Chapitre 92

119 13 18
                                    

Ed Sheeran - Happier

~•~

Bonne lecture. (: x

~•~

Vendredi 11 juin.

Pdv Ivy Jacskon.

Aujourd'hui, c'était mon premier jour dans la nouvelle agence. Tout était nouveau pour moi, je venais d'emménager dans mon nouvel appartement, qui était peut-être un peu plus grand que celui que j'avais à New York. Disons que c'était un logement de transition : dès que j'allais avoir les moyens, je m'en achèterai un nouveau, plus grand et qui me convient mieux, quelque chose de plus personnel, qui me fasse me sentir chez moi.
J'allais m'habituer à cette nouvelle vie, il me fallait juste du temps. C'était ce que je me répétais depuis deux jours.

Je n'avais pas entendu parler d'Harry depuis qu'il était venu à l'hôtel. Peut-être qu'il attendait mon message, et peut-être que je ne lui en envoyais pas parce que je ne voulais pas faire face à la réalité, à lui. Je ne voulais pas lui dire. Comment allait-it réagir ? Et si je n'étais plus capable de contrôler la situation ?

Je sortis donc de mon appartement et sonnai à la porte d'en face, qui donnait sur l'appartement de Mélissa : c'était ça, l'avantage d'avoir un logement de fonction. Elle ouvrit peu de temps après, entièrement prête à entamer ce premier jour.

"Alors, comment tu te sens ? Me demanda-t-elle.
- Je ne sais pas trop...Je sais que ça va être génial d'être à Londres, que ça va nous faire de nouvelles expériences, mais j'ai besoin de temps pour m'y habituer.
- Je pense que tu t'y habitueras facilement, je te connais : t'es plutôt forte psychologiquement."

Je haussai les épaules et on se mit en route. L'agence était juste à côté des appartements. Après quelques minutes de marche, on monta les larges marches qui menaient au bâtiment qui surplombait le quartier, puis on poussa la porte. Si le bâtiment était très différent de celui de Boston. Celui-ci était d'une architecure plus ancienne, plus classique. Les moulures au plafond reflétaient un travail minutieux et millimétré. J'étais d'autant plus impressionnée par le lieu. Si l'architecture différait, l'ambiance, elle, était la même : tout le monde s'activait pour effectuer leurs tâches, tout le monde était pressé. Tout était impressionnant, intimidant. Je me sentais toute petite par rapport à tout ce travail et cette organisation.

"Mademoiselle Jackson ! Entendis-je."

Je me retournai et aperçus Daniel, qui marchait d'un pas décidé vers nous.

"Mélissa, salua-t-il."

Il regarda mon amie, puis ses yeux se posèrent sur moi :

"Est-ce que vous avez déjà visité les lieux ?
- Non, on vient juste d'arriver...
- Très bien, je vous fait visiter alors, annonça-t-il.
- Est-ce que...
- Mélissa, Déborah t'attends dans la pièce d'à côté."

Daniel coupa Mélissa immédiatement. Son visage se décomposa et je ne comprenais pas : elle qui avait été très encourageante sur ma possible relation avec Daniel, pourquoi était-elle aussi réticente à me laisser seule avec lui ? Ça ne m'enchantait pas non plus, mais elle, elle n'aurait pas dû être sur la réserve. Qu'est-ce qu'elle cachait ?
Daniel me demanda de le suivre et il me fit visiter les bureaux, les vestiaires, et beaucoup d'autres pièces. C'était tellement grand que je me demandais si j'arriverai à me repérer.

"Alors, qu'est-ce que vous en pensez ? Me demanda-t-il.
- C'est...grand."

Il rit et me regarda dans les yeux, avec insistance.

UmbrellaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant