Moment de partir

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Et là, arrive droit devant ce que je cherchais, la parfaite occasion.Je remercie la mort d'emporter des gens chaque jours, car ainsi, je peu partir sans que l'on me remarque.

Les urgences tombent à point nommé pour que ma fuite soit indétectable.En un instant le couloir du trépas deviens tout aussi vivant qu'une galerie marchande. Je retire discrètement ma perfusion et je sort lentement de mon fauteuil, mes mains tremble, elle ont perdus l'habitude de servir. Mes frêles jambes elles aussi ont du mal a supporter mon corps. J'avance vers la salle de repos, déserte, avec difficulté comme si je venais d'apprendre a marché et j'avait bien raison de m'y diriger , j'y trouve tout ce qui peut me permettre de m'habiller un minimum. Trench , bonnet, écharpe. Je fouille encore et trouve des bottes a talons qui sont , certes un peu petite,mais je ne suis pas en position de faire la difficile. Parfait pour me couvrir en attendant de trouver mieux, dans les poches de ce manteau je trouves le porte-feuille de cette personne. c'est une infirmière qui passe parfois pour changer ma perfusion, une femme gentille mais qui a comme tous préféré rien me dire. Je compte sur sa bonté pour me pardonné d'avoir piqué ses affaires et les deux-cent euros qui était avec. J'enfile au mieux ses affaires de remplacement et sort de l'endroit sans trop me faire remarqué, je part vers les ascenseurs, quel calvaire , je viens de réapprendre a marcher et j'ai eu l'excellente idée de mettre des chaussures plus petites et à talons pour ne rien arranger. Au moins ça me permet de me rappelé ce qu'est la douleur, par chance j'espère que je pourrais m'en procurer dans une boutique pas loin.

Je prends l'ascenseur direction rez-de-chaussé. Maintenant , le plus dure : Fuir. Je sent la gravité. Je descends, la liberté est a ma porté. Merde, quelqu'un rentre. pour vue que ce ne soit  pas un médecin.  Je ne sais pas à quel point je suis soulagé qu'ils ne s'agissent pas d'un autre de ses menteurs. Enfin quelques pars je ne sais pas si je préférés être obligé de regarder une dernière fois se spectacle affligeant. La personne qui est entrée avec moi est un de ses fantômes errant que je vois parfois se balader et qui comme moi ont longtemps cru en la possibilité  de s'en sortir alors que dés leurs premiers examens leurs chances était compromissent . Bon, ils s'arrêtent à l'étage juste en dessous. Ce fut court mais sa m'as permis de réaliser la chance que j'ai de pouvoir tenter l'évasion. C'est partis l'ascension vers le bas au porte de mon paradis. J'avance jusqu'à ma porte de sortie avec une fausse assurance afin de ne pas semblais étrange. Mais je sent un regard. Évidemment, ce plan improvisée était trop parfait. Depuis tout ce temps je connais bien évidemment du monde. La gamine leucémique de l'étage du première étage , le vieux connard "cancero" qui se balade toujours dans son fauteuil en gueulant qu'il a fait la guerre et j'en passe .  Et de tous ces forcément lui.  Henry , le petit bonhomme haut comme trois pommes à la voix enrouée qui vient quelques fois me rendre visite. C'est un vrai rayon de soleil et probablement celui qui fait que je n'ai pas eu le courage de partir plus tôt qui me regardais les yeux humides. Et ce avec sa petit voix toute tremblante il me déclame quelques mots que j'entendrais encore longtemps dans ma tête :

- Tu pars à l'aventure ? Mais... Tu reviens ? S'te plaît...

Il conclus avec sa toux desséchée comme pour achevé inconsciemment ma convictions. Comment vous dire comment je me sent... Je l'abandonne derrière, ce petit garçon pour qui j'ai été pendant tellement de temps comme une grande sœur. Peut être que toute ses journées aux charades, à se raconter des aventures imaginaires et a bouquiner des livres remplis de paysages de tout horizons nous aurons rapprochés suffisamment pour que je sente à l'instant, mon cœur se serrer. Je m'agenouilles devant lui et lui pris les mains et en les embrassant le rassuras : 

- Mais bien sur Henry... je te l'ai promis. Nous irons conquérir l'espace. Tout les deux.

Il me regarde et souris et détachas l'emprise que j'avais sur ses mains pour me montrer son petit doigt : 

- Croix de Bois ? dit-il espérant bien sur que je lui donne la suite de la réplique.

Et c'est ce que je fis avec le dégoût de le laisser seul mais il est hors de question que je l'embarque dans ce merdier. Je refuse de lui infligé la cavale. Donc, après l'avoir embrassé sur son front, je serre son doigt et lui réponds abattue : 

- Croix de fer. Vers la conquête interstellaire. 

Les Pulsations De Mon EspritOù les histoires vivent. Découvrez maintenant