Je reviens à moi tranquillement. J'ouvre les yeux d'un seul coup et les referment immédiatement.
La lumière du jour m'a aveuglée ... Je sens quelque chose de liquide rouler sur ma joue, tombant de mon œil. Je me réveille, éclairée par.... Un luminaire , mais il m'est pas familier il ressemble à ceux des salles de classe ou des hôpitaux... des hôpitaux ?!
Non ce n'est pas possible. Je dois être en train de rêver. Oui c'est ça. Non puisque la petite larme dû à mon aveuglement éphémère vient de finir sa course sur mon cou et de sécher. Ma tête est lourde et tourne légèrement. Je sens quelque chose m'enflammée littéralement. J'allais tout de même relever ma tête mais je suis terrassé.
Je reprends quelques forces et parvient à me redresser. Ma mâchoire et ma tête me font ressentir intensément leur présence. Je remarque aussi la présence de quelqu'un assis sur une chaise, endormis presque paisiblement.
Alex.
Je ne comprends pas trop, déjà comment je suis arrivé là ? Où Est ma famille ? Et puis la police ? J'avais réussi à les joindre et après ? Mon petit frère et ma mère ?! Je commençais à paniqué. Je sonne une infirmière fait irruption dans la chambre et Alex sursaute en entendant la porte s'ouvrir d'un coup. Puis il me regarde.
L'infirmière fait sortir Alex, s'occupe de moi, m'annonce que ma mère est dans le coma, mon petit frère chez une tante et mon beau père en garde à vue, je vais aussi avoir la visite de la police. Certaine chose reste très sombre dans cette affaire et il faudrait que je les aide à comprendre... et puis c'est moi qui les ai appelés. Sympa le réveil, vachement sympa.
L'infirmière s'en va l'air de rien. Comme si cela ne l'avait pas choquée. Après tout elle avait dû voir mon adresse et donc trouver cela "compréhensible" voir normal. Je me demande la police a mis combien de temps à arriver ? J'aurais dû commander des pizzas au même moment et chronométré parce que je suis sûre que le livreur serait arrivé avant. Je souris à cette pensée.
Je me lève avec un peu de difficulté attrape mon gilet, l'enfile, et me dirige vers la porte. Alex rentre à cet instant, le regard noir.
-"Tu comptes aller où ?!", Me lance-t-il violemment .
-"voir ma mère" dis-je.
Je serre les dents et les poings en pensant à elle. Alex me regarde compréhensif, m'attrape doucement par les hanches et me regarde droit dans les yeux. Je le regarde insensiblement, il comprend que ce n'est pas le moment de parler de sentiments, d'ailleurs je crois que je n'en ai plus. Il m'aide à aller jusque dans la chambre à ma mère, me propose d'y aller aussi avec moi. Je refuse, je devais y aller seule.
Elle est là, reliée à divers machines, inconsciente, amoché très salement au niveau du visage, les bras couverts d'hématomes. Je la regarde, je devrais pleurer mais je n'y arrive pas. Je me retourne et met un coup de poing dans la porte.
Comme par hasard c'était une porte vitrée, la vitre de celle-ci explose, elle n'était pas très rigide de toute manière et ma main est couverte de sang, mon sang. Je ne regarde même pas ma main, et reste comme sa un long moment à la fixé (la porte). La haine montait en moi. Tant que je ne l'aurais pas laisser pleinement s'exprimer je n'irais pas mieux. Je me retourne vers ma mère, la contemple et lui dis "je suis désolée. Désolé maman. J'aurais dû agir plutôt. Mais Il n'est pas trop tard, c'était moins une. Je te promets qu'il ne nous fera plus jamais de mal maman. Je te le promets", je lui fais un bisou sur le front et je m'en vais.
Alex intercepte une infirmière avec rage et lui ordonne de me soigner. Je me retrouve avec un Jolie pansement. Par chance je ne me suis rien casser. Je pourrais rentrer chez moi dès demain, après être passé au commissariat pour témoigné et porter plainte, sans oublier la merveilleuse confrontation que j'aurais aussi avec boule de graisse.
Il me fallait des preuves pour être sûre de le faire tomber, de m'en débarrassée même si ce ne serait que temporaire. J'ai alors pensé à "sa source de lumière" stocké dans le garage et dans sa voiture. Il devait aussi y'en avoir dans ses poches de vestes qui traînait à la maison. Je n'imagine même pas dans quel état elle était d'ailleurs. Enfin si, sa devait être le chaos total. A côté de ça la fin du monde devait être, excusez-moi du terme, "de la gnognotte".
Je retourne dans ma chambre et tente de me vider l'esprit mais je n'y arrivais pas. La haine me consumait pleinement, j'avais envie de tout exploser autour de moi. J'étais assise calmement, l'air sereine, mais dans ma tête c'était l'anarchie. En quelques instant les ténèbres avait pris le dessus sur mon existence, à quoi bon lutter ? "Tu sais très bien que ta place est de l'autre côté, alors cède et tout va s'arranger"
Alex me regardait.
- "Je reviendrait te chercher demain, repose toi ! ", dit-il avant de fermer la porte derrière lui.
Me reposer ? Ahah. Me reposé ! A présent plus rien ne comptait. Je passe mon bac et je m'arrête là. Mon frère restera chez ma tante, le temps que ma mère aille mieux. Ensuite ils vivront ailleurs, tous les deux. Je vais juste faire en sorte qu'ils ne manquent de rien. C'est mieux ainsi.
Mon plan prenait forme. Ce qui venait de se passer avait provoqué en moi une sorte.... De... d'électrochoc !
Ça ne sert à rien de suivre les règles d'un système pour s'y conformer alors que la conformité est une plaie.
C'était totalement inutile, stupide et naïf de ma part de croire que les choses allaient s'arranger grâce à une force quelconque. Le seul moyen de bouger les choses, c'est d'agir !
"La religion est l'opium du peuple" ..."tout est possible"
... mnh la philo allait me manquer. Mais d'un autre côté cela m'a ouvert l'esprit.
"Tu as changé Alyah!" ,
non .
J'ai évolué.
*****
NA : Ceci est l'avant dernière partie de ma "première œuvre". J'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à commenter surtout 😉 en attendant une possible suite je vous dévoile déjà le titre de ma deuxième œuvre que je publierais prochainement : Une évolution
Publier le 10 février 2017
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Une révélation
Short Story"Une révélation" en théologie, c'est lorque Dieu sème des petits éléments tout autour de nous, puis ils s'assemblent comme les pieces d'un puzzle grâce à la force de notre esprit, et ne forment plus qu'un seul élément : un message sur notre destinée...