GREENTOWN

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Ouf! Ce n'était que Paul... enfin il m'a quand même demandé pourquoi j'avais quitter mon poste aussi tôt hier, bien sûr je lui ait raconter que je ne savais plus à quelle heure je terminait mon service. Il m'a regardé bizarrement, m'a rappelé que je finissait à 6 du mat' et est reparti.

J'ai faillit sauter de joie en entrant dans l'usine puis je me suis souvenue de l'atrocité que j'ai vu hier soir et je me suis calmée.

Alors que j'arpente les couloirs, je me rends compte que je ne trouve plus l'endroit d'où les cris venaient la veille. Je part dans le sens inverse, me retourne et à la sortie d'une courbe je me retrouve en face d'un escalier (que je n'avais jamais vu avant!).

Je ne comprends plus ce bâtiment, on dirait que je ne suis plus au même endroit qu'hier pourtant je suis sûre d'être passée par la même entrée.
Ce n'est pas possible!
Je ne suis pas folle!
Il y a quelque chose qui cloche...

Je suis en pleine réflexion sur la marche à suivre:
- prendre un escalier inconnu mais qui pourrait m'aider dans mon enquête,
- retourner sur mon chemin et risquer de me perdre,
- crier à l'aide (alors que je suis seule dans le bâtiment).

Je décide de monter cet escalier dont l'éclairage des marches est d'un bleu étrange, qui me rappelle les yeux de cette femme bizarre au Greenjob.

Arrivée à l'étage j'ai l'impression de perdre la tête, il est en tout point similaire au couloir que je viens de quitter. Je commence à en avoir vraiment marre.
Qu'est ce qui m'a pris d'accepter ce job? Pourquoi je me suis mise dans une galère pareille?

En plus ce couloir dégage une odeur de produit chimique qui monte à la tête. D'un coup j'entends un râle, sans écouter les voix dans ma tête qui me hurlent de faire demi tour je fonce vers la source de ce bruit.

Soudain, mes pensées mettent du temps à venir, je me sens extrêmement lourde, tellement que je n'arrive même plus à lever les jambes et je reste clouer au sol. C'est comme si je m'endormais, je n'ai même plus peur, je me détend...

Je quitte l'état de conscience.