Pandémie.

Chapitre 1: Petite dératisation

18 octobre 2017, Assemblée du Laboratoire de Chicago, Illinois  9:12

-Ce projet consistait à la base à explorer les mutation possibles du virus H5N1 dans le but de se préparer aux éventuelles mutations que la nature pourrait provoquer. Alors que nous pensions créer des légères mutations, nous avons créer un virus monstrueux. Un virus transmissible a l'homme par la respiration.

-Pourquoi jouer avec le feu docteur Hamilton ? Vous avez créé un virus qui pourrait s'avérer ravageur alors que la nature ne l'aurait peut-être jamais fait. Intervient M Roger.

-N'ayez aucune crainte, ce virus est confiné au laboratoire de Chicago.

-Quel est son niveau de sécurité ?

-Niveau P3.

-Transférer-le dans un laboratoire de sécurité P4. Si ce virus vient à s'échapper dans la nature, s'en est fini pour l'Homme si j'ai bien compris ?

-C'est exact. Dit M Hamilton après un long moment d'hésitation. Ces mots suscitent beaucoups de réactions dans l'assemblée, provoquant alors un vacarme énorme.

-Eliminez ce virus ! Crie Mme Steel dans l'assemblée.

-N'ayez aucune crainte ce virus est en sécurité ! Intervient M Hamilton.

-Ce virus est un virus d'anéantissement, une seule petite erreur peut avoir des conséquences énormes. On ne peut pas se permettre de prendre un tel risque. Intervient le ministre de la santé.

-Vous voulez donc éliminer ce virus ? Dit M Hamilton en grattant sa barbe blanchie par la vieillesse.

-Je pense que cette décision revient au président de la République. Conclut le ministre.

18 octobre 2017, Labo 26, Laboratoire de Chicago, Illinois 10:03

William Hamilton, déçu d'avoir perdu trois années entières de sa vie sur la mutation de ce virus, s'assoit sur la chaise en face du laboratoire dans lequel il a passé tant d'heures. Il enlève ses lunettes et les poses sur ses genoux. Ce virus est une mine d'or pour la science. Il pourrait démontrer les limites des virus pathogènes transmissibles à l'Homme et aider l'espèce humaine à se préparer au pire. Et puis ce virus n'a aucun risque de fuir du laboratoire. Le détruire ou le transférer dans un autre laboratoire en revanche représenterait un risque plus important de fuite.

-Aller Will, il faut retourner bosser. Lance George, le collègue de William qui l'a aidé dans la recherche du virus.

William se lève en soupirant, il enfile sa combinaison aseptisée et rentre dans le laboratoire. Il décide quand même d'avancer au maximum le travail sur le virus H5N1.

18 octobre 2017, Cafétéria du Laboratoire de Chicago, Illinois 12:32

Le téléphone de Will sonne. C'est un numéro inconnu mais il décide quand même de décrocher bien qu'il ait l'habitude de se méfier des numéros inconnus.

"-Allo ? Commence Will.

-Bonjour Monsieur Hamilton. Je suis Alexander Acosta, le secrétaire Monsieur Trump. Je vous appelle au sujet du virus que vous avez créez."

William n'en croyait pas ses oreilles. Il ne pensait pas que son expérimentation aurait des conséquences aussi graves. Si le président commence à se mêler de ça alors on ne sait pas où ça pourrait finir. William se lève et s'éloigne dans un coin de la cafétéria loin du bruit.

-Bonjour Monsieur Acosta. Je vous écoute.

-Monsieur Trump a appris au sujet du virus H5N1 muté. Il a pris la décision, avec Monsieur Price le ministre de la santé, de transférer le virus dans un laboratoire de sécurité P4. Si 2 mois après le transfert il n'y a pas de nouveau résultat dans la recherche, le virus sera détruit.