Explications

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Un des rayons du soleil vient chatouiller ma joue et la chauffe. J'entrouvre mes yeux, et essaye d'émerger de mon sommeil. J'ai tellement bien dormi que, c'est quand je sens deux bras entourés ma taille,  je me souviens de la soirée d'hier. Je rougis instantanément. Je me retourne et je le vois, encore bien endormi. Ces traits sont détendus, il a l'air si paisible. Son souffle est régulier et ces cheveux tombent devant ces yeux, ces deux perles azurs que je chéris tant. Je pourrais encore le regarder jusqu'à ce que la nuit tombe mais les autres vont bientôt se lever et il faut qu'on bouge.

J'essaye de me dégager de ces bras, mais Noct resserre son emprise autour de ma taille et, toujours les yeux fermés, me chuchote:

-Tu comptais partir sans me dire bonjour?

Je glousse et me rallonge à ces côtés. Mon cœur bat si fort qu'il doit l'entendre, et ces deux mains m'électrisent la peau.

-Je voulais pas te réveiller. Tu avais l'air si paisible, pur, innocent.

-Hier soir, c'est pas ce que tu disais. Me dit-il, un sourire taquin sur les lèvres et en ouvrant ces yeux.

Ceux-ci me fixent d'un air pervers. Je rougis et le tape sur la tête.

-Pervers.

Il rigole doucement et il continue de me fixer, tout comme moi. Il me regarde d'une tel façon, que mon cœur fond littéralement. Pourtant, je ne vois pas ce qu'il me trouve. Il est roi, je suis une SDF. Il est irrésistiblement beau, je suis banale et moche. Il est grand et musclé, je suis de taille moyenne et mon corps n'a pas les formes qu'une femme est sensé avoir.

-Je ne suis pas un pervers, c'est ta faute aussi.

Interloquée, je lui demande de répéter.

-Oui, c'est de ta faute. Tu es beaucoup trop jolie et tu as un corps beaucoup trop attirant pour que je puisse rester de marbre.

-Arrête. C'est pas beau de mentir, surtout pour un roi. Dis-je un sourire aux lèvres.

Il se relève et s'appuie sur son coude. Il me regarde, toujours avec ce sourire de charmeur. Mais en se levant, il a fait bouger le drap. Je le rattraper pour cacher mon corps nu. Lui, ne se préoccupe pas de son torse musclé, il me le montre fièrement et j'ai de nouveau du mal à respirer correctement. Il s'approche de moi, tel un lion s'approche de sa proie. Mon corps est de nouveau en ébullition, lorsqu'il se positionne au-dessus de moi. Je passe mes mains dans ces cheveux et tire légèrement dessus. Il pousse un grognement et un rire s'échappe de ma gorge.

-Ah, ça te fait rire?

Il commence à me chatouiller les côtes. C'est un vrai supplice pour moi, qui suis très sensible. Très vite, je n'ai plus de souffle et mon ventre me fait mal. Il arrête sa torture et me souffle:

-Puisque c'est comme ça, je vais prendre ma douche.

Et il sort du lit, alors que moi, j'ai toujours chaud et j'essaye toujours de respirer. 

Il va me tuer, ce débile.

Je regarde le plafond, en souriant. Je crois n'avoir jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Alors que j'entends l'eau coulait dans la salle de bain, je ferme paisiblement les yeux. Mon cœur bat toujours la chamade, et un frisson me parcourt.

Tout à coup, la porte de la chambre s'ouvre à la volée, sur un Prompto, sourcils froncés. Il parcourt rapidement la chambre des yeux puis s'arrêtent sur moi. J'ai vite attrapé le drap pour cacher mon corps, toujours dévêtu. Les sourcils froncés, ces yeux me jettent presque des éclairs. 

-Prompto! Tu fais quoi là?! Il faut toquer avant d'entrer!

Il s'approche rapidement du lit, puis je me souviens subitement des marques violacées que m'a faites Noct hier. Je pose mon bras dessus, pour qu'il ne voit pas. Mais c'est peine perdue. Il m'attrape violemment le bras pour voir ce que je cache. A l'aide de mon autre bras, j'essaye toujours de tenir le drap qui a vraiment envie de se faire la malle. Prompto me sers tellement voir le bras que je crie de douleur. 

Noctis et l'inconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant