L'instant d'un souvenir

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C'est drôle. Je penses à me parents. A ma sœur, Émilie. J'en reviens pas. Tout ce temps dans un lit d'hôpital à tester des traitements toujours plus absurdes  et je ne leurs manques pas. C'est fous... Je les ai vu combien de fois ? Une, deux, trois... Douze fois ? C'est tout ? Je ne dois vraiment pas leurs manquée. Mais moi, ils me manquent. Devant moi j'ai vu passé ce parc ou, avec Émilie, on a passé de si bonnes après midi, devant cette boulangerie qui faisait de merveilleux gâteaux que ma mère achetés le dimanche. Et cette rue, celle de mon école. Y'a-t-il un lieux où je me sentirais aussi bien ?  Je ne penses pas. Je ne peux me résoudre à le penser. Si je pouvais seulement les revoir. Ne serais-ce que pour dire à Émilie que je l'aime de tout mon cœur. Mais maintenant c'est sa ma vie. Disparaitre et renaître ailleurs.  Au ce serais beau qu'un jour ils me revoient. Changée, je saurais à nouveau heureuse et eux réaliserait l'erreur de m'avoir laissé loin de leurs yeux. Sans doute, serais-je dégoutée de leurs abandons mais de là à m'en satisfaire. Jouir de la situation n'est clairement pas moi. Je vais mettre du temps mais je pardonnerais à maman et à papa. Enfin à Joëlle et Hervé. Je dois faire comme si je ne savais pas ce qu'ils était. Ce qu'ils sont pour moi, ce qu'ils étaient.  Ceux qui m'ont abandonné sans états d'âmes sans recherches de pardon. Je suis simplement partie et personne ne me cherches. Je suis convaincus que rien de tout ce que je penses être de mon ressort ne l'est et que je suis simplement une âme à la dérive guidé par les pulsations de son esprit. 

Et je penses à ses souvenirs et à tout ce que je faisais, mais également à tout ce que j'ai voulus faire sans avoir pu le faire. Il est temps de m'accorder le plaisir d'accomplir tout ce que je peux accomplir. Il ne me reste pas grand chose. je pourrais utiliser ce qui me reste pour changer de tête, faire cette coloration mauve que j'ai de demander pendant des années à ma mére. 

Je me souviens ce jour si il n'y avais jamais eu d'autres instant entre celui-ci et aujourd'hui. J'étais très fan à l'époque de la chanteuse Katy Perry  et j'adorais ses cheveux qui changer d'un instant à l'autre de ses clips et j'avais supplier ma mère pendant des jours pour avoir le droits de me teindre les cheveux. La petite fille que j'étais voulez ressembler à cette super héroïne  qui faisait passé des messages forts sous couverts de paillettes et  perruques. Mais ma maman à toujours catégoriquement refusé. Après tout, qu'aurais dis la famille, les gens. En voyant une enfant de quatorze ans les cheveux bleu ? moi je vous le dit, j'en n'ai rien à foutre. Je suis depuis maintenant un mois âgée de 19 ans et ça m'est bien égal qu'on penses que j'ai un problème, que je suis une lesbo ou autres conneries idiotes. Les clichés c'est de la merde et pourtant ma génitrice était le clichés de la mère de famille qui voiles ses propres insécurités et ses craintes dans des musèlement de mon épanouissement. 

Elle a toujours eu du mal que je sois un peu différente des autres, sur pleins d'aspect je suis sûr de l'avoir déçu et je crois qu'être malade a du la décevoir encore une fois. Même pas foutu de vivre aussi longtemps que les autres, pas foutu de guérir, pas foutu d'être normale. 

Je me souviens également de quand j'avais 16 ans , j'avais embrassé une fille et ma mère à fini par le savoir sa réaction à était de me punir et de m'interdire de revoir cette fille. Violette à disparu de ma vie à partir de cet instant. Elle est venus me voir les premiers mois, jamais en même temps que mes parents.  Elle a beaucoup changé, la petite fille brune aux yeux bleu que je connaissez et maintenant une punk tatoué qui a plus de d'encre sur la peau que de cheveux sur le crâne. On a beaucoup parlé lors de ses visites et elle m'a dit qu'elle était dans un groupes de rock qui se produisait quelques fois dans des bars de la grande ville. Elle m'a dit qu'un jour elle filmera pour me montrer. Mais encore une fois elle a disparu, je suspectes encore ma mére d'avoir découvert nos retrouvailles.

Violette Richard, devenu Ricci pour le public dans son groupe "Smells of Dead Youth". Si demain je doit mourir j'aimerais que ce soit en m'arrachant les cordes vocales à force de crié à un concert de ma douce amie. La seule femme qui m'aimait vraiment. Elle était tout pour moi, c'est elle qui m'a aidé quand je me sentais condamnée par la maladie. Quand elle venez me voir je savez que c'était pour me faire passer un bon moment. Elle me faisait écouté ses Playlist, faisait des version acapella de ses futurs morceaux et me parlé de ses anecdotes de soirées. J'avoue que j'étais un peu envieuse de la vie aventureuse qu'elle menait hors de l'hôpital moi qui rêvait de le quitter. Et pourtant elle je lui en est jamais voulu d'être heureuse sans moi. Je savais que si elle était vivante je vivrais dans ses histoires car elle me les raconteras et j'aurais l'impression de compter.

Avant qu'elle ne soit parti pour toujours elle m'a parlé d'une fille, la bassiste. Emma. Je ne la connaît pas, je ne sais même pas à quoi elle ressemble. Ce que je sais c'est que Violette parlait d'elle avec des étoiles dans les yeux. Ses mêmes étoiles que je guettais depuis ma fenêtre et dans lesquelles je rêvais de m'évader. Elle m'en parler comme sa "meilleur amie" et voulez me faire croire que rien n'était sérieux. Le dernier jour d'elle était plus calme, plus timide, on dirait qu'elle savait qu'elle n'allait pas revenir. J'ai donc dit ce que je savait. Qu'Emma était sa petite amie, elle a presque fondu en larme quand je lui ai dit de me dire la vérité. Ce qu'elle fit. Elle a dit qu'elle ne pouvait pas être avec son aimée. Car elle ne voulait pas me laisser derrière elle. Elle m'a aimé par le passé et voulez me laissé la première place dans son cœur pour que je vive encore dans son cœur, même l'instant d'un souvenir.

J'ai pris ses mains dans les miennes et lui ai dit ses mots qui résonne encore en moi comme la chose que la plus dure que j'ai pu dire :

- Ton bonheur sera ma façon de vivre à travers toi. C'est quand tu sourira auprès d'elle, que ton cœur sera en joie, que moi qu'importe où la mort me conduira que je serais en paix. Emma est la seule pour qui je voudrez te voir partir loin de moi. Aime la et sois sois heureuse.

Elle m'a prise dans ses bras  et dans cette etrainte j'ai senti ma force revenir, comme si son bonheur m'avait redonné vie. Et en me disant adieu, j'ai vu dans son regard qu'elle était en paix.

Mais danson cœur je ne voulez pas mourir sans me battre, sans faire plus qu'attendre la mort. Mais pour son bonheur je lui ai laissé croire que ma mort serait douce et paisible si elle était heureuse.

Violette... Que dirais-tu si tu me voyais maintenant ? En cavale dans un bus, moi qui t'es laissé croire que je me laisserais mourir.

Le bus s'arrête. Déjà le terminus ?

Les Pulsations De Mon EspritOù les histoires vivent. Découvrez maintenant