Une nuit pour s'aimer

UNE NUIT POUR T'AIMER

Tout les ans, c'était la même chose. Le 31 Décembre, ils se retrouvaient pour fêter la nouvelle année. Ils avez grandi ensemble un groupe de six ou sept personnes, auquel au fil des années c'était greffés, des petits copains ou des petites copines. La vérité c'est depuis leur rencontre à l'internat du collège st Josef , il s'en était passées des nouvel an, des anniversaires, des soirées, ensemble. Ils ne s'étaient jamais séparé, ils entretenaient une drôle de relation, c'était comme une famille.
Alors si aujourd'hui les études les avaient plus ou moins éparpillés un peu partout dans la France, le nouvel an resté leur rendez vous de l'année.

Il est 20h, la soirée commence seulement pourtant, les gâteaux apéro et les bouteilles d'alcool sont déjà entamé. Guillaume garde un œil sur Antoine, il le sait, à tout moment son dit "meilleur ami" va déraper. Les deux entretiennent une relation assez... particulière, à vrai dire, si eux ne voyaient pas la réalité tout le monde le savait, ce qu'il y avait entre les deux, ce n'est pas de l'amitié. Si Guillaume assume son homosexualité, Antoine, lui ,était perdu, il n'avait jamais eu la même force et la même rage de vivre que Guillaume ou n'importe lequel de ses amis. La soirée commence seulement, mais Guillemets sait, Antoine finira malade ce soir, comme souvent aux soirée alcoolisée.

22h, Antoine et Elliott en sont à leur deuxième joint. Le garage, fumoir désigné pour la soirée, sent le canabis tellement fort que l'odeur arrive à pénétrer dans le séjour. Mais ca ne dérange personne. Quand il revient du garage, la marche peu assurer, Antoine croise le regarde de Guillaume, assit entre Eva et Vincent,avec qui il discute, l'aire distrait.
"Dans quel état tu t'es mis encore" reproche Guillaume a Antoine.
" Qu'est ce que ça peut te foutre?" Répond Antoine, il est agressif, comme à chaque fois qu'il est défoncé.
" Tu te démerdera tout seul avec ta gerbe cette nuit"
" Ouais, c'est ca. T'façon, je t'en merde t'es pas ma mère, de un parce que j'en ai pas, et de deux ... non j'ai pas de deux, laisse moi c'est tout ! Retourne sucer des bites, tu me fais chiez !"
Guillaume ce lève, il s'avance vers la table où toute les bouteilles et les assiettes sont entassés, il s'approche d'Antoine posté devant la table à se servir un verre.
" répète un peu ! Tu sais quoi, je préfère sucer des bites comme tu dis plutôt d'être un connard comme toi, qui ce détruit à la moindre occasion. Et ... ne cherche plus pourquoi tu t'es retrouvé en orphelinat, t'était trop con" il tape dans le verre qu'antoine tient entre ses mains tremblantes, le verre valse et s'écrase sur le sol, rependant de la vodka black sur le carrelage blanc. Il le sait que son comportement est degueulasse, et il s'en veut aussitôt, des qu'il voit les yeux embrumé de son ami, il s'en veut à s'en détester. Et comme c'est trop dur de voir Antoine comme ça, il fait ce qu'il fait TOUT le temps: il fuis. Il retourne au salon. Loin d'Antoine.

00h, BONNE ANNÉE ! Tous se sautent dans les bras, ils s'embrasse tous, répètent, 15 fois " bonne année". Puis ils reprennent leurs activités, une partie du groupe est entrain de se déchaîner sur "la piste de danse" qui n'est autre qu'un morceau de salon, plongé dans le noir, avec seulement une boule disco qui projette des lumière de plusieurs couleurs, donnant à l'ensemble du salon une ambiance tamisée.
Guillaume est récorvié sur lui même, en boule sur le canapé. L'alcool lui fait tourner la tête, il est triste, il s'en veut, il veut Antoine, il veut un câlin. Il a envie de pleuré.

02h, Antoine doit avoir plus d'un gramme cinq d'alcool dans le sang. Ils en sont à leur sixième joint. Quant Antoine et Elliott reviennent du garage, Antoine à le tient vert, des cernes creusent ses yeux et il semble si mal, que Guillaume toujours assit sur le canapé, se lève et glisse un bras autour du corps frêle d'Antoine pour l'aider à supporter son propre poids. Dans les escaliers ils manques de basculer plusieurs fois, mais Noémie et là derrière pour rattraper le coup. Ils l'installe sur un matelas gonflable, dans une chambre où six autres personnes dormiront.
Noémie, s'en va , laissant seul Guillaume avec le corps tremblant d'Antoine.
Après l'avoir couvert de deux énormes couvertures, il jette un dernier coup d'Oeil protecteur à Antoine qui semble dormir, il quitte la chambre pour le laisser dormir tranquillement.

03h, Guillaume aura tenu une heure sans craquer et aller voir Antoine. Quand il monte et ouvre la porte de la chambre il est surpris de voir un Antoine se débattant avec ses couvertures, il semble en totale panique. Guillaume se dépêche d'ôter les couvertures de son corps, trempé de sueur. Antoine se débat toujours, il ne se calme pas, alors Guillaume saisis le bas du tee-shirts de son ami pour lui retirer. Mais Antoine a un geste de recul mais abandonne vite l'idée de garder son haut et se laisse faire.
Guillaume fixe, ce torse, il le connais ils sont déjà partit tous ensemble en vacances au soleil, mais avant il n'y avait pas ces traits rouge qui barrent son torse et ses bras, des coupures. Il cherche le regarde d'Antoine qui se détourne. Guillaume sentant que ce n'est pas le moment, incite son ami à se recoucher, ce dernier ne bronche pas et repose sa tête sur l'oreiller. Guillaume se couche à côté de lui, face à face, il se fixe et finalement Guillaume avance sa main pour dégager une mèche mouillée du front d'Antoine, puis il lie leurs mains entre eux, à ce moment tout ce qui compte pour lui c'est de montrer à son ami qu'il est là, là pour lui, et qu'il ne bouge pas. Antoine s'endort et Guillaume pour la première fois en une  dizaine d'années d'amitié se rend compte à quel point mal grès les apparences, Antoine est fragile, il va mal.