Hey Angel (Music) - Harry Styles X Perrie Edwards

6 : Harry

Je sortis de la maison de Perrie et pris ma voiture. Elle ne m'avait pas dit grand-chose de nouveau sur elle mais au moins on avait parlé. Je l'appréciais vraiment, elle était cool. « Cool ». Cela devait être le pire adjectif pour décrire quelqu'un. On pouvait dire d'une personne qu'elle était gentille, aimable, têtue, et tant d'autres adjectifs encore. Mais le seul que j'étais capable de trouver était « cool ». Perrie n'était pas cool. Perrie était compliquée, gentille sans trop le montrer, un peu renfermée, différente, surprenante, aimable quand elle le veut bien, souriante. Tout un tas de chose à la fois, mais j'étais seulement capable de dire qu'elle était « cool ».

*****

Nous étions lundi et je n'avais pas reparlé à Perrie depuis samedi, lorsque j'étais allé chez elle. Il était sept heure et putain qu'est-ce que j'étais crevé. Je descendis et mangeai le petit déjeuner que ma mère m'avait laissé sur la table. Je pris mon sac de cours, sorti de la maison et fermai la porte à clé derrière moi. Je rentrai dans ma voiture et démarrai, je me dirigeais vers la maison de Perrie. Je la vis marcher donc j'avançai à sa hauteur et lui fis signe de monter. Elle tourna sa tête vers moi sans arrêter de marcher et sans enlever ses écouteurs, puis me montra son majeur. Mais merde c'était quoi son problème encore ! J'accélérai d'un coup et quittai la rue. J'avais dit qu'elle était cool mais je pensais changer d'avis.

*****

C'était l'heure du cours de sport et Perrie ne m'avait toujours pas adressé la parole. Certes je n'étais pas non plus aller la voir mais c'était elle qui m'évitait. A chaque fois que je pensais avoir réussi à l'attraper, à l'apprivoiser, à devenir son ami, elle m'échappait. Je parlais d'elle comme d'un animal car elle était un bête sauvage, un serpent vicieux, un félin agile et gracieux. Le professeur de sport fit deux équipes pour le basket et bien sûr il me mit avec la personne avec qui je voulais être le moins possible aujourd'hui : Perrie. Thomas, un gars qui se croyait le meilleur dans tout, commença à crier dans le gymnase :

- Alors la nouvelle, on a peur de se casser un ongle ?

Je me tournai vers Perrie et je vis qu'elle s'était assise par terre. Elle ne fit même pas attention à la remarque de Thomas. Pauvre Thomas, si seulement il savait qu'elle avait fait quatre ans de basket quand elle était aux States. Il allait se prendre la raclé de sa vie. Le match commença. L'équipe de Thomas était en rouge et la nôtre en bleu. Thomas avait la balle et dribbla. Il arriva devant Perrie mais celle-ci ne bougea pas d'un poil. Il la contourna et marqua.

- Alors la nouvelle, on n'est pas sportive ou on a juste peur de se prendre une balle ?

Beaucoup d'élèves éclatèrent de rire et je m'approchai de Perrie.

- Perrie qu'est-ce que tu fais ? Tu fais perdre l'équipe.

- Ce n'est qu'un jeu Harry, calme-toi.

- Ouais sauf que ça compte comme une note.

- Le sport ne compte presque pas pour ton bulletin, ça ne sert à rien de paniquer.

- Le problème est surtout que ce gars pète plus haut que son cul et que tu te laisses marcher dessus.

- Tu penses que je peux mettre de la musique ?

- Quoi ? Mais...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'elle se dirigeait déjà vers le professeur de sport. Elle changeait de sujet comme de chemise, je me demandais même si elle m'avait écouté. Je ne savais pas comment elle avait fait mais, quelques minutes plus tard de la musique résonna dans la salle. Perrie avait mis sa propre playlist. Wings de Macklemore commença. Mais quel genre de prof autorisait ça ?

- Le match reprend. Deux à zéro pour les rouges pour l'instant, cria le professeur.

Je vis Perrie bouger sa tête au rythme de la musique et sourire. Thomas avait de nouveau la balle en main et comme avant il s'approcha de Perrie. Il s'approcha et sourit comme un con sauf que cette fois Perrie lui prit la balle des mains sans qu'il n'eût le temps de rien voir. Elle remonta tout le terrain en évitant, un à un, tous les joueurs de l'équipe adverse et marqua.

- Deux partout !

Thomas avait l'air énervé et moi j'étais plus heureux que jamais.

- Alors Thomas, ça fait quoi de se faire battre par la nouvelle, demanda Perrie le sourire aux lèvres.