Zootopie : Deux drôles de flics - Tome 3 [FR] (livre annulé)

2-L'enfance de Clara Wilde.

Quand j'étais encore qu'une enfant, mes parents adoptifs me racontaient toujours des histoires incroyables sur leurs aventures policières. On vivait dans une grande maison qui, comme mon père me l'avait dit, appartenait à mon grand-père. J'avais toujours trouver ça bizarre que ma mère était un lapin, mon père un renard et mon grand-père un lion. Au départ, je ne me posais pas vraiment de questions et je profitais tour simplement du bonheur que m'apportait cette vie avec ma famille. Bien souvent, j'allais à l'école toute la journée avant de rentrer chez moi, où m'attendaient mes parents, et de me promener avec eux en ville pour me faire visiter des endroits complètement improbables. Je n'avais pas mis longtemps à comprendre que Zootopie était beaucoup plus grand que ce dont je pensais et que cette ville était composée de très nombreux districts ayant chacun leurs particuliarités. Au soir, on rentrait chez nous et, avant d'aller me coucher, mes parents me parlaient de l'une ou l'autre de leurs fameuses aventures pour m'endormir. Je les trouvais extraordinaires et, très vite, je fus prise de passion pour ce métier qui me donna envie de suivre le même chemin de mes parents en m'engageant, une fois adulte, dans la police. Avec le temps, je me rendis compte de plusieurs choses intriguantes de la vie, ce qui m'avait amenée plusieurs fois à questionner mes parents sur des sujets parfois sensibles, comme le fait que je trouvais ça étrange d'être la seule renarde dans mon collège. Pour une raison que j'ignorais, mes parents me disaient que j'étais encore trop jeune pour entendre les explications qu'ils avaient à me donner. Il m'arrivait également de demander pour quelle raison les autres enfants me trouvaient effrayante et pourquoi je n'avais pas une famille normale. Encore une fois, mes parents m'avaient promis de tout m'expliquer quand je serai en âge de comprendre. J'avais passé presque l'entierté de mes années au collège seule car les autres aimaient se moquer de moi. Parfois, je voyais les professeurs ou les parents gronder leurs enfants pour le comportement qu'ils avaient envers moi, comme s'ils cherchaient à me protéger. Pour autant, cette situation ne me dérangeait pas car, à mes yeux, ma famille était ce qu'il y avait de plus important et j'étais heureuse avec elle. Vers l'âge de 14 ans, je rencontrai mon premier et meilleur ami, Lary. C'était un loup gris et donc le deuxième canidé, après moi, à faire son entrée dans l'école. J'avais passé de nombreuses récréations à l'observer discrètement alors qu'il mangeait isolé des autres élèves. Je comprenais son attitude puisque sa nourriture pouvait dégoûter la plupart des autres enfants. Un jour, je m'étais décidée à venir le rejoindre alors qu'il était assis seul sur un banc pour manger ce qui semblait étre un morceau de viande cru. Du coin de l'oeil, je pouvais voir le regard des autres se fixer sur nous en se disant que, lui et moi, on était occupé à comploter entre canidés. J'avais pris l'habitude de ne plus faire attention à ce genre de remarque mais ce n'était pas le cas de Lary qui se demandait qui j'étais et pourquoi je venais à sa rencontre. Une fois assise à côté du loup gris, je lui tendis la main en souriant avant de dire d'un air enthousiaste :

- "Je m'appelle Clara Wilde, je suis une renarde, canidé comme toi."

- "Je... Je m'appelle Lary... Je n'ai pas de nom de famille...", me répondit-il d'un air extrèmement gêné en serrant ma main.

- "Il ne faut pas que tu ais peur, je ne vais pas te manger!", lui dis-je en riant.

- "Tu as l'air plutôt sympa, contrairement aux autres élèves...", me complimenta-t-il en souriant timidement.

- "Ne fais pas attention aux autres. Je suis dans cette école depuis toute petite et je n'ai jamais compris ce qu'ils avaient tous contre moi... Vu comment ils agissent avec toi, j'imagine que c'est parce qu'on est canidés.", expliquai-je en observant les autres dans la cour.

- "Tu n'es pas au courant? Tu ne t'es jamais demandée pourquoi tu étais la seule canidé et que, comme par hasard, les autres se moquaient de toi?", me demanda-t-il en penchant la tête.