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J'étais tellement stressée que j'avais fais une nuit blanche. Le soleil était déjà levé depuis... en fait je crois que j'ai perdu la notion du temps, quand des bruits de talon me firent sursauter. D'ailleurs je restais bouche bée devant la personne qui venait d'arriver.

''- Vous vous souvenez de moi Néréa? Vous savez c'est moi qui vous ait donner cette emploi et ce n'était pas un hasard. Mais arrêtons de parler du passé et dirigeons nous vers le futur.''

Je ne pû qu'acquiescer à ses paroles. Ensuite elle me détacha tout en continuant son babillage superficiel mais je ne l'écoutait plus, tout se passait comme dans un rêve ou plutôt un cauchemar.

Je pris du temps à me lever car j'avais passé toute la nuit sur une chaise totalement inconfortable et les soupirs intempestifs de mon interlocutrice ne manquaient pas de me faire comprendre son agacement. Bien sûr je ne fis pas le moindre effort et pris le plus de temps possible.

Enfin elle nous emmena devant une partie de mur blanche et lisse. Je vis qu'il n'y avait pas de trace en forme de demi-cercle par terre et cela m'intriga. De plus la mystérieuse femme, qui ne m'avait toujours pas dit son nom, semblait chercher un moyen de passer.

Au bout de quelques minutes je commençais à m'ennuyer et à me dire quelle ne devait pas avoir l'habitude de venir ici. Quand soudain une idée jaillit dans ma tête. Je dirais même plus, une lueur d'espoir.

Elle était seule, j'étais détachée.
Elle était de dos, je pouvais la prendre par surprise. En outre elle ne faisait pas attention à moi et concentrait toute son énergie sur ce mur visiblement sans importance.

Alors sans attendre et en poussant un cri de guerre pas très glorieux, je lui sautais dessus. Accrochée à ses épaules, je commençais à la griffer et à lui tirer les cheveux. Elle lança un cri beaucoup plus effrayant que le mien et avec je ne sais quelle force je me retrouvai par terre alors que quelques secondes plutôt j'étais en position de force. Mon dos avait pris un sacré coup mais l'adrénaline me permettais encore de me relever. Plus rapide que tout a l'heure je me préparais déjà à une seconde attaque. Malheureusement elle avait repris ses esprits beaucoup plus vite que moi et elle me mit son poing dans le nez. Je me reculait contre le mur (le plus loin possible d'elle) en tenant mon nez qui commençait à saigner.

Quand d'un coup à l'autre bout de la pièce une voix se fit entendre:

''- Mélania! Calmez-vous, enfin. Est-ce ainsi que je vous ait appris à traiter les invités? De plus vous auriez dû me l'amener depuis longtemps et là je vous retrouve en train de... de vous battre... et puis cette jeune femme qui est détachée. Franchement je vous pensais plus professionnelle et... intelligente.''

A cette dernière remarque Mélania se raidit. Personnellement je préférais ne prendre aucun partie parce que cela aurait été comme choisir entre la peste et le choléra. Cependant on pouvait très bien voir la relation de force qui les liait.

Mon adversaire se retourna et répondit les dents serrées:

''- Administrateur, je suis vous prie de ne pas abuser de votre pouvoir car même si  je dois vous obéir, je ne supportais plus aucune humiliation de votre part.

- Mais calmez-vous, cette humiliation ne vient pas de moi. Il planta son regard dans le mien tout en souriant. Cela vient d'elle.''

Mélania se tourna vers moi et me lança un regard plein de lassitude ce qui me désarçonna puis son regard redevint dur et elle se détourna.

Ensuite je fus rattachée et nous sortîmes de la pièce.

Sur le coup je m'arrêtais tellement j'étais estomaquée. Nous étions sur une passerelle qui semblait faire le tour du bureau. En dessous de nous un gigantesque laboratoire où fourmilliaient nombres de scientifiques.

GREENTOWNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant