10 Avril 2014

13 1 0
                                    

Cette date, jamais je ne pourrais l'oublier parce qu'elle marque un tournant dans ma vie. C'était un jeudi, cela aurait dû être un jour comme les autres. Il n'y avait eu aucun indice, aucun signe avant-coureur pour nous permettre de nous préparer mentalement au choc, si cela est possible.

À cette époque j'étais en terminale, l'année du bac c'est toujours un peu stressant de se dire qu'a la fin de l'année une étape importante va être franchie dans nos vies nous deviendrons des adultes, en tout cas le monde nous considérera comme tels.


Le jeudi je commençais ma journée à 10h00, mais ce jour-là, je fusse réveillée bien avant.

Je dormais d'un sommeil de plomb car je m'étais couché tard la veille. Il était à peine 6h00 du matin et il faisait encore nuit dehors quand des grands coups puissants ont commencé à pleuvoir sur notre nouvelle porte d'entrer.

Mais comme je vous l'ai dit je dormais d'un sommeil de plomb et je n'ai en premier lieu rien entendu mais ensuite tout c'est accéléré d'un coup. La lourde porte c'est ouverte.

Des gens ont pénétrés chez moi par dizaines.

Et je me suis réveillée en sursaut une arme braquée sur ma tête à la lumière de ma chambre qui me bruler les yeux, j'étais éblouie. Mon coeur batter tellement vite, j'avais tellement peur que mon corps tout entier tremblé. J'ai cru que j'allais faire une syncope devant ce flic. Ma mère est intervenu pour me calmer:

-attention elle est épileptique, ne la brusquez pas!

Le policier en question c'est vite détourné de moi, de toute façon ce n'est pas moi qu'il chercher mais mon grand frère. 

C'était une perquisition, je peux vous dire que les perquises qu'il y a dans les émissions de télé genre 90 enquêtes, crimes et compagnies sont vrai. ça c'est passé exactement de la même manière sauf que cette fois si nous n'étions pas en train de regarder la télé mais en train de voir toute notre vie s'écrouler...


Nous étions tous dans nos chambres respectives, il y avait un silence irréel qui planer dans la maison seulement troublée par la fouille dans la chambre de mes frères. Une fois finis un flic lui a dit de s'habiller et quand il est passé devant moi il avait les menottes aux poignets.

Je ne comprenais rien, mais que ce passé-il bon sang?

Une fois mon frère descendu, les flics et leur chien continuent la fouille dans toutes les autres pièces de la maison.
Nous n'étions plus obligés de rester dans nos chambres, je voulais voir comment aller mon petit frère mais il y avait un tel bordel dans la pièce que je me suis stoppé net à l'entrer.

Tout étais sens dessus dessous! on aurait dit que l'armoire avait vomi tout ce qu'elle contenait sur le parquet, le matelas était retourné contre un mur le lit de l'autre côté, la chaise du bureau renversé ainsi que tous les papiers que contenaient les tiroirs du meuble en question.

 Tout étais sens dessus dessous! on aurait dit que l'armoire avait vomi tout ce qu'elle contenait sur le parquet, le matelas était retourné contre un mur le lit de l'autre côté, la chaise du bureau renversé ainsi que tous les papiers que contenaie...

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

J'étais en état de choc, j'étais comme bloqué, figé, pétrifié. Je voulais rester forte et ne pas y croire. Ma mere pleurait déjà à chaudes larmes, mon petit frère aussi. Et moi je restait là, au milieu comme une statue de marbre. C'était la fin, ils ont finis par partir emportant avec eux mon frère, mon héros et une partie de mon coeur.

Ce jour-là, je suis tombé une deuxième fois


Phénix: Mon frèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant