Après plusieurs mercredi après-midi passé devant mon chevalet à faire des sujets aux crayons de pastel pour commencé la maîtrise de la perspective, de l'estompe de la couleur pour donner plus ou moins de la profondeur au sujet qui nous été proposé. J'allais passé une nouvelle étape.
Un après-midi, notre professeur (car tous, nous la considérions comme tel et non comme une intervenante de la mairie), nous proposa un nouveau sujet et une nouvelle technique : le fusain et le masque mortuaire du célèbre Ludwig Von Beethoven.
En voyant le visage posé sur son chevalet, nous regardant de toute sa gravité. Je me demande si j'allais le réussir. Je commença donc à posé ma perspective sur mon support, tout en le fixant profondément . Plus, je le croqué, plus je le regardé, plus l'impression qu'il me parlé sans bouger se faisait ressentir.
Je mis deux bonnes heures pour le finir entièrement et fut fier du résultat. Un coup de fixateur sur son visage grave au fusain et je pus le remisé avec les autres modèles de plâtre.
Aaaaaaah... Cette remise !!! Endroit fermé, exigu, éclairé seulement par une simple ampoule sans abat-jour et oscillante au moindre courant d'air. Cet endroit avait une emprise sur moi. Quand je rentre à chaques fois dans cette antre parsemée de tous ces visages et de membres fait de plâtre blanc et de poussière.
Tous passèrent sous mon crayon au fil du temps sans exceptions au fil de ces années dans ce cours. Je vivais de grands moments enrichissants à chaques séances.
Puis un jour, notre "professeur" dut abandonnée ces tendres élèves pour une retraite bien méritée. La nouvelle nous tomba dessus à la fin du cours. Qui allions nous avoir ? Sera-t-il ou elle aussi bien que notre "professeur"? Comment sera-t-il physiquement ? pédagogiquement ?. Nous allions le savoir très vite à la prochaine séance.Le mercredi suivant, nous le vimes. Il finissait d'installé les derniers chevalets. C'était un homme, grand, mince et brun avec une barbe bien fourni. À notre arrivée, il nous accueilla avec son plus beau sourire et se présenta.
- "Bonjour à tous et toutes. Je suis votre nouveau professeur de dessins. Je me prénomme C... . Prenez place chacuns derrière un chevalet. Je viendrai vous voir un par un. Si vous avez un sujet de dessin que vous voulez faire, n'hésitez pas une seconde. Je serais là pour vous guidez en cas de soucis. Je sais que beaucoup d'entre-vous ont beaucoup de capacités et risqueront de me surprendre."
À ces mots, nous nous dirigeâmes tous vers nos places. Dans ma poche, j'avais une image que on trouvé dans les grandes barres de chocolat NESTLE (pour les anciens qui ont connu. Celles avec la tête de félin dessus et patchwork de photos que on risquait de trouver avec la barre). Celle-ci représentait une "vierge à l'enfant". L'image faisait 5 cm sur 7 cm... C'était vraiment petit. Mais le défi en valait la chandelle. Je la mise à l'angle gauche de ma grande feuille de "raisin" et commença l'ouvrage par la perspective. C... s'approcha enfin de mon chevalet alors que j'étais en pleine concentration.
-"Bonjour, comment t'appel-tu ?"
-"P...".
-"Enchanté, P... . Cela fais longtemps que tu viens au cours de dessin ?".
-" Ça fait deux ans, Mon... C...".
C... sourit.
-" Et que me propose-tu comme sujet, aujourd'hui ?".
-"Je voudrais faire cette image...".
(Perplexe, C... regarda mon image et me dit...".
-"Pourquoi pas !! Mais tu as vu comme l'image est petite par rapport à ta feuille. Tu pense y arriver ?".
-" Je pense... ".
-"Alors, vas-y. Et si tu as besoin de conseils n'hésite pas à m'appeler".
À ces mots, je me replonge dans mon dessin.
Les minutes s'ecoulerent et mon œuvre prenait enfin fin. C'est à ce moment-la que C... se rapprocha de ma place. Il marqua un temps d'arrêt à première vue quelque chose le troublé. Je me retourne et lui demande en voyant ça tête.
-"Quelque chose ne va pas, C... ?".
-"Comment dire... C'est la première fois que je vois ca..."
-"Ah bon ? Et quoi... ??"
-"Tu as une mémoire photographique. Tu réussis à me faire de l'infiniment petit, de l'infiniment grand et sans omettre un seul détails... Tu as vrai don. Promet-moi de l'utiliser."
A ces mots, C... se retournera vers un autre élève.
Mon dessin achevé. Je le "fixa" et attendis la fin du cours...
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Un dessin...un crayon
De Tododepuis mon plus jeune âge, j'ai un ami qui m'est fidèle. Il retranscrit mes émotions, mes désirs, mes rêves sans ne jamais faiblir. il se prénomme... crayon. Il a plusieurs noms, et tel un caméléon. Il devient "bois", "sanguine", "fusain", "stylo"...