Le vent soufflait légèrement dans les cheveux de James, une jeune femme riait. Elle était belle et sa présence le réconfortait, il se sentait en sécurité. Elle pénétra dans une petite librairie le tirant par la main, quand soudain un énorme vacarme la fit disparaître.James se réveilla en sursaut, se précipitant sur son téléphone.
-Allô ?
James n'obtenu aucune réponse, et plus il insistait, plus la pression montait en lui. Il sentait qu'il y avait quelqu'un au bout du fil, il pouvait entendre le son de sa respiration, mais personne ne parlait.
-C'est quand même fou comme les gens sont malpolis ! S'exclama-il définitivement réveillé.
Il ne s'attarda cependant pas longtemps sur cet événement pour le moins étrange, et repensa à son rêve. Un étrange pressentiment parcourra son esprit, il avait déjà fait ce rêve, il en était persuadé, mais quand ?Plus il y pensait, plus celui-ci devenait vague dans son esprit, un peu comme une sensation de déjà-vu, plus nous y pensons, moins celle-ci a de sens. Sa réflexion s'arrêta brusquement, lorsqu'il vit les chiffres indiqués sur la petite horloge, accrochée à la tapisserie de sa chambre.
-Bon dieux ! Ma réunion est dans à peine dix minutes ! Je n'aurai jamais le temps de me préparer et de traverser toute la ville à cette allure ! S'exclama-t-il en tentant d'accrocher sa cravate avec rigueur.
Une fois prêt, James sorti de son appartement, se préparant à courir un marathon, quand il la vit. Il reconnut la jeune femme de son rêve, elle semblait avoir vieilli, mais c'était bien elle, traversant d'un pas rapide la rue d'en face. Elle allait à l'opposé de sa direction, il devait donc choisir entre la suivre, rater sa réunion et prendre le risque d'être renvoyé, ou bien la laisser partir et ne jamais connaître les réponses à ces questions ?James regarda le sommet de son entreprise, dominant la rue entière, et lui tourna le dos. Il regrettait déjà son geste, mais son regard était comme envoûté par cette mystérieuse inconnue. Elle semblait pressée à tel point qu'il crut de nombreuses fois avoir perdu sa trace, quand il l'aperçu soudain entrer dans un grand cabinet d'avocats. Il passa la porte en verre coulissant et s'apprêta à lui adresser la parole quand une voix le coupa dans son élan.
-Je suis désolée, monsieur, mais vous ne pouvez pas entrer ici sans vous présenter à l'accueil. Dit une voix féminine très aimable.
James se tourna vers elle et découvrit une grande blonde très raffinée. Il en déduisit qu'il devait s'agir d'une célèbre entreprise.
-Je n'ais pas de rendez-vous, mais j'en ai juste pour une seconde. Soutint-il l'air pressé.
-Je suis navré, mais je n'ai pas le droit de vous laisser passer sans motif particulier.
Résigné, il fit demi-tour, lui demanda malgré tout si elle connaissait l'identité de la femme qui le précédait.
-Oui bien sûr, c'est elle qui dirige cette entreprise, et ce depuis des années, c'est vraiment un modèle de réussite pour nous tous. Son nom est Mandlin, Thania Mandlin, il me semble.
James eut un soudain vertige a l'annonce de ce nom. Il venait de revoir celle qui l'avait abandonné lorsqu'il avait dix-sept ans, sa mère. Elle avait apparemment gardé le nom de son père, il ne comprit pas pourquoi, mais n'u pas par la force de chercher une explication, cette nouvelle l'émut profondément. Il fut soudain pris d'une envie de lui parler, de rattraper le temps perdu, de trouver les réponses à ces questions d'enfant abandonné. Quand celle-ci réapparu dans le hale, leurs regards se croisèrent. James ressenti une joie intense, ses yeux se mirent à pétiller face à cette femme dont il avait tant rêvé. Cette soudaine excitation retomba rapidement, laissant place à un trou béant dans son cœur.
-Excusez-moi monsieur, j'aimerais accéder au dossier qui sont devant vous. S'exclama-t-elle froidement.
Elle ne l'avait pas reconnu.
© Une étoile rêveuse, 2017. Tous droits réservés
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Une plume vagabonde
Truyện Ngắn"L'écriture est la peinture de la voix" Voltaire Ecrire c'est laisser libre cour à son imagination, laisser se dessiner de nouveaux paysages sur une page blanche et donner vie à l'impossible. Ecrire c'est de la magie, mais c'est aussi prendre des ri...