La Boîte De Pandore. (Terminée)

Chapitre 3

Naël avait repris son sommeil mais cette fois paisiblement.

Le lendemain, il pensait avec délice "ce n'était qu'un rêve ! Non un cauchemars !" jusqu'à ce qu'il aperçoive la marque de morsure sur son bras. Décidément rien ne s'arrangeait, après un fantôme, une vampire.
Personne ne pouvait l'aider, s'il avait la folie d'en parler à ses parents. Ils auront vite fait de prendre un rendez-vous chez un psychiatre. Et aucun de ses amis ne le croira. Ils penseront sûrement qu'il lit beaucoup de livres fantastiques. Ce n'est vraiment pas le cas, les romans fantastiques le mettaient dans tous ses états. Il les évitait comme la peste.

Naël finit par se résigner. Non seulement il était capable de voir les fantômes mais aussi de voyager entre les mondes parallèles. Il y avait que quelques zones d'ombres qu'il n'arrivait pas à éclaircir mais il comptait bien y arriver. Comment effectuer son déplacement ? Combien de monde parallèle est-il capable de visiter ?

De son côté, Aïna était restée perplexe face à la disparition soudaine de son jeune et agaçant visiteur. Elle ne comprenait pas comment un simple humain avait réussi tout seul à rejoindre son corps.
En effet, elle avait contribué à cette fusion, transférant une toute petite goutte de sang dans l'âme qui a eu une réaction. Mais ce qui fut surprenant, c'est que la réaction ne fut pas négative alors qu'il n'avait pas le même groupe sanguin et c'était quand même le sang d'une vampire de sang pure.
Elle avait beau vouloir le nier, elle ne pouvait s' empêcher de penser que c'était un beau garçon avec une âme naïve et sincère. Il était brun, avec la peau mat, les yeux d'un joli gris. Il avait un beau corps, de belle tablette de chocolat qui sont les conséquences de son entraînement sportif intense.

Naël faisait du tennis depuis l'âge de cinq ans. Il avait participé à bon nombre de compétition et gagné plus de la moitié. Il se servait des médailles pour décorer sa chambre. Cette dernière composée essentiellement d'affiches scientifiques et de choses relatives au tennis.

Aïna de nature très curieuse n'était pas prête à lâcher l'affaire de la disparition de Naël. Elle avait cherché dans les livres qui parlait des humains. Il n'y avait rien d'intéressant ou rien qui ne lui permette de proposer une explication logique. La seule évidence qui se posait, Naël n'est pas un humain comme les autres. Seulement cette explication ne suffit pas à satisfaire sa curiosité. Elle allait donc demander à son père, la chose qualifiée d'impardonnable, Pour les vampires.

Son père se trouvait dans le petit salon comme elle aimait bien appelé cette pièce. C'était une toute petite pièce qui ne voyait jamais la lumière du jour. Son père s'y installait une fois par jour, pour lire car il avait la capacité de lire dans le noir total. Aïna n'arrivait pas encore à le faire mais elle avait déjà un potentiel bien plus élevé que les vampires de son âge.

Lorsqu'elle l'aperçu, elle enchaîna sa phrase précipitamment comme si elle craignait de ne plus avoir la force l'instant d'après.
- papa ? Papa ! Papa ! Comment fait-on pour se rendre dans un endroit précis dans le monde des humains?
Son père était resté perplexe. Il avait peur que sa fille ne se soit éprise d'un tel désir depuis le passage de Naël.

- ma chérie ! Tu sais bien que personne n'est capable d'aller dans le monde des humains. Et puis, ne sois pas bête, là-bas, il y a toujours le soleil ! Veux tu te faire brûler par sa lumière ? Que veux tu faire dans ce monde de dangers?

- papa ! Arrête ! Tu es un prof d'histoire vampirique et humaine ! Tu trouveras bien une solution !

- n'y pense plus, j'ai dis non !
Il essayait d'être convaincant mais il savait pertinemment qu'il serait obligé de le lui accorder. Il retardait simplement la chose.

          

                            ***
                         "Naël"

Je n'ai toujours pas pu trouver comment voyager entre les mondes. Gonel m'a expliqué sa situation et j'ai décidé de l'aider. Nous faisons des recherches sur ses origines mais avec seulement Gonel Marchand, on ne trouve pas grand chose.
A chaque fois que je pense être sur la bonne piste, il se trouve que c'est la mauvaise. Pour le moment, tous mes efforts restent vain. Cela fait déjà deux semaines que j'ai accepté mes supers pouvoirs. Rien de nouveau. Je continue les cours, la lecture, le tennis et dans quelques jours, j'aurais une compétition.

Quand j'étais petit, lorsque je devais concourrir, je stressais tellement avant que je faisais de l'insomnie.
Mais maintenant, ça ne me fait ni chaud ni froid. Pourtant cela reste une expérience excitante pour moi. Je ne m'en lasse pas.

Je sais que je dois descendre pour dîner mais depuis quelques temps, je surf énormément sur internet. Gonel est si excité que ça me donne envie de l'aider.

Depuis un moment, il me parle beaucoup plus. Mine de rien, j'apprends à le connaître, à savoir ce qu'il aime etc... Mes journées sont beaucoup plus variées qu'elles ne l'étaient.

- Naël! Descend maintenant, on t'attend !
- oui j'arrive.

Gonel me dit que je devrais un peu me reposer. Je trouve ça très gentil de sa part de s'inquiéter pour moi.

- tu sais, ta cousine vas bientôt venir habiter ici. Ses parents vont à l'étranger, puisqu'elle ne souhaitait pas aller avec eux. Ses parents nous propose de prendre soin d'elle pendant une année, la durée de leur voyage d'affaires. Et naturellement, nous avons accepter ton père et moi. Elle viendra demain, et comme ton père et moi seront occupé, c'est à toi de l'accueillir. Je veux qu'elle se sente bien, comme chez elle! avait- elle terminé fière de faire une bonne action. Et elle disait tout cela très calmement comme si elle ne n'avait pas dit un sacrilège.

- non c'est pas vrai ! Comment vous osez me dire la veille que je je vais devoir partager mon espace personnel avec une fille que je ne connais même pas !?

- parle autrement, c'est pas une étrangère mais ta cousine. Intervient mon père qui était jusqu'à là, en retrait.

- vous voulez que ça me fasse quoi ? Maman je te le dis tout de suite, je veux bien être social mais il es hors de question que j'accepte cela.

- C'est pas grave ! C'est que pour une année ! On vas apprendre à la connaître et tout !
Il fallait que Dorine si mette.
Le pompon c'est quand Théophile s'y est mit aussi!

- c'est vrai, soit raisonnable, tu feras ta vie et elle aussi !

- d'accord, si elle vient ne comptez pas sur moi. Jamais ! Jamais !

Mon père clos la conservation d'un ton sec.

- elle viendra, un point c'est tout et tu baisses d'un ton tout de suite.

Je me lève et rentre dans ma chambre sans oublier de claquer la porte.

- non mais, ils se foutent de moi !

- il s'est passé quelques choses ?

- mes parents ont décidés que ma cousine allait vivre avec nous pendant une année. Dis je irrité.

- cool ! Affirme Gonel les yeux brillant.

- tu plaisante n'est-ce pas ?

- non,  je trouve ça bien!

- alors, tais toi ! Je ne veux plus t'entendre.