Chapitre 15

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-Kaitlyn.

Hum, j'entends un murmure.

-Kaitlyn, réveil toi. Il faut qu'on parle.

-Chut, demain Abi. Je suis trop fatigué.

-Ce n'est pas Abigaëlle. C'est moi, Kyle. Il faut qu'on parle.

Cette situation m'a fait ouvrir les yeux directement. Il est si proche de mon visage que je me sens rougir. Après tout ce que j'ai découvert aujourd'hui (hier), je suis mal à l'aise. Je me recule et regarde autour de moi. Kovu est partis sous mon bureau pour se cacher et je le vois entrain de feuler contre Kyle (qui s'en bas les couilles). Je regarde encore un peu autour de moi et je vois qu'il fait encore nuit. Je regarde mon tel et vois qu'il n'est que 4h du matin.

-Mais que fais-tu là si tôt?

-J'avais besoin de te voir.

-Tu ne m'as pas dit qu'on était lié.

-En effet. Tu n'avais pas besoin de le savoir.

Ah ouais? Petit con.

-Comment ça va dans la vie en sachant que tu vas bientôt mourir?

Je le vois se tendre. Aucune subtilité Kaitlyn. Bravo. Mais il me fait chier. En plus, je deviens trop vulgaire quand il est à mes cotés même dans mes pensés.

-Est-ce une menace?

-Ah non ! Car apparement, si tu meurt, je meurt. Mais tu vas mourir, d'après la prophétie alors comment ça va dans ta vie? Tu le vis bien? Ou peut-être que c'est pour ça que tu me fais autant chier.

Il est de plus en plus tendu, je le ressens. Il essaye de se contrôler.

-Pourquoi es-tu comme ça Kaitlyn? Aussi connasse, fourbe. Tu cache bien ton jeu finalement. Tu agresse les gens, tu leur fais du mal. Tu aimes ça?

-Non mais c'est l'hôpital qui se fou de la charité. C'est qui qui ne me parle jamais ou à part pour grogner, qui se fou de ma gueule. Qui m'abondonner dès qu'il a pu ! Qui...

-Moi, je t'ai abondonner? Quand?

-Dans la forêt alors que tu savais pertinament que je me perdrais!

-Mais tu es conne ma parole! Tu m'as frappé et tu voulais que je te retienne et te ramène tranquille chez toi?

-Oui car c'est toi qui l'a cherché. Tu as cru que j'allais me laisser trimbaler alors que tu te comportais comme un gros connard avec moi. Un mot de travers et tu devenais froid et méchand, pareil quand tu ne voulais pas me répondre. Et après, tu me jette à la gueule un de mes moments de faiblesse. Tu crois que j'ai apprécier ? Et ta connerie ? Putain! Tu as vraiment cru qu'il y avait écrit connasse sur ma gueule. Connard.

-Tu t'invente une vie ou quoi? D'où j'ai été «méchant» avec toi? Tu es la personne avec qui je suis le plus gentil, que j'accepte qu'elle me parle comme tu le fais. Tu sais que si ça avait été quelqu'un d'autre je l'aurais tué. Mais je trouve que tu abuse un peu trop.

-Tu es gentil avec moi? Mais la blague! Tu me parle aussi mal que moi je te parle. La seule différence, c'est que moi je t'ai taper. Du coup, tu viens me frapper? C'est ça? Tu as eu honte, qu'une petite sorcière qui ne sait pas maitriser ses pouvoirs et qui ne sait rien de ton monde, puisse te faire mal. Tout ceci à porter un coup à ton petit égo de male. Mais chéri, on peut recommencer si tu veux.

Je vois qu'il a du mal à se controler. Je veux le pousser à bout. Je remarque que ses yeux deviennent fluo. Ce qui fait qu'on voit encore plus sa couleur d'origine. Il est sexy. Même trop. Je ne dois pas le laisser faire.

-Mais chéri, tu as du mal à te contrôler mais il n'y a pas de quoi! Regarde, je suis calme et c'est comme ça que je vais pouvoir te foutre la raclé de ta vie. Je ne suis pas une soumise alors ne crois pas que je te laisserais dicter ma vie. Tu vois, âme-soeur ou pas, tu n'es rien pour moi. Juste un petit louveteau.

-Ta gueule Kaitlyn!

-Non mais il faut que tu sache ce que je ressens pour toi! Tu me dégoute, tu veux montrer que tu es le plus fort mais tu es aussi faible que moi. Tu ne contrôle rien. Mais je crois que le pire, c'est que je te hais. Oui, je te hais! Pour tout ce que tu représente. Tu es macho, tu pense que tu es le plus fort. Tu crois que je ne pourrais pas te résister? Tu pense que parce qu'on a un lien, je vais t'obéir? Mais redescend de ton nuage. «Nous» n'existe et n'existera jamais.

Je vois qu'il s'est calmé. Merde! Maintenant, il a ce petit sourire narquois sur le visage. Et c'est maintenant moi qui perds mon calme. Il avance et je ne bouge pas pour lui montrer qu'il n'a aucun pouvoir sur moi.

-Tu vois bébé, je peux me contrôler. Enfaite, c'est grâce à toi. Tu ignore vraiment ce que signifie le lien d'âme-soeur et j'ai hâte que tu le découvre par toi même. Tu vois, c'est toi qui me prends de haut, qui me juge sans me connaître. Tu pense que je suis une brute, sans cur et que tu vas pouvoir me résister.

Il se rapproche de moi et maintenant je sens son souffle près de mon oreille. Je ne dois pas lever la tête. Et dans un murmure, il me dit:

-Mais bébé, comme tu l'as si bien dit, on est lié. Que tu le veuille ou non. Tu es à moi. Rien ne pourra changer cela, même toi. Et puis si tu promet d'être sage, je serais doux avec toi. Mais j'aime avoir le dessus au lit bébé alors habitue toi vite.

Je frissone mais les paroles ont tout de suite percuter dans ma tête. Il pense qu'on va coucher ensemble? Vraiment? Je le repousse pour qu'il recule car il est dans MON espace vitale.

-Tu penses que j'ai envie de faire ce genre de truc avec toi?

-Je ne le pense pas, je le sais. Ton corp te trahi, tu sais bien que j'ai un odorat surdéveloppé et tu sens le désir.

Ah ouais tu veux jouer mon petit. Tu vas voir! Je me rapproche de lui, lui caresse le torse. Et je réfléchi à ce qui pourrait lui faire perdre le plus le contrôle. Je sais! C'est Aiden. A chaque fois, il y a une tension quand ils sont tout les deux ensembles. Je crois que ce n'est pas une bonne idée mais jetons-nous dans la gueule du loup.

-Chéri, le désir que tu ressens, n'est pas pour toi. Tu vois, je m'imagine en ce moment même, Aiden, torse nu, beau comme un dieu et si sexy oh mon dieu! De plus...

Je n'ai pas le temps de finir, qu'il me colle brutalement au mur, avec mes mains au-dessus de ma tête. Il est collé à moi et je peux sentir qu'il tremble mais ça n'empêche pas qu'il me maitrise avec une main et que je ne peux pas bouger... Mais le pire, c'est que maintenant que je le sens contre moi, j'ai vraiment envie de lui.

-Tu es à moi Kaitlyn. Ne l'oubli pas.

Tout en disant cela, il me caressait ma hanche. Bien sur, mon corp m'a trahi et c'est collé au sien dans un mouvement très sensuel. Il a rafferni sa prise sur mes poignets, comme si il se retenait de ne pas déchirait mes vêtements et m'a embrassé dans le cou, non c'est un suçon. Mais je le laisse faire. Je balance mes hanches, ce qui fait que ça caresse son érection. Il met sa deuxième main sur ma taille et me plaque plus sur le mur. Il me regarde et m'embrasse sauvagement avant de me chuchoter dans mon oreille, «Tu es à moi Kaitlyn» et de partir. J'ai juste une chose à dire après tout ceci et c'est CONNARD.

Sans illusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant