Chapitre 5

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Je crois que le plus bizzare pour commencer et que je n'ai pas rêver de cette épicerie mais que j'ai rêver du garçon géant. Si nous étions dans un livre ça n'augurerait rien de bon que je rêve d'un garçon. Puis j'ai l'impression que dans ce village tout peu arrivée. Par exemple ce matin Abigaëlle agissait assez bizarrement. Je ne sais pas trop ce qu'elle faisais mais c'était bizarre. Elle avait sorti toute ses herbes avec des poupées où elle ajoutait des choses dessus. Et la première pensait que j'ai eu était «Mon dieu! Elle fait des poupées vaudou!» puis je me suis dit qu'elle pouvait créer des poupées pour une petite ici car même si je croise personne dans les rues, les maisons sont bien habités. Ensuite ce qui est le plus étrange c'est que j'ai quand même oublié mon sandwich ce matin alors que j'avais écrit en grosse lettre majuscule dit pensé sur un pense bête accrocher à ma porte mais j'étais encore dans mes pensés et on sait tous que dans ces moments là je ne fais plus attention à ce qui m'entoure.. Est-ce que je me déspére ? Oui, sans aucun doute. Donc me voilà de nouveau à la librairie sans nourriture et j'ai faim. SUPER FAIM. Ce genre de chose n'arrive qu'à moi.

Et je n'avance toujours pas dans mon devoir car soit quelque chose me bloque, soit je pense au géant d'hier. Et je ne sais pas pourquoi je pense à lui puisque je ne sais même pas si il est beau car je n'ai vu que son dos... Bon, pour me changer les idées je peux faire quoi? Oui, oui je me parle toute seule et je fais ça tout le temps. De toute façon je ne peux pas parlé avec quelqu'un de plus intelligent. Je blague! Bref, je me tais. Alors si j'allais visité le village, après tout à part la route qui mène de la librairie à la maison de Abigaëlle je n'ai rien vu. (L'épicerie ne compte pas!)

Je me promène depuis maintenant une heure. J'ai vu qu'il y avait un joli étang et il m'a inspiré. Je dessine rarement même si je ne manque pas de talent mais j'ai remarqué quand j'étais petite que parfois je dessinais des choses bizarre et ça me faisais extrémement peur. Puis un jour j'en ai parlé à ma mère et elle avait l'air inquiète alors pour évité cela, je dessinais de moins en moins souvent jusqu'à jeter tout les croquis que j'avais fait dans un carton. Je devrais regardé ça un jour. Je commença mon croquis sur quelque feuille qui trainait dans mon sac et un stylo ce qui n'est pas pratique pour me corrigeais quand j'entendis un bruit. Et j'ai flippé, ce qui ne change pas vraiment de ces derniers jours en vérité. Et vu que je ne suis pas l'héroïne d'un film, je ne vais pas voir d'où provenait le bruit et encore moins rester sur place comme si je n'avais rien entendu même si ce n'était qu'une petite bête on ne sait jamais. Je ramasse mes affaires en vitesse mais la petite bête qui n'était pas une bête, j'avais raison de vouloir fuir, a été plus rapide que moi. Ce n'était qu'un homme qui se nourrissais en stéroïde et qui n'arrête pas de me suivre. Ouais, c'était Aiden, encore.

-Tu me veux quoi à la fin ?!

Kaitlyn ne t'énerve pas. Ne t'énerve pas.

-Oh, rien. J'aime te faire chier, c'est tout.

Kaitlyn, réctification. Tu peux t'énerver.

-Mais tu es sacrément Non enfaite, tu ne mérite même pas que je t'insulte. Tu es tellement stupide que tu ne comprendrais même pas leur signification. Tu es toujours là où je suis et si tu continus je peux te promettre que tu pourras dire adieu à ta descendance. Tu sais ce que ça veut dire descendance au moins? Non, j'en suis sur que non car tu pense que tu es tellement beau, ce qui est faux d'ailleurs, que tu ne dois pas beaucoup t'investir pour t'instruire. Tu sais ce que ça veut dire instruire? Si tu veux, je peux te dire en quoi ça consiste. Non, je vais même pas gacher ma salive pour toi. Juste fou moi la paix. Je ne t'aime pas, tu ne m'intérresse pas. Alors arrête de me suivre.

-Et mais c'est que tu parle!

Il se fou de moi. Putain, IL SE FOU DE MA GUEULE. Il faut que je me détende et maintenant. Kaitlyn inspire, expire. Je n'y arrive pas. Je vois sa tête en face de moi avec son sourire à la Non, je ne dois pas m'énerver.

C'est trop tard, je tremble de partout. Je ne sais pas ce qui se passe mais il m'a poussé à bout.

-FERME LA! DEGAGE !

J'ai crié tellement fort que je suis sur que tout le monde m'a entendu. Je ne peux plus me retenir. Je ne peux plus bouger et je ne touche même plus terre. Je suis tellement en colére que je ne me rend pas compte que je suis entrain de voler. Mais on s'en fou. Je ne veux juste plus voir sa tête à chaque métre que je fais.

-JE NE VEUX PLUS TE VOIR!

Une bourrasque de vent l'a fait reculé. Il ne souris plus. Il a même l'air en colère lui aussi mais je n'ai plus peur. Je suis dans un second état. Tout ce que je veux c'est qu'il s'en aille. Je ne veux plus jamais le voir. Aiden est un sale gosse qui à trop eu tout ce qu'il voulait dans la vie. Il faut que quelqu'un le remette en place et si il le faut ça sera moi. Je me ferai un grand plaisir de le redescendre sur terre.

-Kaitlyn!

J'entends quelqu'un m'appelé mais je ne fais pas attention, je regarde toujours Aiden pour qu'il s'en aille. Une autre bourrasque de vent le fait reculer, plus puissante que la première. Et une autre mais il se prends un arbre. Je m'en fiche si il a mal. Je veux qu'il s'en aille. Je ne sais pas comment mais je m'approche de lui sans même toucher le sol. Mais quelqu'un m'attrape la taille ça m'arrête tout de suite et je commence à regarder autour de moi pour voir ce qui s'est passé. A dix mètres de moi, je vois Abigaëlle qui me regarde avec Antoine à ses côté. Je commence à redescendre, à toucher terre mais je me sens pas bien. Je me retourne et découvre le géant derrière moi. Juste avant de m'évanouir je lui dit un mot, un seul.

-Merci.

Sans illusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant