Si vous avez du temps à perdre, cette page est faite pour vous. Peut-être.

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'soiiir...

Si vous avez pas cinq à dix minutes (ça devrait pas être plus long, je vous rassure) à perdre, clairement, faites autre chose. Je vais juste parler de ma journée d'aujourd'hui, que j'ai passé à 70% minimum à comater quelque part au fin fond de mon lit ou d'un plaid. Passionnant. Vraiment.

Pour ceux qui n'ont rien d'autre à faire, bienvenue, prenez un siège et écoutez la journée gâchée de Tata Clem.
(Je hais ce correcteur automatique beaucoup trop efficace).

Commençons...

Ce matin, tout allait bien. Ce midi, ça allait encore. Et puis je me décide à faire un gâteau vers 15h (oui, je donne maints — ce mot existe-t-il...? Mystère et boule de patate — détails chiants, mais je vous avais prévenus que ce serait pas la page la plus essentielle du rantbook. Ce rantbook a-t-il réellement une page essentielle d'ailleurs...? Mystère et boule de tabernacle), celui au chocolat qui est dans le livre de cuisine de l'Ecole Wattapadienne pour les connaisseurs (blink blink).

Et puis à plus ça va, à moins je va.

Je me sens de plus en plus globalement pas très bien, mais je résiste (PROUVE QUE J'EXISTE) et je réussis tout juste à finir de remplir les moules avec mon gâteau (oui, conseil pour ceux qui voudraient faire cette recette : soit vous réduisez les proportions, soit vous faites cuire dans un seau — ou si vous êtes plutôt bledard comme moi, dans plusieurs moules parce que vous vous êtes rendu compte tard que ça déborderait très probablement à la cuisson —, je ne vois que ces deux solutions) (ET JE N'ARRÊTE PAS DE COLLER LA MÊME PHRASE EN BOUCLE J'EN VEUX PAS DÉGAGE DE LÀ ET PARBLEU DE CORRECTEUR C'EST DÉGAGE QUE JE VEUX COMME MOT ARRÊTE DE CORRIGER)....

J'en étais où déjà...?

Ah oui, moules ! Donc, je réussis à remplir les moules, et je me précipite (sans avoir le temps d'enfourner, sigh) aussitôt vers la banquette la plus proche parce que je va plus du tout bien.

Devant la description de mes symptômes, mon cher papa (médecin, pour les quatre du fond aux auraient raté la saison précédente) me prend la tension, et m'annonce en souriant un (ou plutôt quelque chose qui s'en approche, je vous avoue que j'ai pas noté ou entegistré ses exactes paroles) :

— Bah tu m'étonnes que ça aille pas ! 8,5 !

Alors moi, aussi douée en médecine qu'un cardiologue bourré qui ampute son patient, j'ai du lui lâcher un genre de :

— Gné ? Et donc ?

— C'est pas beaucoup ! Tu as dû faire un petit malaise vagal. Repose-toi, je vais me charger d'enfourner.

Bon, pour les cinq autres personnes aussi douées en médecine qu'un cardiologue bourré qui ampute un patient et que le mot "malaise" inquiète, c'est pas très grave. Grosso modo pour moi, ça s'est traduit par la vue qui se brouille, le mal de ventre, les oreilles qui sifflent puis bourdonnent légèrement, et un instinct qui te dit : "Allonge-toi ! Allonge-toi sur le trottoir s'il le faut mais allonge-toi !"

N'ayant pas de trottoir à portée de main, j'ai préféré aller sur la banquette du salon.

Et puis du coup, après ça, j'ai passé l'après-midi à comater sur toutes les surfaces permettant une comation, et à frissonner de partout.

J'avais initialement prévu d'écrire aujourd'hui, mais c'était à peine si je savais combien faisaient racine de moins deux plus quatre au cube moins delta des chaussettes multiplié par le nombre de carreaux de carrelage du palais de Versailles, alors c'est dire !

Bref, ce soir je va à peu près mieux, et j'ai écrit cette partie parce que ça me déprimait de me coucher à 20h.

Mais faudra pas s'inquiéter de pas me voir demain au lycée (même si ça devrait être passé d'ici-là).

Et vous, votre journée, comment c'était ?

Racontez-moi tout, mais surtout ce que vous voulez !

Zoubizou, Tata Clem qui va se coucher parce qu'à la maison de retraite, 21h, c'est 2h du matin pour les autres.


(Huuuum, ce midi, j'ai mangé un faisan cuisiné par ma grand-mère paternelle... Est-ce qu'elle aurait pu essayer de m'empoisonner pour toucher l'héritage plus... Ouais, non, hein.)

Rantbook d'une énervéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant