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#1 Qui es-tu ?

Vous l'avez sûrement déjà vue si vous me connaissez XD

C'etait une rédaction pour le collège dont le sujet était :
Écrivez une nouvelle fantastique. Oui je sais, c'est large comme thème XD

Dans ce shorty (oui, je les appelle comme ça mes OS XD), J'ai mis beaucoup de mes propres questions et idées sur la folie...

Je crois que c'est un des trucs les Plus perchés que je n'ai jamais écrit XD Mais j'ai eu 19/20 (38/40) Alors je suppose que c'est bien XDDDD

Il était minuit et demie. Je le sus en jetant un coup d'œil rapide à mon réveil sur le coté de mon bureau, avant d'étouffer un énième bâillement et de reprendre une gorgée de café.

«Pas le temps de dormir »
Grognais-je rapidement en me frottant les yeux.

Je soupirai en relisant encore ma copie. J'avais quatre pages d'exercices de maths, une dissertation de philosophie et une évaluation de chimie à préparer pour demain. Oh bien sur, pour les trois quarts, cela devait bien faire trois jours que je le savais mais... On va dire que j'avais juste oublié. Je soupirai encore une fois, remarquant que ma tasse de café était maintenant vide.

«Minuit quarante cinq... »
Murmurai-je pour moi même en m'étirant voluptueusement.

Je me levai et mon regard épuisé et cerné bloqua sur les cinq tasses vides posées a coté de mes affaires de cours. Une blanche, une rose pale a pois verts, une rouge a fleurs, une violette, une bleue a rayures blanches et maintenant une rose fluo en plus. Les taches marron et collantes sur le bureau et dans les tasses auront du mal à partir songeais-je en allant a la cuisine. Un silence de mort régnait dans mon appartement, et même dans l'immeuble tout entier. La pluie du mois de Mars battait violemment les carreaux et la lumière défectueuse clignotait un peu. Tous mes sens étaient en éveil... un simple courant d'air me causait des frissons et j'allais jusqu'à entendre le bruit régulier d'un robinet mal fermé.

« Tac... Tac... Tac... »

Une sorte d'angoisse monta en moi sans que je puisse comprendre pourquoi.

Je tremblais presque lorsque je sortis une nouvelle tasse, orange a petits cœurs, du placard. Ma cafetière étant vide, je la remplis une énième fois, non sans sursauter violemment en entendant le cliquetis du déclanchement de la machine et le ronronnement de la pompe. Mais je me détendis petit à petit en sentant cette odeur douceâtre et amère, cette odeur si particulière au café noir s'élever dans les airs. J'inspirai doucement par le nez et fermai les yeux. Le silence profond de la nuit seulement troublé par le son de la pluie battante et celui de la machine à café était... Toujours aussi angoissant d'un coté. Le ronronnement de la cafetière s'arrêta. Le silence paradoxalement bruyant de la pluie fut à nouveau seul. Je fouillai dans le placard et en sortit une boite de sucre déjà bien entamée. J'en mis trois morceaux dans ma tasse que je remplis ensuite aux deux tiers de café et le reste de lait entier. Je m'appuyai sur le plan de travail et bu une gorgée de ce qui était en fait plus du lait très sucré au café qu'autre chose en fermant les yeux et me laissant transporter dans de très vieux souvenirs...

«Tu le bois beaucoup trop sucré !»
J'éclatai joyeusement de rire
«Mais c'est bien meilleur comme ça Esther !»

Le soleil du Sud tapait fort en plein été. Cette journée avait un gout de soleil et de miel, de vacances et de café trop sucré. C'était une de ces journées ou tout semblait beau, une de ces journées presque trop parfaites

Assis sur une couverture sous l'olivier du jardin de notre grand-mère avec ma sœur, nous dégustions des « chocolatines » et du café. Noir pour elle et très sucré avec plein de lait pour moi.je me souviens encore de tout. De notre débat éternel sur le gout du café, de l'odeur des pâtisseries, le soleil sur ma peau et le vent dans ses anglaises rousses à ELLE... Et ses mots...