Bon...

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Bon...

Je viens de hurler à pleins poumons sur ma chère Dame Mère (Aerwynd, celle-là, elle est pour toi), et PUTAIN (les plus sensibles d'entre vous, faites semblant d'avoir rien vu et remplacez par "PARBLEU"), qu'est ce que ça fait du bien ! Oui, j'ai fait mon ado. Et vous savez que je déteste ça. Mais faut pas abuser, quand même.

Le seul problème, c'est que je sais très bien que c'est rentré par une oreille, et sorti par l'autre à la vitesse de la lumière, si ce n'est plus, et c'est pas gueuler toujours plus fort qui va empêcher le phénomène.

Je devrais essayer de lui enfoncer une boule quies dans une oreille avant de hurler dans l'autre, peut-être que ça réglerait le problème de fuite...

J'ai jamais été très bricoleuse.

Bref.

J'ai pas trop l'habitude, alors ça m'a toute chamboulée – fichtrouille –, je me suis pas lavé les dents finalement alors que j'étais descendue exprès à la salle de bain – que d'énergie gaspillée ! –, je voulais lire Zola et ça m'a coupée dans mon élan – Mme Perrier, excusez-moi si je fais pas de cette chère Soso ma priorité –, et je me suis quand même légèrement arraché les cordes vocales – cher Duc, je parie qu'en tendant l'oreille, vous auriâtes pusse entendre mon hurlement de votre demeure.

Et pour les quelques-uns à qui on a inculqué le respect filial absolu, eh bien sachez déjà que je n'ai pas l'habitude de ce genre de pétage de plombs, et laissez moi aussi vous résumer le contexte :

Aujourd'hui fut une journée plutôt... plutôt. Pas très longue, certes – seulement 7h de cours plus une de vie de classe (vous auriez vu notre élection de délégués, il y avait un tel suspens : deux candidats pour deux postes, mais mon Dieu qui allait donc être élu...?) – MAIS les deux heures de chinois de la matinée m'ayant déjà bien mis les nerfs à vif – une grosse moitié de notre classe (les hôteliers évidemment, bisous à tous les STHR) a un énorme retard et ne fait rien pour le rattraper, ce qui fait qu'on rame, ce qui fait qu'on recule plus qu'autre chose, ce qui m'énerve passablement, et qui rend les cours de chinois terriblement LONGS.

MAIS – car oui, il y a un mais !

Le point d'orgue de ce Mardi trois Octobre fut sans aucun doute le PUTAIN/PARBLEU cours de physique-chimie.

Je ne vais pas survivre une année de plus avec ce prof qu'on ne qualifiera pas de peur d'être grossier.

Si je me suicide en cours d'année, ne cherchez pas une raison trop compliquée – ce sera à cause de lui.
Surtout que vous risquez de retrouver son cadavre pas loin du mien (je ne partirai certainement pas sans être certaine de l'emporter dans la tombe avec moi, ça lui ferait trop plaisir).

Il a en effet de don de m'irriter un TANTINET.

Vraiment TROIS FOIS RIEN.

VRAIMENT.

Sortez vos cahiers et vos livres, bande de touristes, aujourd'hui, commentaire littéraire revisité (les L, ne pleurez pas trop à cause de mes erreurs) sur le dénommé – préservons son anonymat – Pat Marchand.

Hum hum.

  La physique-chimie est une discipline très intéressante, ou du moins l'était pour moi jusqu'à l'année dernière – devinez qui j'avais comme prof de physique-chimie l'année dernière... –, et faire des TP c'est quand même globalement cool même si je peux pas piffer les comptes-rendus.
  Ainsi, Pat Marchand est un être d'une cinquantaine d'années qui aurait voulu être rentier, apparemment, mais qui, à son grand malheur, est prof de physique-chimie, mais c'est quand même un bien grand mot pour le définir. Il vient en classe – et c'est déjà bien – et il nous... parle. On doit mieux le connaître que sa propre femme. Je vous jure !
  Donc, dans cette parodie de commentaire littéraire, sera étudiée cette question : "Pourquoi Pat Marchand m'irrite un TANTINET ?" Pour répondre à cette problématique, sera démontré que Pat Marchand est un mauvais prof, que ses cours sont mauvais, et les raisons qui font qu'il m'irrite aujourd'hui plus que d'habitude.

Rantbook d'une énervéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant