Chapitre 6

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Il s'est passé quelques semaines depuis la réconciliation soudain et inattendue.
Plusieurs choses se sont passées. Tout d'abord, Naël et Aïna s'entendent mieux que la dernière fois.
Ensuite Aïna est appréciée non seulement par les élèves mais aussi par les enseignants et la direction du lycée. Elle est d'ailleurs prit en exemple dans de nombreuses structures pédagogiques. Elle commence à si faire à la vie humaine et son opinion sombre, nuageux sur les humains se dissipe peu à peu.

De son côté Naël à trouver pleins d'informations sur Gonel. Il a trouvé sa famille mais Gonel n'a toujours pas disparu.
Pour comprendre, revenons quelques semaines avant.

Puisque Aïna était satisfaite de la soudaine gentillesse de Naël à son égard, elle avait décidé de l'aider. Proposition que Naël n'a évidemment pas refusé, compte tenu qu'il n'arrivait pas à trouver grand chose tout seul. Seulement des petites pistes sans importances.
Ils ont donc décidés d'aller à la source, le manoir d'Auguste. Le problème, c'est qu'il fallait trouver une bonne excuse qui permettrait à ses parents de bien vouloir les y accompagnés. Puisque mine de rien, il y avait environ deux heures et demie de route.
C'était donc à Aïna de jouer la comédie.
Elle aurait bien aimé leur dire qu'elle connaissait déjà les informations qu'ils cherchaient. Elle se retenait car elle aurait dû leur expliquer comment elle le savait. Elle asseyait donc de les faire croire qu'elle avait eu quelques pistes.

- maman est ce que ce week-end, tu peux nous accompagner chez l'oncle Auguste ?
- ah non ! Pas ça ! Tu es déjà allé, il y a à peine un mois, je ne peux pas. Tu imagine le trajet.

- c'est vrai ma tante ! Je n'aurais pas dû lui demander de m'amener vous voir. Papa, maman, Dorine et même Naël, m'ont beaucoup parlé du manoir et j'ai eu envie de voir à quoi ça ressemblait. Laissez tomber !

- oh ! Ma fille ! Vous aurez dû commencer par là. Bien sûr que je peux vous conduire. Par contre si seulement votre oncle veux vous ramener. Moi, j'ai une réunion, ça vous va ?

- merci ma tante. C'est franchement très gentille de faire ça pour moi.

-non mais qu'est-ce que tu raconte. Tu fais maintenant partie de la famille !

Elle sourit, et ils retournent tout les deux dans la chambre. Naël n'en pouvais plus de se retenir de rire.

- ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha tu as vu la scène de tout à l'heure. Ha ha ha.
Aïna vexé répond un peu sur la défensive.

- il y avait quoi de mauvais dans ce que j'ai dis ?

- mauvais ! Ha ha ha ha ha ha ha... Pas mauvais du tout ! Ha ha ha ha ha ha. Il reprend d'une voix mielleuse.
" c'est vrai ! Ma tante désolée ! Je n'aurais pas dû lui demander de m'amener vous voir " ha ha ha ha ha. En vrai la meilleure c'était
Quand tu as dis merci ma tante. Un vrai petit bébé ! Ha ha ha ! J'ai mal au ventre.

- ça suffit maintenant 😬

- allez ! Sois pas vexé petite cousine. On a droit de rigoler un peu non ? Je me serai laisser avoir si je ne connaissais pas ton caractère impérieux. 😉

- J'ai dit que ça suffisait.

Elle sortit, et alla directement se coucher. Ils allèrent le lendemain au manoir et l'oncle Auguste les ramenèrent une fois leur besogne terminée.

Aïna leur firent croire qu'elle avait une idée, ils se rendirent à la maison de Gonel qui n'était d'ailleurs pas très loin de leur maison. Gonel restait silencieux du début à la fin du trajet.
Les parents étaient heureux mais pas complètement car la famille n'était pas au complet. Il manquait Gonel qui était dans le coma depuis l'accident de voiture qu' il avait eu exactement trois ans et trois mois en arrière. Le 13 novembre 2003 en sortant de son lycée.

Maintenant, il fallait simplement redonner goût de la vie à Gonel. Seul problème, Naël s'était tellement attaché à ce dernier qu'il ne voulait pas qu'il revienne à la vie. Il savait que son désir était égoïste mais il ne pouvait quant même pas s'y résoudre. Le faite de revenir à la vie impliquait plusieurs choses. D'abord, il n'aura aucun souvenir de Naël et n'aura aucun souvenir de sa vie dans le coma. Et çà, Naël ne le voulait pas. C'était la première fois qu'il appréciait autant quelqu'un. Il n' était tout bonnement pas disposé.
Et Gonel, inconsciemment éprouvait le même désir et cela n'empêchait également de partir, de se réveiller de son sommeil.
Aïna ne pouvait concevoir leur comportement et ça la mettait dans tout les états.

- Non mais il suffit de lui dire de s'en aller ! Pourquoi tu le fais pas? Tu es égoïste en vrai, il n'y a que ta seule personne qui t'intéresse ? Les autres tu en fais quoi ? Tu ne vois pas que sa famille le pleure. Tu ne sens pas leur souffrance? Tu es vraiment horrible !

-Oui c'est ça je suis horrible maintenant sors d'ici. Tu feras ta morale ailleurs.

- c'est ça je m'en vais mais tu es ignoble !

Gonel qui depuis le début n'avait pas prit la parole. Il se mêla à la conversation car il ne voulais pas que leur relation de détériore encore.

- Arrêter s'il vous plaît, je pense que j'ai mon mot à dire non ? Ce n'est pas parce que je suis en mort cérébrale que je ne ressens rien ! Arrêtez de vous disputer pour moi. Et si c'est ce que vous voulez et bien, qu'il en soit ainsi !
Ce fut sa dernière parole en étant fantôme. La frustration lui avait donné comme le courage de tout abandonner. Il n'était pas fâché à proprement parler. Il essayait simplement de partir avant de semer la discorde entre ces deux là. C'était un sentiment noble mais c'était loin d'être terminé.

- tu es contente je suppose ? Je ne veux plus te voir, sors d'ici tout de suite. Tu n'as pas l'impression de t'imposer? Tu n'avais rien à voir dans cette histoire et je peux te promettre que tu regrettera de t'y être fourré.

Le tonnerre gronde et la discorde s'installe. Alors que Naël et Aïna se font la gueule, dans la famille Gonel il n'y a que joie, soulagement. Gonel s'est réveillé et toute la famille est en fête même si ce dernier est encore sonné et l'agitation qui l'entourait ne l'aidait pas à se concentrer.
La mère de Gonel qui s'appelle Natacha lui dit:

- Ça va mon chéri, tu as eu une longue nuit. je suis tellement contente de te retrouver tu m'as manqué mon chéri.

- Je suis désolé de vous avoir inquiéter. Mais j'ai besoin de me reposer, je suis fatigué. A mon réveil, j'aimerais savoir quel âge j'ai maintenant ! D'accord ?

- Oui mon chéri ! Tes sœurs, ton père et moi même t'attendons repose-toi bien.

- oui !

La Boîte De Pandore. (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant