Quatre Pensées Isolées

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Iliana

La liberté, la liberté. J'espérais que ces doux mots deviendraient la réalité à la fin de ce sinueux chemin. C'était mes seules pensées à ce moment là.

Plus on avançait plus je me faisais à l'idée que c'était la fin du cauchemar, mais ce fut de courte durée, le bruit sourd des roues d'une calèche s'était fait entendre. Non ! Elle ne pouvait pas s'être rendu compte de notre fuite ! Vite il fallait rentrer dans la forêt. D'un coup rapide, je pris la main de Verden et le forçais de se hâter de parcourir les derniers mètres du bord du chemin pour pouvoir rejoindre le couvert des arbres. Alors que je poussais mon petit frère dans le buisson le plus proche, je ressentis la morsure des ronces mais cela ne me fit pas ralentir la cadence. Le bruit des cailloux de l'autre côté, crochetant contre les quatre roues de bois se fit de plus en plus proche, seul un virage nous séparait. Plus le bruit se faisait fort, plus la peur approchait et plus les battements précipités de mon cœur se firent entendre.
En me tournant vers Verden je pouvais constater qu'il put ressortir de l'autre coté des broussailles avec quelques petites coupures.

J'avais pensé à ce moment la que je m'occuperais de ses blessures quand nous serions en sécurité plus loin dans cette forêt.

En avançant de plus en plus je me demandais comment nous allions survivre maintenant ... Allez savoir ! On trouvera une solution ! C'était toujours mieux que vivre avec cette femme.

Alors que je traversais les broussailles la calèche apparut dans ma vision. Soudain, le cocher me vit, il fit brusquement ralentir les chevaux de l'attelage et ses lèvres se mirent à bouger pour, je pensais, prévenir son maitre. Je ne pris pas la peine de les attendre et traversai le reste des ronces jusqu'à Verden.

« Cours ! Il ne faut pas qu'ils nous trouvent, ils doivent venir du manoir », lui indiquai-je avec empressement.

Sans attendre de réponse je pris Verden par la main et continuai notre ascension dans cette noir forêt. Devant nous s'étendait de grands troncs couverts de lierres verts foncés. D'épais buissons de ronces en boutons se dressaient sur notre passage. Derrière nous j'entendais un homme qui nous sommait de nous arrêter, qu'il ne nous ferrait aucun mal.

Mais nous n'écoutions personne lors de cette rencontre. Peut être aurions dû nous stopper et accepter l'aide de cet homme? Peut être que nous serions plus heureux de ce choix? Mais nous ne le fîmes pas, le destin en décidait autrement. Peut être que toute notre vie était écrite sur un bout de papier ou une entité vivante déterminant l'avenir décidait à notre place. Personne ne le savait ... Mais, moi j'acceptais ce destin, quoi qu'il soit.

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Bonsoir ou Bonjour,

Desolé pour cette longue pose, je n'avais plus le temps d'écrire et l'inspiration me manquais. Peut être après se court chapitre je mettrais encoure du temps à écrire. Mais je ne préfère pas me forcer à écrire et à bâclée mon histoire alors j'espère que vous ne m'en voudrais pas.

Bonne journée ou soirée.

L'Ombre De l'Arial. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant