Rantbook d'une énervée

Depressions d'un soir...

Hey...

Eh oui, ce rantbook a beau s'appeler "Rantbook d'une énervée", cette fois, ce sera "Rantbook d'une déprimée".
Bienvenue en séance de suicide, prenez un siège...

Ah...
Quand j'ai créé ce rantbook, je me suis dit : c'est l'occasion d'écrire des trucs sérieux. Après tout, sur un rantbook, on peut parler de tout et rien, non ?

Alors je vais essayer de parler un peu sérieusement de ce que je ressens. (Je vais regretter si je publie cette partie, je le sais...).

Ce soir, c'est un soir déprime. Je suis sûre que vous savez de quoi je veux parler : ce genre de soir où t'es un peu fatigué, de préférence un vendredi ou un dimanche, tu te poses, et tu fais le bilan. De quoi ? De tout et de rien. Tu profites d'un moment "off" pour réfléchir à tout, angoisser sur tout, faire des scénarios catastrophes sur tout, sur fond d'une musique triste (pour moi, ce soir, c'est CD de reprises déprimantes. Des exemples : Lucie (Obispo), Voilà c'est fini (Jean-Louis Aubert), Un homme heureux (William Sheller) et tant d'autres. Youpi...).

Et puis la... T'as ce truc sur la poitrine. Ce truc qui t'étouffe, qui te donne envie de pleurer sans que tu saches vraiment pourquoi.

Parce qu'au final, le problème il est simple et complexe à la fois (du moins, pour moi) : t'es pas comme tu voudrais être. C'est vrai, quoi. On connaît tous quelqu'un qui est plus doué que toi en cours, en chant, en écriture, en sport, en dessin...
Et c'est à ce moment-là que toutes les fois où cette personne t'as battue te reviennent... Et Dieu sait qu'ils sont nombreux...
Et puis c'est dans ces moments-là que tu vas te balader sur Wattpad, et puis que tu te dis : pourquoi lui, il a tant de vues ? C'est pourtant pas exceptionnel, ce qu'il fait...
Ou alors : Pourquoi lui, il est si doué ? C'est un niveau que j'attendrai jamais...

Et puis, dans ces moments de pause, tu te remémores tout. Tout ce qu'on t'a dit et qui t'a marqué, surtout en mal. Les gens qui te rabaissent, qui te vexent, qui cassent petit à petit ce peu de confiance en toi que tu as. Certains ne le font pas exprès : j'irais jusqu'à dire que ce sont les pires...

Et puis, de fil en aiguille, tu penses à tes projets passés, ceux que tu as foirés, évidemment, aux bons moments du passé, et tu te rends compte que, non, ils ne reviendront pas, à tes projets futurs, ceux que tu doutes de réussir, ceux que tu vas certainement foirer, etc...

Pour la majorité de ceux qui sont encore à l'Ecole, au sens large du terme, j'ai un conseil (qui ne vaut rien, je pense, mais on sait jamais) :
La semaine, vous êtes constamment occupés. Les cours, les amis, le stress de l'avenir bien incertain, les devoirs, les contrôles... Et puis quand vient le week-end, vous êtes encore occupés : devoirs, activités diverses, loisirs...
Alors, de temps en temps, prenez le temps (pas dans votre lit, c'est un coup à choper une insomnie) : réfléchissez à tous ces sujets qui vous foutent le cafard. Prenez le temps d'envisager des solutions aux problèmes, de vous habituer à ces angoisses, pour qu'elles deviennent familières, et donc moins effrayantes.
Pour ce qui est des réflexions plus générales - sens de la vie (aucun, vous cassez pas la tête. Ou la mort, ça se discute...), votre place dans l'Univers (vraiment aucune. L'Univers se fout totalement de nous tous, les gars), le temps (un truc abstrait et absurde au possible...) - je peux rien pour vous, désolée...

Pour reflechir, y a pas besoin de grand-chose : un endroit où se poser, et potentiellement de la musique (moi, par exemple, mon endroit, c'est le bus, avec mon mp3).

Pensez bien qu'il n'y a pas de recette magique pour reflechir, et ce n'est pas à l'Ecole qu'on va vous apprendre à le faire, oh non !

Bref, excusez-moi si je vous ai déprimés, mais de temps en temps, je crois que ça ferait du bien à tout le monde de dire ce qu'il veut sans risquer de se prendre des rires et des moqueries en pleine face, parce que ce qu'il dit "c'est trop sérieux".
Bon, pour rassurer ceux qui me connaissent dans la vraie vie, je vais pas me suicider tout de suite, d'accord ? On est juste vendredi soir, c'est normal...

Et puis, même si vous êtes pas très nombreux, si jamais vous avez ce genre d'angoisse, on peut en parler (en commentaires ou autres...). Je ne prétends pas être de bon conseil, mais je suis en général une oreille attentive.

Voilà, c'est fini (la chanson qui tombe au bon moment...), donc moi, je vous dit bonne nuit, réfléchissez pas trop d'un coup quand même, et puis...

Bisous, bonne après-midi, soirée, nuit, journée, matinée, déprime...

Salut...

~ On devrait apprendre aux enfants à reflechir plutôt que leur dire quoi penser ~ (Je ne sais pas qui, je ne sais pas quand)