sortais de chez lui.
JE le voyais me regarder partir, quel con il n'essayait même pas de retenir, mais en fait celui qui a été con dans l'histoire c'était bien moi je venais de me donner à lui corps et âme, je venais de tout lui donner sur un coup de tête, un coup de cœur. Je marchais alors en tirant de ma poche mon téléphone envoyant un message à Jen et un à Sara, Mélanie et un à Fiona leur expliquant la situation, je me sentais sale et meurtri, je venais de me jeter dans la gueule du loup, et je me sentais stupide. J'errais dans la ville comme un môme perdu dans un magasin, je laissais le chagrin prendre sur moi déversant des torrents de larmes, qui dévalaient le long de mes joues pour venir mourir sur mes lèvres, sur mon sweat mais aussi au sol. Je marchais sans but dans la ville, puis je voyais des gens regroupé devant le magasin de télévision je décidais de me frotter les joues et les yeux et j'allais me mêler à la foule, lorsque mes yeux se posaient sur la télé je voyais ces images d'horreur et de combats, je comprenais que la guerre faisait encore parler d'elle et que de nombreux soldats étaient tombés au combats, je pensais aux familles de ces pauvres hommes morts pour notre pays. J'essayais tant bien que mal de m'extirper de cette foule agglutinée, une fois sorti de là je décidais de rentrer chez moi, je marchais rapidement, me repassant ces images dans la tête, encore et encore. Une fois arrivé devant chez moi je voyais que la voiture de Sara était là, mes parents eux devaient être partis parce que leur voiture n'était plus là. Je rentrais alors chez moi, ma sœur et les filles se ruaient vers moi alors pour tout savoir. Je me dirigeais au salon en leur compagnie, une fois que nous étions installés, je soupirais légèrement.
- Qu'est ce qu'il t'a fais cet abrutis? Demandais alors Jen qui était en colère, elle et moi avions toujours eu ce don de ressentir ce que l'autre ressentait, et elle imaginait bien ce que je ressentais à ce moment même.
- Oui qu'a-t-il fait pour te mettre dans cet état? Demandaient alors les filles en chœur.
- Et bien il me cache des choses, je l'ai entendu dire que c'était grave et qu'il devrait sûrement repartir bientôt. Disais je alors en me frottant les yeux qui étaient sûrement rouge et gonflés suite au torrent de larmes que j'avais versé tout à l'heure.
- Il ne t'a rien dit? Renchérissait alors Jen.
- Non il m'a laissé partir, il m'a regardé partir il n'a pas tenter de me retenir.. Il a eu ce qu'il voulait de toute manière.. Disais je alors avant d'éclater de nouveau en sanglots.
Ma sœur et les filles venaient alors toutes autour de moi pour me serrer contre elles, ce genre de câlin ne se refusait pas, j'en avais besoin et je savais qu'elles seraient toujours là pour moi.
- C'est la fête nationale aujourd'hui, et ce soir tu sors avec nous, et tu ne refuse pas on te laisse pas le choix. Disait alors Sara avec un sourire avant de venir m'embrasser la joue.
Je passais le reste de la journée avec les filles, une fois la soirée tombée, je sortais alors en compagnie de Jen, Sara, Fiona et Mélanie, une fois dans la voiture, Sara fonçait alors vers la foire, puisque le feu d'artifice serait jeté sur la plage nous auront une bonne place avait elle dit, personne ne l'aurait contredit. Sara était le genre de fille sûre d'elle, qui dégageait beaucoup de choses positives, de l'amour, la confiance, la joie et elle était toujours présente pour les gens qu'elle aimait, pour moi Sara et les autres filles étaient plus que des amies elle était des sœurs. Nous marchons ensemble dans la foire quand soudain je sentais une main attraper la mienne lorsque je me retournais je voyais Enzo qui était là lui aussi.
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3 notes d'amour sur mon piano
RomanceDeux personnes, un soldat, un musicien talentueux diplômé du lycée m ayant obtenue une bourse d'étude pour Julliard, un rencontre, une passion..