~ 7 Bourrée ~

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Nous avons traîner toute la journée au lit, Maryse m'a montrer toutes ses prothèses. Celles qu'elle utilisait quand elle faisait ses compétitions étaient différentes de celle qu'elle utilisait pour marcher ou traîner en ville.

- Elle sont moins efficaces, par exemple, je ne peux pas courir sans boiter, à cause du manque de relâchement et de souplesse au niveau de la cheville. Je ne peux pas nager avec aussi, il faut que je prenne les autres, m'apprena t elle. La dernière fois j'ai coulé parce que j'avais oublié de les changer. Mais tu sais quoi? Le maître nageur qui m'a repêché... On aurait dit Andrew Garfield ! Il m'a même fait un bouche à bouche ! s'extasiait-elle.

C'est fou, sa vie dépendait de la prothèse à ses pieds. Pourquoi ne m'étais je pas intéressé à ça plus tôt ? Parce que je ne pensais qu'à moi et que je considérais que ma vie était la pire de toutes. Et pourtant.

Le soir même, je ne pouvais m'empêcher d'envoyer un message à Harwill. Je ne savais pas que je rêvais de lui...

Moi: * salut Harwill ! *

Harwill: * Hey Ro! Tu veux sortir manger ce soir?*

Wow... Parfait timing !

Moi: * Carrément !*

Harwill: * Enfaite non, oublie! C'est un peu nul*

Comment devais je interpréter ça ?

Moi: *Chez moi, c'est un gros lapin*

Harwill: *Non je voulais dire, on ne sort pas manger, passe à la maison, je fais chinois! :)*

Aller chez Harwill ? Et manger chinois ?
Comment pouvais je refuser...

Je ne pris pas le temps de bien m'habiller. Mais je pouvais entendre la petite voix de Maryse me dire de passer un coup dans mes cheveux. C'est vrai qu'ils avaient beaucoup poussé, et ça se voyait plus avec le dégradé que m'avait fait Maryse.

Finalement, je me retrouvai très vite devant chez Harwill. Une de mes nombreuses questions me revint en tête. Et si j'étais encore manipulée ?
Je la fis taire.

Une délicieuse odeur de caramel s'échappait de la cuisine. Harwill me fit entrer dans sa maison, et s'empressa de tourner les deux pavés de steak dans la poêle. Il les avait mariner dans de la sauce soja et un mince filet de caramel coulait le long de la cuillère.

- Tu as faim? Me demanda t il.

- Oh oui! Plus que jamais !

Pendant tout le repas, je ne savais pas si je bavais pour le plat, ou pour son tee shirt gris qui lui moulait parfaitement bien ses biceps.
Maryse sort de ce corps!
Après un copieux repas et deux trois verres plus tard, j'étais moins nerveuse en sa compagnie.

- C'est quoi ton nom de famille ? le questionné je.

- Pourquoi tu veux savoir ? me demanda t il.

- Je ne sais pas, je me suis rendue compte, que je ne te connaissais pas plus que ça enfaite. On s'est rencontré il y a plus d'un an, mais dans le fond, je ne sais strictement rien sur toi, si ce n'est que tu travailles à la bibliothèque municipale, que tu tiens un club de fitness et qu'une de tes amies se trouve être aujourd'hui ma meilleure amie.

POUR CE QUE TU ESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant