Zayn's POV
Cela faisait plusieurs jours que je rendais visite à Liam chaque soir après les cours pour le divertir. Il m'avait avoué que personne n'était venu sauf ses parents, moi et à mon plus grand étonnement, Harry. Ce dernier ne lui avait pas lancé un regard, il s'était contenté de rester debout, près de la porte, les mains dans les poches. Harry n'était pas d'une nature bavarde alors ils étaient restés silencieux, échangeant quelques mots par moment. Alors que je m'apprêtais à quitter le lycée pour rejoindre le bâtiment dans lequel Liam passait ses journées, quelqu'un se plaça sur mon chemin. De longs blonds et ondulé, du maquillage ornant des yeux pétillants, des lèvres qui s'avéraient être très douées après nos meilleurs parties de jambes en l'air. Gigi. Elle me regardait avec ce sourire bête et habituel puis elle commença :
- Zayn, je pensais que tu pourrais aller chez moi ce soir... Tu sais, pour qu'on s'amuse tout les deux.
Elle se mordillait la lèvre inférieure comme pour essayer de me convaincre de passer la soirée avec elle mais je me contentais de l'observer en esquissant un sourire. Et là, je posais ma main sur son épaule.
- On s'est déjà bien amusé Gigi mais moi je suis un homme avec de grands besoins. J'ai besoin de changement. C'est pour ça que j'en ai trouvé une nouvelle qui se débrouille tout aussi bien que toi avec une bouche excellente et un cul parfait.
Ses lèvres s'étaient ouvertes en grand pour former un 'O' et je lâchais un petit rire. À vrai dire, ce n'était qu'une connerie. Je n'avais pas trouvé quelqu'un de mieux que Gigi, sexuellement parlant puisque je passais mon temps à parler avec Liam sans m'occuper de mes désirs et pourtant je savais qu'au fond de moi, j'avais incroyablement besoin de quelqu'un pour me satisfaire. Je reprenais donc mon chemin en prenant le soin d'éviter de la toucher. Je venais sûrement de la faire pleurer, de la faire me détester mais je me fichais bien de ce qu'elle pouvait penser. Après tout, une queue est très facile à trouver de nos jours. Je souriais pour moi-même à cette pensée et je montais dans ma voiture.
Lorsque j'arrivais devant la chambre de Liam, je frappais à la porte. Aucune réponse. Je pénétrais donc dans l'habitacle avec la plus grande douceur, Liam devait sûrement être exténué et il avait jugé bon de faire une petite sieste mais la chambre était vide. Le lit était certes défait mais aucunes traces de Liam. Je fronçais les sourcils et mon cœur commença à s'accélérer. Où était-il bon sang ?! Je me décidais à retourner à l'accueil pour questionner les infirmières et lorsqu'on m'annonça qu'il était simplement allé se balader autour de l'hôpital, mon sang repris sa course dans mes veines et l'air se frayait enfin un chemin jusqu'à mes poumons. Je remerciais rapidement la femme puis je rejoignais l'extérieur. Même si cet hôpital datait du XXème siècle, il avait tout de même été retapé. Les murs avaient été repeints, le matériel était de meilleure qualité. Mais le plus important était que cet hôpital jouissait d'un parc uniquement réservé aux personnes séjournant à l'hôpital. Les bancs étaient remplis de vieilles personnes ou d'enfant dans des tenues vertes pistache. Je me figeais devant lui et Liam releva son regard. Je sentis mon cœur battre à tout rompre lorsqu'un sourire étincelant se scotcha à ses lèvres. Ses fossettes se dessinaient sur ses joues, ses jolies fossettes qui le rendaient tellement beau et tellement innocent.
- Comment vas-tu aujourd'hui ? le questionnais-je.
Il haussa les épaules et son sourire perdit un peu de son éclat. Je détaillais alors son visage en prenant place à ses côtés. Ses bleus avaient complètement disparus et son œil au beur noir aussi. Il n'était presque plus souffrant et rien que cette idée pouvait me redonner le sourire.
- Plutôt bien. Il regarda au loin avant d'ajouter. C'est embêtant de passer ses journées enfermé dans ce fichu hôpital à regarder la télévision alors qu'on pourrait être en cours, avec Niall ou... Avec toi.
VOUS LISEZ
Childhood Memories Ziam
أدب الهواةZayn Malik est la personne la plus détestable qui puisse exister. Il n'hésite pas une seconde à m'humilier mais voilà que depuis trois ans je me pose la même question : Pourquoi moi ? C'est avec sa bande d'ami qu'il s'amuse à me persécuter sans but...