Saison 1, épisode 5 : I will be right here waiting for you

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Je regardait alors le bout de papier, je m'asseyais au sol puis je passais le collier d'Enzo autour de mon cou. J'ouvrais donc la lettre et je commençais à la lire.



« Mon petit prince,

J'ai voulu t'écrire cette lettre avant mon long départ pour le front,saches que tu occuperas chacune de mes pensées, que je net'oublierai pas que tu seras toujours avec moi, partout dans ma tête.Je me languis déjà de te retrouver, de pouvoir te serrer contre moi humer l'odeur de tes cheveux, cette douce odeur. Pouvoir sentir ton corps contre le miens, pouvoir te faire sourire, te faire rire,t'aimer à en perdre la raison. Je veux que tu saches que tu es la personne la plus merveilleuse que j'ai rencontrer, et je te promets de te revenir très vite, tu verras tout ira bien pour moi. Je t'aime. »



Je lisais ce papier en laissant mes larmes couler, je serrais le bout de papier contre mon torse, il me manquait déjà et il me manquerait à chaque instant. Je me relevais alors pour rentrer chez moi, j'errais dans la ville, traînant les pieds tel un zombie, je regardais les couples qui traînaient dans la ville, ils avaient l'air tous heureux, je les enviais et je les haïssais. Une fois devant chez moi j'insérais ma clé dans la serrure de la porte et je l'ouvrais. Je fonçais rapidement dans ma chambre après avoir saluer mes parents. Une fois dans ma chambre, je me jetais sur mon lit, la tête posée sur mon coussin je versais mes larmes, j'expulsais de mon corps cette souffrance, j'essayais d'expulser ce manque de mon corps. Après quelques heures je ne me rendais pas compte que le sommeil me tombait dessus, j'étais tellement épuisé d'avoir pleurer que je m'endormais. Je ne me réveillais qu'en fin d'après-midi, et je n'avais pas le cœur à me lever, je voulais rester dans mon lit et dormir pendant des mois, à attendre son retour, telle la belle au bois dormant. Ma sœur entrait dans ma chambre avec un plateau contenant de quoi manger, elle venait s'asseoir sur mon lit.

- Il est parti c'est ça? Jennifer me regardait alors en prenant ma main.
- Oui.. il est parti pour 6 mois.. Répondais je alors en la prenant dans mes bras et je la serrais fort contre moi.
- 6 mois c'est vite passé tu sais? Disait Jennifer en me serrant dans ses bras et elle frottait mon dos.
- Il ne sera pas là longtemps.. j'aimerai tellement qu'il revienne.

Jennifer sortait de ma chambre, je prenais alors la boisson qu'elle m'avait préparée et j'en buvais une gorgée puis je posais le plateau sur ma table de nuit. Je me rallongeais dans mon lit et je passais ma tête sous ma couette, je n'avais la force, ni le courage, ni l'envie de faire quelque chose. J'étais bien trop déprimé pour ça. La nuit sera très longue pour moi j'en ai l'impression. Je restais sous ma couette à lire et relire le mot d'Enzo encore et encore. Il me manquait ça ne faisait même pas 24 heures qu'il me manquait déjà, je ne savais pas si j'aurais cette force de me battre sans lui. La nuit me porterait conseil et m'aiderait sûrement à aller mieux demain, c'est ce que je me disais. J'allumais donc ma télé et je zappais les chaînes, j'optais alors pour une série que je regardais à peine, j'étais bien trop occupé à pensé à ce qu'Enzo faisait maintenant, il devait sûrement être dans l'avion pour aller au combat, le penser au combat faisait exploser mon cœur en milliers de morceaux, je le sentais dans le creux de ma poitrine, j'en souffrais et s'il viendrait à partir je ne sais pas comment je réagirai. Il est le premier garçon pour qui je ressens autant de chose d'un coup, je ne savais même plus penser par moi même sans penser à lui. Les heures défilaient encore et encore, je ne les comptais plus et j'en perdais le sommeil, je ne pouvais pas dormir, je ne voulais pas dormir avant d'avoir eu un signe de vie de lui.

Soudain mon téléphone vibrait, j'eu un petit sourire et une lueur d'espoir en me disant que ça devait être lui, mais ce n'était qu'un e-mail, je reposais mon téléphone alors déçu, puis je regardait de nouveau mon téléphone. C'était lui, il me disait qu'il venait d'arriver, qu'il me contacterait dès que ça lui sera possible et que je lui manquais. Je répondais alors rapidement à son mail en disant qu'il me manquait aussi, que ça faisait bizarre de ne plus l'avoir prêt de moi et je lui disait de faire attention à lui. Puis je reposais mon téléphone avant de me remettre sous mes couvertures, puis je fermais les yeux pour m'endormir soulagé de savoir qu'il allait bien et qu'il était bien arrivé à destination.

Je ne fus réveillé que le lendemain par Jen, et les filles qui venaient prendre de mes nouvelles car ma sœur avait dit que ce n'était pas la grande forme pour moi. Elles étaient toutes les 4 posées au pieds de mon lit et je les regardait alors en m'étirant doucement.

- Woah quelle tronche tu as! Fiona rigolait alors en me regardant.

- Debout, tu n'es quand même pas la belle au bois dormant! Renchérit Mélanie.

-  Tu devrais te remettre à jouer du piano ça te fera du bien! Disait donc Sara.

- Mouais, vous devez sûrement avoir raison, comme toujours, je devrais aller bien.

Je les regardais donc en souriant quelque peu avant de passer une main dans mes cheveux. puis je me levais de mon lit avant d'aller me diriger vers le piano qui se trouvait dans le salon puis je les regardais avant de m'asseoir sur le petit tabouret face au piano, Jennifer allait chercher son violon, puis nous nous mettons à jouer le thème des guerrières du système solaire externe de Sailor Moon. Les filles nous écoutaient alors.

- Ils sont vraiment talentueux! Disait alors Sara, en regardant les autres filles.

- C'est clair ! Répondait alors Mélanie en tapant dans ses mains.

Lorsque nous avions finis de jouer mes amies applaudissaient, en nous regardant. Je souriais doucement alors en leur saluant tel un acteur après sa représentation de sa pièce de théâtre. Puis j'allais à la cuisine servant des verres de limonade, puis je posais le tout sur un plateau sur la petite table du salon.

- Tu es bien plus beau quand tu souris! Me lançait Fiona alors en tirant la langue telle une gamine.

- Gneu gneu gneu ! Répondais je alors en riant doucement, mais c'était un rire sincère, il fallait dire que ma sœur et mes amies avaient le don de me faire rire, et de me faire sentir mieux.

Je me disais que même si Enzo ne serait pas là cet été, j'avais encore mes amies avec moi, notre temps était lui aussi compté avant que nous partions dans des fac différentes..


3 notes d'amour sur mon pianoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant