Chapitre 9

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Cela faisait deux semaines que j'étais arrivé en France pour le voyage scolaire et j'étais sur le point de partir. Dans quelques minutes je serais dans le bus qui m'emmènera à l'aéroport. J'étais dans les bras de Caroline. Elle allait me manquer, la distance qui nous séparait était grande mais je sais que lorsque je la reverrais, ce sera comme si nous nous étions jamais quitté. Je desserra notre étreinte pour dire au revoir à mes autres amis. Une fois fait, je monta dans le bus suivit de Louisa. Je m'assis du côté de la fenêtre tandis que Louisa s'assit du côté allée.

Le bus démarra pour deux heures de routes. Nous arrivions à l'aéroport et nous nous dirigeâmes vers les guichets pour les contrôles d'identités puis nous déposons les valises sur les tapis prévus à cet effet. A présent, nous attendons devons la porte d'embarcation.

Je faisais des allers-retours devant Louisa depuis quinze minutes, et visiblement cela l'agaçait. Je m'arrêtais et je l'a prévenue que j'allais aux toilettes. J'allai aux toilettes et je me passa de l'eau sur le visage pour me rafraîchir. J'entendis un haut-parleur:

<< Tous les passagers pour le vol A359 à destination de Boston, sont priés de se diriger vers les portes d'embarcations >>

Je sortis des toilettes et me dirigea vers le groupe de l'école en essayant de retrouver Louisa. Je la repéra dans un coin en train de parler à une fille qui était dans notre classe. Je m'apprêtais à les rejoindre mais on me bouscula et je tomba à terre. La personne se retourna et je vis un jeune homme de 17 ans à peu près. Il était grand avec de larges épaules, brun, aux yeux marrons. Il avait du charme.

Lui: Désolé.

Il me tendit la main pour m'aider à me relever. Je la pris car c'est la moindre des choses surtout que c'est lui qui m'a bousculé. En même temps je ne dis pas qu'il n'est pas agréable à regarder et il faut savoir profiter de ce qui se présente à nous.

Moi: Ce n'est pas grave.

Après s'être excuser une seconde fois, il se retourna et partit. Je rejoignais Louisa et nous embarquons dans l'avion. Je m'assis à côté de Louisa qui était du côté du hublot. Il restait une place vide à côté de moi.

Louisa: Qui était le beau mec avec qui tu as parlé?
Moi: Je ne sais pas il m'a bousculé et il s'est excusé.
Louisa: Ok.

Nous nous installons et nous attendons le décollage? Mais je commençais à m'endormir avant.

???: Excuse moi, je peux m'assoir?

Je relevais la tête pour voir le mec qui m'avait bousculé. Je le dévisagea et me retourna vers Louisa qui me dit un oui de la tête.

Moi: Oui, bien sûr.

Il s'installa à la place et sortit son téléphone. Si il prenait cet avion c'est qu'il devait se rendre dans le Maine.

Bg: Encore désolé pour tout à l'heure.
Moi: Ce n'est rien.
Bg: Si nous devons passer 6 heures de vol l'un à côté de l'autre, puis-je connaître votre prénom?
Moi: Bien sur, Amy et voici Louisa une amie. Et vous?
Bg: Thomas, me répondit-il avec un sourire charmeur. Vous êtes française ou américaine parce que vous avez l'accent français mais votre prénom fait américain.
Moi: Je suis française, c'est juste que mes parents aiment beaucoup les prénoms américains.
Thomas: On peut se tutoyer?
Moi: Oui.
Thomas: Tu viens d'où? En France je veux dire.
Moi: La région centre et toi?

Du coin de l'œil, je voyais Louisa qui ne perdait pas une miette de notre conversation.

Thomas: Qui te dis que je viens de France?
Moi: Déjà t'as facilité à parler, en suite tu n'as pas vraiment d'accent, et après il y a le fait que tu connaisses ma région sans que l'on te parle des châteaux.
Thomas: Tu es futée. Je viens aussi de la région centre. Tu viens de quelle ville?
Moi: Blois et toi?
Thomas: Et bien je crois qu'il est possible que nous nous sommes déjà croisés, je viens aussi de cette ville.
Moi: Oui c'est possible.
Je me tourna vers Louisa qui me lançait un regard qui voulait dire continue la conversation. Je me tourna alors vers Thomas mais c'est lui qui continua.

Thomas: Et tu as quel âge?
Moi: 16 ans bientôt 17, et toi?
Thomas: 17 ans. Donc tu es encore au lycée?
Moi: Oui.
Thomas: L'Amérique est un grand pays, alors où vont deux jeunes filles comme vous?

Alors que j'allais répondre, Louisa me devança.

Louisa: Elles rentrent de voyage scolaire.
Thomas se pencha et la dévisagea, il passa son regard sur moi et il se réinstallait dans son siège, toujours en me regardant.
Thomas: Je pensais que vous partiez en vacances.
Moi: Comme tu peux le voir non. Et toi, pourquoi viens-tu en Amérique?

Il avait l'air agacé que je lui pose cette question, pourtant lui ne se gêne pas pour me
la poser.

Thomas: Je viens voir de la famille que je n'ai pas vu depuis longtemps.
Moi: Alors je te souhaite de bonne retrouvaille avec ta famille.

J'espérais détendre l'atmosphère, parce ce qu'il n'y avait rien de pire qu'avoir un passager avec qui tu t'entends mal ou que tu ne supporte pas, surtout pour les longs trajets comme celui-ci. Si l'on prend la première fois où j'avais pris l'avion pour aller en Angleterre avec mes parents pour les vacances. Il y avait un homme derrière moi qui sentait la saucisse et cette odeur embaumait les passagers qui l'entourait. Heureusement pour moi le trajet n'était que d'une heure. Bon, je savais qu'il y avait une différence entre l'odeur et l'humeur de quelqu'un mais bon je me comprends.

Thomas: Merci.

Il était froid et j'en conclus que la conversation était finie. Je m'installais sur l'épaule de Louisa pour dormir comme elle qui s'installait pour dormir contre contre la parois du hublot.

Je me réveilla et vu une certaine agitation autour de moi. Je releva la tête pour voir ce qu'il se passait. Je vis des gens se lever. Je regarda Louisa qui dormait encore, puis le hublot. A travers je pouvais voir que nous étions arrivé sur le tarmac. Je réveilla Louisa et nous sortîmes rejoindre notre groupe scolaire. Une fois à la hauteur du groupe, un des professeur nous donna les consignes pour ce qui allait se passer ensuite. Nous devions prendre nos valises et tous se rejoindre devant le bus. Nous partîmes, Louisa et moi en direction des tourniquets à valises. Nous attendions que nos valises et pour le coup il y en avait beaucoup plus que ce que j'imaginais. J'avais l'impression que déjà, une centaines de valises étaient sortis, pourtant les notre n'étaient pas sortis. J'aperçus Thomas qui lui aussi attendait la siennes, puis il récupéra sa valise. Il avait de la chance de l'avoir aussi vite, nous nous attendons encore 10 bonnes minutes pour pouvoirs les récupérer. Une fois nos valises en main, nous nous dirigeâmes vers le bus. Les professeurs arrivèrent et nous montâmes tous dans le bus pour rentrer chez nous.

Ma vie aux USAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant