Quand je serai grande.....

Je ne serai pas vicieuse

Le vice..... Vaste débat pouvant revêtir plusieurs significations. On le définit à la base comme étant un penchant particulier pour quelque chose que la morale, la religion, la société réprouvent. Au delà de cette définition littérale, j'ai trouvé à travers mon expérience et mon observation fine de certaines personnes qu'il pouvait être tout autre....

Alors oui, nul n'est pur comme l'agneau, je vous le concède.... Néanmoins, tout ne serait-il pas plus simple, moins faussé si on assumait totalement nos personnalités (bonjour à ceux qui en ont plein d'ailleurs, je serre la main à tous ceux qui habitent votre esprit !) aussi diverses qu'elles puissent être ?

Je ne me pose pas comme moraliste car je n'ai aucunement la prétention d'être parfaite. Voici une liste détaillée que j'ai pu dresser au regard des comportements observés :

- prêcher le faux pour connaître la vérité : c'est le vice le moins grave à mon sens car on a tous à un moment pris un chemin détourné pour être sûr(e) de ce que l'autre pouvait alléguer.

- Le vice du jeu : cette addiction est un véritable poison car elle est à double tranchant. Prendre le risque de tout perdre ou tout gagner pour tout reperdre.... C'est désastreux pour soi et son entourage et peut conduire à de vraies déchéances.

- Le vice sexuel : et bien il faut de tout pour faire un monde n'est-ce pas ? Mais pousser à l'extrême ce genre de choses dépasse vos lectures de livres un peu hot et peut s'avérer d'un grand danger car certain(e)s n'ont plus aucune limite.

- Le vice déguisé : celui que l'on ne voit pas venir, qui nous tombe dessus comme une surprise et qui est malheureusement diligenté parfois par des personnes en lesquelles on avait une profonde confiance. C'est assez déplorable car passée la déception on arrive à se demander en qui on peut avoir confiance désormais....

- La personne insoupçonnable mais malveillante : ce vice là mes ami(e)s, il est juste infâme car au final nous sommes face à une personne qui se fera passer pour quelqu'un de bien mais cherchera la moindre faille dans notre système pour s'en servir à nos dépens.

- Le vice pour obtenir ce que l'on veut : celui qui s'apparente à la manipulation, celui qui n'est réalisé que pour asservir sa propre cause, celui qui détruit autrui sans regret dès lors où le protagoniste qui l'utilise aboutira à sa quête.

La liste est non exhaustive car tellement de personnes mal intentionnées font partie de votre entourage que seul un esprit aiguisé vous permettra de déjouer les plans parfois diaboliques que l'esprit retors de certaines personnes échafaude.

A titre d'exemple récent, une femme amoureuse et délaissée par son amant qui ne souhaitait pas s'investir, a demandé à une connaissance d'entreprendre une conversation graveleuse avec lui afin de savoir s'il y répondrait favorablement ou pour savoir probablement s'il avait trouvé quelqu'un d'autre... Alors vice ? Immaturité ? Stupidité ? Enfin, au lieu de prendre des chemins détournés, n'est-il pas plus judicieux de demander haut et fort à l'intéressé(e) ce qu'il en est réellement ?

J'appartiens à l'ancienne école : je suis trop franche, trop entière pour emprunter des chemins tortueux ! Je préfère manquer de diplomatie mais aller droit au but même si la réponse recherchée sifflera comme un magistral soufflet sur ma joue. Au moins je serai fixée. Si je veux quelque chose, je travaille pour l'obtenir, je n'utilise pas les autres à leurs dépens pour toucher à mon but. Je conspue le vice de mon être même si nous possédons tous un côté sombre en nous.

Idéalement, j'aimerais que mon enfant ne soit pas confrontée à ces détours pendables et qu'elle évolue dans un monde sain. Utopique ? Je l'avoue mais n'est-il pas préférable d'espérer que de tomber dans l'extrême ?

Jean Paul Richter disait « La vertu n'embellit pas toujours, mais le vice toujours enlaidit ». Je vous laisse méditer sur cette citation qui, à mon sens, est une parfaite conclusion sur le combat manichéen qui se joue en tout être humain...