CHAPITRE 22

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KEN

Je vois que Nina est revenue et je pense qu'elle fait baver tous les hommes de la salle. Je me dirige vers elle, j'embrasse sa joue, son cou.

Nina : Ken casse-toi, dit-elle froidement en se raidissant.

Moi : Je suis venu m'excuser.

Je devine qu'elle lève les yeux au ciel.

Moi : Je veux que tu saches que je n'ai pas pensé une seconde ce que j'ai dit ce matin, en plus c'est faux.

Nina : Pourquoi tu l'as dit alors?

Je souris contre sa peau avant d'embrasser son cou à nouveau. Je la sens se tendre encore, mais cette fois, ce n'est pas parce qu'elle est énervée contre moi. Je la retourne pour qu'elle me regarde et en profite pour caresser son dos nu du bout de mes doigts.

Moi : Parce que j'aime te faire sortir de tes gonds. Je pensais pas que t'allais me jeter un couteau dessus.

Nina : Tu croyais quoi? Que j'allais te laisser me traiter de salope?!

Moi : Je m'attendais pas à ça. Tu sais je ne traite pas les femmes aussi mal d'habitude, c'est juste que je savais que tu étais là et que j'aime t'énerver.

Nina : T'es sérieux?

Sa vois devient plus aiguë alors que j'effleure ses fesses par-dessus le fin tissu de sa robe. Je sens sa respiration s'accélérer, sa poitrine se soulève et se rabaisse à l'image de la mienne. Son regard emplit de désir planté dans le mien menace de me faire perdre pied. Cette femme peut faire ce qu'elle veut de moi, pourvu qu'elle ne s'en rende jamais compte...

Elle attrape mes mains.

Nina : Ken.

Je ne l'écoute pas, garde ses mains dans les miennes et embrasse son cou.

Moi : Dis-moi que t'en as pas envie, Nina.

Nina ; Je te déteste, tu le sais j'espère?

Moi : Tu me désires, je te rends folle et c'est pour ça que tu me détestes.

Nina : T'as trop la confiance c'est ouf. Si je te déteste, c'est parce que tu me fais sans cesse sortir de mes gonds.

Moi : Pourtant tu me confies tout, plus de choses qu'à ta propre sœur.

Nina : Ma sœur je la protège, j'ai pas envie qu'elle sache tout ça. Toi je m'en fous.

Moi : Ta sœur OK mais les autres gars? Tu as passé les détails et tu as oublié une partie de ton histoire que tu m'as raconté à moi.

Nina : Je voulais pas raconter les détails sordides devant tout le monde.

Moi : Alors que devant moi...?

Nina : J'étais faible à ce moment-là OK? Faible et à bout.

Moi : Pourquoi tu n'admets pas la réalité?

Nina : C'est ça la réalité.

Moi : Nin...

Nina : Tais-toi.

Ses yeux sont tellement expressifs que je lis en elle comme dans un livre ouvert. Et en ce moment, je vois qu'elle panique.

Elle me prend par la main et m'entraîne dans une chambre. Elle défait sa robe qui tombe à ses pieds et elle dégage ses pieds de ses talons hauts. Elle s'avance vers moi et me déshabille en me fixant droit dans les yeux. Je la plaque contre le mur et l'embrasse sauvagement, elle intensifie le baiser tout en faisant glisser ses mains le long de mon corps, puis elle empoigne mon membre et fait des vas et viens. Je gémis contre ses lèvres tandis que mes mains vont à la découverte de ce corps qu'elles connaissent déjà par cœur. Je sais exactement où la toucher pour la faire s'envoler. J'embrasse son cou, ses seins, son ventre, elle a la peau douce à rendre fou n'importe quel homme et son parfum envoûtant de fleurs et d'amande n'arrange rien. Je suis désarmé face à cette femme qui en ce moment même enroule ses jambes autour de ma taille.

- Ken, gémit-elle

Moi : Tu es sûre Nina?

Nina : Si tu le fais pas, je te tue.

Une vraie tigresse, d'autant plus que ses ongles se plantent dans ma peau et me griffent le dos. Le contact de sa peau et de la mienne nous électrise, c'est indéniable. Je dirige mon sexe vers sa fente et la caresse légèrement avant d'entrer en un seul coup de rein sec ce qui la fait gémir de plaisir. Ses jambes resserrent leur étreinte autour de moi afin de me faire entrer plus profondément en elle. Ses yeux se révulsent et elle crie mon nom, mes coups de reins se font plus intenses et sont complétés par ses hanches qui ondulent et je hurle son nom quand je finis par jouir en elle.


Let The Past Go // K.S.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant