Azyran,
Centre du pays Croissant.
Lewis marchait d'un pas décidé vers la salle du Conseil. Il attendait cette réunion depuis plusieurs jours.
Elle était d'une importance capitale.
Enfin une occasion se présentait à lui pour prouver à son père définitivement sa valeur. Ce soir c'était sur, c'était le grand soir, son père aller être fière, fière de son fils, de son travail, de tous qu'il avait accomplit pour en arriver là. Il passait en revue toutes les informations qu'il avait emmagasiné ces dernières semaines pour préparer le Conseil. Triais mentalement celles qu'il utiliserait pour convaincre les Hauts Membres.
Le château des Premiers Hudors était vaste, Lewis pressa le pas. Il ne voulait pas manquer l'heure de sa gloire. Après avoir traversé la longue galerie d'Ivoire il monta raidement le splendide escalier en colimaçon au marches taillées d'un luxueux marbres blancs qui laissait résonner à chacun de ses pas un bruit sourd dans l'immensité du complexe. Arrivé en haut, il déboucha dans un nouveau corridor, ne prêta aucune intention au somptueux meubles de bois précieux qui jonchaient tous le long les tapisseries filées à l'or fin accrochées au mur. Il traversa encore plusieurs pièce et déboucha sur la salle qu'il cherchait. La pièce, majestueuse, était éclairée par plusieurs millier de chandelles. Quand il était encore enfant Lewis s'amusait à les compter, il n'était jamais parvenu au bout du compte.
Aujourd'hui il n'avait plus le temps de pensé à ces fadaises. Il était désormais un membre à par entière du Conseil des Hudors. Et entendait bien démontrer sa place ce soir.
Il traversa la salle et se posta devant le bijou suprême de cette dernière.
La porte de cristal se dressait devant lui.
Paradoxalement, cette ouvrage de maître qu'un simple coup de pied semblait pouvoir faire voler en éclat, lui avait toujours parut impénétrable.
Sertie d'émeraudes et de saphir, les centaines de gravure taillées à même le délicat verre plombé courraient tout au long de la paroi. La porte, tel un rempart, faisait plusieurs mètres de haut et finissait en un splendide arc-bouté, sur lequel était gravé la devise de la Maison Hudors. « Or et Pouvoir ».
Lewis allait pour la première fois de sa vie sauter le pas. Il s'arrêta un instant pour contempler l'ouvrage et pensa à toutes les fois ou il avait tenté d'apercevoir son père lors des conseils à travere cette dernière lorsque elle était entrebâillée.
Il inspira un grand coup et saisit l'anneau pour y frapper deux coups sec ce qui fit chanté le cristal. Le son fit écho dans toute la salle, l'architecte qui l'avait construite il y a des lustres de cela avait travaillé l'acoustique pour que le chant du cristal raisonne dans l'ensemble du complexe. Un instant plus tard qui lui paru une éternité, des bruits de chaîne retentirent et la porte commença à s'ouvrir. Lorsque l'interstice fut assez large pour s'y immiscer, Lewis se faufila par la fente et entra dans la Salle du Conseil.
Comparer à la porte et à l'ensemble du château Lewis, qui jusqu'à présent n'était jamais entré, fut déçu de constater que le Conseil était d'une relative sobriété. De simples chaises de velours et une majestueuse table en chêne vif peuplaient la pièce. Aucun tableau, fresque ou autre signe ostentatoire de richesse ne reposaient sur les murs. L'unique trace de la fortune incommensurable des Hudors résidait dans le trône de cristal en bout de table sur lequel était assis un homme d'un certain age que Lewis connaissait bien. Il avança, sentit les regards se poser sur lui et en frémis d'excitation. Il se dirigea vers le trône et son occupant. L'orfèvre qui avait sculpter la porte était le même que celui qui avait taillé le siège du Premier Conseiller. L'homme fièrement assis dessus lui fit un sourire bienveillant lorsqu'il était enfin arriver à ses coté. Il lui tendit sa main que le jeune homme saisit pour y embrassé une phalange.
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Les trois mondes
FantasyNous sommes esclaves de l'inné et maître de l'acquis (ou peut être est ce l'inverse ?). Ce livre retrace la vie de ceux qui luttent contre cette maxime. La guerre a longtemps meurtrie la vie des hommes en Ankaros. Aujourd'hui le traité de Vencreech...