A corriger

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Quant à Feliciano, il tentait de calmer ses tremblements après avoir pleuré toutes les larmes de son corps. Le brun se leva et regarda la porte, tentant de se donner soi-même de l'assurance. Ce fus les yeux gonflés et rougis par les frottements et les larmes ainsi que les joues rosies qu'il tourna le verrou. L'Italien poussa la porte, fit un tour à la cuisine pour y récupérer de vieux torchons puis retourna dans la salle d'eau. Il enveloppa le chaton sans vie dans les torchons, la gorge nouée, puis le pris.

Il alla dans le cabanon qui se trouvait dans le petit jardin de la terrasse, il prit une pelle dans le cabanon. Et, c'est ainsi qu'au milieu de la nuit, Feliciano retourna au parc. Arrivé dans la pelouse, il s'agenouilla face a un arbre de devant la foret et posa soigneusement le "cercueil" sur le côté. Il se releva et commença a creuser, lorsqu'il estima que le trou qu'il venait de creuser était assez profond, il y plaça le cadavre enveloppé de tissu et reboucha le trou.

Lorsque Feliciano eu fini, il se redressa et alla s'asseoir sur un banc du parc. Il poussa un soupir, il trouvait toujours injuste que la vie puisse être arrachée si facilement. Cependant, après les heures de réflexion -ce qui ne lui ressemble d'ailleurs pas- qu'il a passé dans la salle de bain, il avait bien compris que jamais personne ne pourra rien changer a cela.

Le brun contempla le ciel, les étoiles n'étaient pas cachées par les nuages de pollution habituels ce soir là. Cet infini noir parsemé d'innombrables lumières blanches l'a toujours fait rêvé. Le rêve du petit garçon qu'il était, c'était d'aller dans l'espace. Ce "lieu" qui avait toujours été pour lui une énorme source d'émerveillement , qui avait éveillé en lui une envie sans fin, qui faisait briller ses yeux d'intrigue et de passion.

Finalement, la fatigue qui brûlait ses yeux encore rouges le força à rentrer à l'appartement. Il ouvrit la porte et ferma a clef après lui. Feliciano alla reposer la pelle a présent pleine de terre dans le cabanon puis passa dans la chambre, il éteignit la télé que Ludwig avait laissé allumée et alla récupérer son pyjama. Le jeune Italien s'avanca vers son lit avec prudence, ne voulant pas réveiller son colocataire blond qui semblait être dans les bras de Morphée. Puis il alla dans la salle de bain, il tourna le verrou et ôta ses vêtement avant d'entrer dans la douche.

Cette rapide douche le détendit après la rude journée qu'il venait de vivre. Perdu dans le plus profond de ses pensées, il sorti de la douche, enfila un sous-vêtement et une chemise de nuit qui lui servait de pyjama puis retourna dans la pièce d'à côté. Il se laissa tomber sur son lit qui ne fit pas un bruit malgré l'action de Feliciano. Le brun se tourna et retourna durant toute la nuit, mais le sommeil refusait de se manifester.

Allongé sur son flanc gauche, face a son mur, Feliciano entendait la forte et régulière respiration de Ludwig. L'Italien savait que le lit de son amis grincais, contrairement au sien, mais malgré celà, à chaque mouvement du blond, Feliciano sursautait. Puis soudain, la respiration de Ludwig se fit plus calme, le brun l'entendit bouger par le bruit du drap se froissant sous son poids accompagné du claquement des lattes du lit. L'Italien fit mine de dormir mais gardait l'oreille tendue, intriguée par les actions de son colocataire. Le planché craqua de plus en plus proche du lit du plus jeune qui compris que Ludwig approchait. Lorsqu'il senti le souffle du blond sur ses cheveux, il senti son estomac se froisser. Pourquoi une telle réaction ? Pourquoi cacher le fait qu'il était réveillé ? Il ne savait pas vraiment lui même pourquoi, mais il ne fit rien. Puis la voix grave de l'Allemand resona dans ses oreilles.

« Excuse moi, j'aurais aimé te soutenir plus amplement aujourd'hui. »

Puis le plus grand posa sa tête contre celle de Feliciano un instant, qui parut une éternité pour ce dernier, avant de se relever et retourner se coucher. Après ca, Feliciano ne tarda à s'endormir.

Ce fut sans raison particulière que le jeune à la mèche rebelle se réveilla. Rien ne semblait avoir troublé son sommeil; il était à présent en pleine forme, prêt à faire face aux épreuves de la journée. Il se sorti de son lit avec l'habilité d'un manchot unijambiste et descendit dans la salle principale. Lorsqu'il passa arriva devant le canapé, il jeta un œil à l'heure, 12h27. C'était au final certainement un appel de faim provenant de son ventre qui l'avait réveillé.
Puis l'Allemand qui ne semblait pas s'être plaqué les cheveux en arrière, comme à son habitude, sorti de la cuisine avec une assiette de spaghettis à la main.

« Bonjour Feliciano, je comptais justement monter te réveiller. » fit-il simplement en posant l'assiette sur la table de la pièce, sans même esquisser un sourire. Feliciano hocha la tête en signe de salut et leva les mains au ciel lorsqu'il vit le contenu de la soucoupe de verre, braillant son fameux cri proverbiale.

« PASTAAAAAA! »



/Ne sera jamais achevé/

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 23, 2020 ⏰

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[GerIta] r.i.p. le p'tit chatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant