Et cette ritournelle de l'ivresse qui virevolte, et descelle la fissure d'un ébranlement. Une exaltation, un frisson, une secousse et la tourmente des émotions. Son cœur se dilate au rythme d'une tarentelle endiablée, à la cadence d'un menuet fiévreux, à l'unisson d'une valse, déchaînée. Son âme se meut, ses pulsations se perdent,comme de vives altérations qui se cogneraient à des années lumières.
Son corps cille mais son esprit vacille à l'ombre du vent. Une bourrasque, une envolée, et cette fébrile silhouette palpite, fléchit pour osciller un dernier instant. Éole se rit de cette agonie graduelle : un plongeon dans l'angoisse, une immersion dans une crainte amère et froide.
Son squelette, rongé par la douleur, arraché des vivants, sombrera dans la boue glaçante sans couleurs. Et les alluvions seront les épaves d'une vie rouillée, des membres ankylosés délaissés par l'émoi des rues.
Une mortelle étouffée par la poussière de la sensibilité : des cendres au vol, des retombées poudrées. Une arabesque et l'extase, un pas chassé, la confusion, un pas de polonaise et la transe parait. Un tour piqué pour une avanie volée, un saut de l'ange pour une aigreur animée. Demi plié, l'asthénie, et pour clore la révérence : la mélancolie. La farandole est la ronde des sept émotions : intensités voilées, spectre dévoilé.
Et l'ombre sculpte la passion d'une danse, de l'ardente lumière à la noirceur d'été.
Les couleurs épurent l'essence d'une chanson, le concentré d'une émotion.
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Un parchemin épineux
Non-FictionJe prends ma plume pour écrire des textes qui volent mon inspiration désuète.
