La brume d'été dessinait leurs âmes et leurs silhouettes déchaînées. Une obscure clarté, des fumées opaques encerclaient les corps embrasés. La noirceur de leurs figures décimaient leurs vertus et noyaient leur chagrin dans cette danse lugubre. Leurs corps se mourraient dans cette éternelle lamentation, et pleuraient leurs éphémères existences. Se mouvoir, s'élancer, et vaciller pour ne plus jamais défaillir. Leurs esprits sombraient, alors que l'air se brouillait, effaçant leurs maigres souvenirs, comme un vulgaire plumeau qui dépoussiérererait les flocons de la rancune. Quelle funeste scène que la lutte acharnée contre cette agonie qui tiraillait les corps, et qui insufflait l'âpre poison du dernier jour. Les bras destructeurs de l'immense Hadès envoûtaient le duo nocif, jusqu'à leur ôter leur ardeur dépossédée. L'allumette s'est embrasée pour épuisait sa flamme, celle qui animait les amants avant que la pluie trouble le soleil levant. Il est minuit, et le feu d'artifice mourant s'enfume : la braise gelée, la lueur terne et l'illumination grise volent le temps à ce couple d'antan. Dire adieu, voler le temps, s'émouvoir d'un final terni... Pour clore une histoire courte, un passé résolu au futur équivoque.
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Un parchemin épineux
Non-FictionJe prends ma plume pour écrire des textes qui volent mon inspiration désuète.