Neuf

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  Je m'agenouille devant le billot de bois, le cœur dans les talons. Devant moi, une foule me regarde, hostile. Ils ne m'aiment pas, ça se voit dans leurs yeux ; ils ont hâte de me voir mourir.

Une voix derrière moi me demande si j'ai quelque chose à dire. Je réponds d'un simple signe négatif de la tête.

On me prie alors de poser ma tête sur la souche, et quelques secondes plus tard je sens le métal froid de la hache sur ma nuque.

Je soupire. Ils n'auraient pas pu me brûler à mort, comme tout le monde ?  

Ceux qui nous ont quittésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant