Comme je suis une chieuse qui change toujours d'avis, j'ai décidé d'en faire a nouveau un registre !
Il y a aura donc ici quelques petites histoires, petit éclairs de je-ne-sais-quoi qui me poussent a écrire plusieurs jours de suite sans dormir ni m...
La chanson du média et la pêche à pied avec ma grand mère furent ma source d'inspiration ! Merci papi et mamie~ C'est pas grave Si Vous avez laissé pourrir les coques de toutes façons c'est plus marrant à pêcher qu'à manger ♥️
Si vous avez eu la chance de ne pas connaître l'invention très peu stylée qu'est les chaussures méduses (cocorico fantastique invention française mesdames et messieurs) Ce n'est rien d'autre que ça:
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ON EN A TOUS EU LES FRANÇAISES FAITES PAS GENRE 😂😂
Comme ces longues journées la, elle avait la tête appuyée contre la vitre du train et se laissait bercer par le son des rails.
-Mamie quand es-ce qu'on arrive ? -Dans environ sept heures ma chérie. Soit patiente on vient de monter dans le train...
Irène avait toujours trouvé le trajet de sa maison de Grenoble a chez ses grands-parents à Brest trop long. Sept heures Et dix-neuf minutes de train (en théorie) c'était long. Bien sûr, les occupations multiples ne manquaient pas telles que regarder une film comme la trilogie des Bibi Blocksberg, manger, dessiner des bonhommes bâtons ou jouer avec ses playmobils pompiers mais ça restait toujours long.
Irène n'aimait pas partir de Grenoble. Partir de chez elle signifiait perdre le cocon de sécurité qui l'entourait habituellement même si il était parfois un peu étouffant, quitter sa mère, son médecin habituel, ses repères.
Mais elle aimait aller chez ses grands parents, à Landéda. Même si le temps n'était pas toujours ensoleillé, elle aimait l'air chargé d'iode sur les côtes, les cris des mouettes, faire des crêpes au caramel avec mamie Ha-Neul et la pêche sur le petit voilier de papi Bong-Hwa.
Mais il y avait aussi une autre raison à son engouement pour la Bretagne; Wendy. Encore aujourd'hui, a vingt et un ans, cet à dire quatorze ans après, elle se souvenait très bien de sa rencontre avec celle qu'elle nommera plus tard "sa meilleure amie pour la vie"
Irène, sept ans depuis peu, ses longs cheveux noirs rendus poisseux par l'iode rassemblés en queue de cheval, sa frange se soulevant dans la brise se baladait sur une plage un peu perdue et difficile d'accès que seuls les locaux pouvaient connaître. Ses grands-parents un peu plus loin, elle s'était accroupie au sol, dans un de ces petits ruisseaux très larges qui dévalaient la plage jusqu'à la mer pendant la marée basse.
Son petit short bleu marine était un peu éclaboussé et son pull jaune était remonté jusqu'à ses coudes. Ses chaussures méduse assorties à son pull laissaient passer l'eau sur ses pieds alors qu'a l'aide d'un râteau de jardinage, elle creusait le sol pour trouver des coques, ces petits coquillages qu'elle aimait tellement manger. À chacune de ses trouvailles, elle prenait son temps, la rinçait, l'admirait avant de la mettre dans son seau rempli d'eau de mer et d'algues.
