Quelques jours plus tard, plongée dans mes pensées, j'avais tout compris, c'était une révélation, tout avant un sens nouveau à présent ! La société, prônant la richesse qui apporte aux hommes des femmes esclaves, ces gens qui pour devenir riches, ne se donnent plus la peine d'être honnêtes, volent, fraudent, commettent des délits et vendent des choses illicites.
Pour pouvoir s'amuser, il faut de l'argent, prôner la société de consommation, en prenant part à la consommation ostentatoire alors que ces choses sont totalement inutiles pour la plupart d'entre nous, à quoi bon ? Et pour ces choses-là, on s'entre-tue, quitte à enrôler sa propre famille et à la faire souffrir jusqu'à en payer le prix fort... J'étais égarée dans l'abîme le plus profond, qui puisse exister : la faible nature de l'Homme.
Aujourd'hui je resplendis, tel un phénix volant vers la lumière, salué par les anges du firmament. J'avais tout raconter, tout Dans les moindres détails, jusqu'à épuisement à la police lors de l'interrogatoire !
La bête humaine démentis, un policier jette alors une de ses vestes au sol, que nous avions pris à l'appartement lors de la perquisition à laquelle j'avais assister, il sombra dans un excès de rage ! J'ordonne aux policiers de la fouiller, un petit sachet de poudre blanche et de quoi se rouler un bon joint... il était pris "La main dans le sac", piqué ou plutôt poignardé dans son amour propre, pris à son propre jeu ! J'avais même déclarer à la police où se trouvait son stock, dans notre garage et dans les trois voitures lui appartenant garées à quelques pâtés de maisons du quartier ... Je me suis ensuite effondrée, littéralement épuisée, vidée de mon énergie mais au moins j'étais enfin libéré des chaînes infernales qui m'entravaient dans l'abîme de son âme qui me réservait un bien triste destin si je n'avais pas agi.
Aujourd'hui, je suis revenue à moi tranquillement. J'ai ouvert les yeux d'un coup et les ai refermés immédiatement. La lumière dujour m'avait aveuglée, j'avais senti quelque chose de liquide, descendre de mon œil et ruisseler sur ma joue, comme tous les jours quand j'oublie de fermer les volets. Je reste immobile un instant et contemple, la lumière issue du soleil qui m'avait tant manquée autrefois, elle était devenue banale à mes yeux. La lumière de mon esprit était la seule importante désormais, j'étais enfin libre ou presque... Je me réveille aux côtés de John, le frère d'Alex. Oui beaucoup de choses ont eu lieu depuis ma révélation. Pour vous résumez le tout, ma mère et mon frère ont quitté la ville. Ils vivent quelque part en Picardie. J'ai quitté le domicile familial peu de temps après ces évènements et j'ai commencé à travailler "de l'autre côté". Mon travail est plus ou moins contraignant mais tellement gratifiant. Je suis indépendante, fixe moi-même le prix "des services" que je rends. D'ailleurs je suis très demandé, et ceux qui m'engagent sont de très bons employeurs. Comme je fais bien mon job, tout le monde est content. Je voyage et je gagne beaucoup.
Avec le temps, Alex et moi, nous nous sommes révélés différents et non complémentaire, alors nous nous sommes séparés, et je suis en couple avec son frère, plus séduisant, plus proche de moi en âge, et plus ambitieux. Il a tout pour plaire. Je m'assois au bord du lit, m'habille avec un peu de difficulté, la nuit avait été courte. Oui, j'ai délaissé us et coutumes de mon ancienne vie. Je suis libre, contrôle ma vie et aucune barrière ne m'est imposée, si ce n'estcelles imposées par ma propre conscience.
Je revêts un jogging pas trop près du corps, noir, avec un pull à capuche de même nuance. Je m'attache les cheveux.
-« Tu es sûre de vouloir aller jusqu'au bout ? » me lance John.
- « Certaine ! Tiens-toi prêt, on n'a pas beaucoup de temps, ça ne change rien à nos habitudes donc évidemment que j'irais jusqu'au bout. » m'exclamais-je tout sourire.
Il me tend mon arme, je la cache soigneusement sur moi et nous partons. Dans la voiture, j'ai confiance en moi. Je n'en suis pas à mon coup d'essai, on peut même dire que je suis une professionnel, et puis c'est mon job. Nous arrivons au lieu de rendez-vous, je descends de la voiture avec John et nous rentrons dans cette maison, qui avait l'air banale mais ne l'est pas en réalité.
Direction la cave, les hommes avaient déjà fait le gros du boulot... et là, je le vois dans la pénombre de cette cave : Boule de graisse, il allait enfin payer. Il était déjà salement amoché.
Pour les autres, je n'avais eu aucun remords, aucune peine, que ce soit dans des conditions similaires ou plus dangereuses, comme la fois où j'avais fait cela en pleine rue. Pour lui, c'est pire ! Je n'ai vraiment aucune pitié. Je devais avoir aucune pitié pour lui et je voulais me rendre justice toute seule ; la haine avait pris le dessus sur mon cœur, s'il m'en restait un même.
J'enlève le sac qu'il avait sur la tête et lui lance un sourire angélique. Je dégaine mon arme, tire une balle dans sa jambe d'abord, son ventre ensuite, regarde son sang se déverser quelques instants, il m'implore du regard pour que j'arrête et me demande finalement de m'arrêter alors que lui meme sait que c'est inutile, il connait ma réputation. Je le regarde et sourie, le regard impassible. Enfin je lui mets trois balles deux au niveau du thorax et une en pleine tête. J'avais tellement rêver de cet instant, le voir se réaliser enfin était tout simplement jouissif.
Les trois balles successives le font tomber en arrière. Je sors de la pièce légère, sous le regard approbateur de John, on échange toujours se regard spécial après une mission accomplit mais là je pense que dans le mien il y avait une légère étincelle lubrique qui devait danser la samba dans mes pupilles. Enfin !
Il était mort, je l'avais tué ! Je quitte cette cave sombre en ordonnant aux hommes de me nettoyer tout cela au plus vite. La lumière du jour me brûle la rétine lorsque j'arrive dans le jardin pour allumer ma cigarette, mais elle n'atteindra plus jamais mon âme pensais-je insensiblement. J'ai délaissé le chemin de la clarté pour le chemin le plus sombre qui existe, selon John.
Pour moi, mon esprit n'a jamais été aussi éclairé qu'après ma vengeance. J'étais libre, heureuse et épanouie, grâce à la révélation.
N.A : voilà c'est la fin de ma première œuvre j'espère que vous l'avez aimez et n'hésitez pas à commenté 😉 publier le 12 février 2017
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Une révélation
Short Story"Une révélation" en théologie, c'est lorque Dieu sème des petits éléments tout autour de nous, puis ils s'assemblent comme les pieces d'un puzzle grâce à la force de notre esprit, et ne forment plus qu'un seul élément : un message sur notre destinée...