chapitre 4

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je suis inexcusable pour le retard...Désolé 

Bonne lecture 

La fin de semaine ainsi que les deux suivantes passèrent à toute vitesse, et avril tira sa révérence pour laisser la place au joli mois de mai. Louis Tomlinson avait été soulagé de constater l'attitude impeccable du jeune Styles ces derniers jours. Son instituteur n'avait pas eu le moindre reproche à lui faire depuis le mercredi où Harold Styles s'était déplacé en personne, ce dont Louis se félicitait. La journée commune du père et du fils avait visiblement porté ses fruits.

Le lundi matin, après un week-end à travailler et à examiner encore d'autres dossiers de demandes pour la prochaine année scolaire, le directeur récupéra le courrier de l'école. Quelques lettres sans grande importance, quelques factures, et une enveloppe de Kraft brun qui l'intrigua, car l'objet qu'elle contenait semblait plutôt lourd.

Louis monta jusqu'à son bureau. Le vendredi soir, il avait annoncé à Pénélope qu'exceptionnellement, il n'arriverait pas à l'école avant neuf heures, en raison de la livraison de son nouveau réfrigérateur, celui-ci ayant rendu l'âme le matin même. Louis s'était précipité chez Hallmark et avait obtenu d'être livré le lundi de bonne heure. En attendant, tout ce que contenait son frigo avait atterri dans la poubelle, et les repas du samedi et du dimanche avaient consisté en visites aux restaurants chinois et thaï du coin.

Louis était bon pour aller faire les ourses ce soir... Pénélope l'accueillit avec un grand sourire. Elle avait fait l'effort d'arriver tôt, et il en conçut une satisfaction toute personnelle.

-Alors, boss, comment s'est passé votre week-end? Fit-elle avec une mine gourmande.

-À travailler, Pénélope.

Elle eut une grimace dégoutée.

-Non, sérieusement, Louis! Les week-ends ne sont pas faits pour ça!

-Et pour quoi sont-ils don faits, Ô déesse de la sagesse? Ironisa-t-il.

La jeune femme ondula des hanches de manière suggestive.

-Pour danser le mambo... à l'horizontale!

Louis hocha la tête, mi-rieur, mi-effaré. Il en perdait ses mots.

-Franchement, boss, ça fait combien de temps que vous n'avez pas... swingué avec un partenaire, même pour une nuit?

En son for intérieur, Louis reconnut qu'elle marquait un point. Cela faisait trop longtemps. Sa dernière relation intime? Une aventure d'un soit plus de six mois auparavant. Il avait ressenti un intense besoin de chaleur humaine et avait filé au Ramsès, un bar gay de la cinquième avenue. Il y avait rencontré un certain Sam, qui n'habitait pas très loin de là et qu'il avait suivi jusque chez lui. Dieu sait qu'ils avaient pris ensemble du bon temps, et ce, durant une grande partie de la nuit...!

Mais il n'y avait eu aucune connexion émotionnelle, simplement physique, et à son âge, Louis commençait à se lasser de ce genre de rencontres sans lendemain. De plus, son job était prenant, et il était au plus simple de passer ses fins de semaine à travailler plutôt que de partir, comme d'innombrables êtres humaines, à la recherche d'une hypothétique âme sœur...

La fin de sa précédente relation sérieuse remontait quant à elle à plus de trois ans. Il avait rencontré Liam dans l'avion qui le menait de New York à Londres, pendant les vacances où il était retourné dans son pays natal pour rendre visite à son cousin Ed, qui avait hérité du titre de comte de Glennary après que Louis l'ait refusé. Liam était pilote, et ils avaient pris un verre ensemble avant d'échanger leurs numéros de téléphone. Ça n'avait pas empêché le directeur d'école d'être stupéfait quand l'autre homme l'avait appelé.

PastOù les histoires vivent. Découvrez maintenant