Tout a commencé dans ma chambre de pensionnat . J'étais dans cette chambre, trop petite, que je connaissais mieux que moi même . Comme à mon habitude, je perdais des heures, me laissant ronger pas l'ennui . Je regardais par la fenêtre, la neige finissait de fondre dans le jardin et on voyait des bourgeons apparaître sur les cerisiers de l'allée qui retrouvaient peu à peu leurs feuilles . C'était le début du printemps, les oiseaux batifolaient dans le ciel . Je vis même les cygnes passer au dessus de ma fenêtre pour aller se poser dans le lac derrière le bâtiment . Je me souviendrait toujours de ce jour là, on était le 12 mars .
J'étais assis sur le rebord de la fenêtre et regardais dehors . C'était en début d'après midi, vers quatorze heure je crois . Une voiture blanche arriva dans la grande allée, se gara devant les marches de l'entrée de l'orphelinat et un couple en sorti . Il avait l'air d'avoir la trentaine et paraissaient plutôt riche . Je fut marqué par le long manteau blanc que portait l'homme, je trouvait ce manteau superbe . La femme quant à elle, ressemblait au stéréotype de la femme bourgeoise, avec son grand manteau de fourrure et ses talons haut . Mais ce couple que j'aurai pu apprécier n'était pas venu pour moi . Je n'ai jamais connu mes parents . Je n'ai même pas de photo ou de lettre d'eux .
Une heure plus tard, le couple ressorti avec un petit garçon . Je crois que c'était Hassin . Il était resté 3 mois celui là, je crois . Moi ça fait 16 ans que j'y suis. Seize année je suis coincé dans cette maison. Mais je ne suis pas le seul, il y a aussi Laurent qui est là depuis un bail, mais lui a bientôt 18 ans, et il pourra se casser du pensionnat . Laurent, c'était comme un frère pour moi .
Enfin bref, j'était assis à cette fenêtre et je ne faisais rien de spécial, si ce n'était perdre mon temps, quand soudain tout devint noir autour de moi . Au début j'ai paniqué, je pensais être mort . Et puis j'ai réalisé que si j'étais mort je ne pourrais pas y penser . Puis j'ai ensuite senti un choc dans le dos, comme si on m'avait jeté dans l'eau .
Quand ma vue s'est éclaircie, j'étais allongé dans l'herbe . Mais où est ce que j'étais ? Je suis d'abord resté allongé sans bouger, tétanisé, à essayer de comprendre ce que je faisais là . Je suis restais comme ça pendant à peu près un heure . Il n'y avait aucun bruit aux alentours, ça me faisait presque peur . Je me trouvais dans une plaine, un grand arbre à feuille qui avait l'avait l'air aussi vieux que le monde poussait non loin de moi .
Au bon d'un moment, je me suis décidé à me lever . Il n'y avait toujours pas un bruit, tout était calme . Il y avait une forêt de sapin au loin et je décidais d'y aller, remarquant que cette forêt était planté sur un monticule . J'espérais y voir plus clair en montant là- haut . Une fois arrivé devant les premiers arbres, j'ai senti que quelque chose n'irai pas . Cette forêt qui se dressée devant moi me donnait une mauvaise impression . Je me suis quand même engagé dans le bois . Il y faisait beaucoup plus sombre que dans la plaine, j'avais du mal à me frailler un chemin entre les branche des sapins et des buissons, des racines et ds pierres . De plus, j'avais l'impression de ne pas avancer tellement la pente étaient raide . Je suis finalement arrivé au sommet de la colline peu avant le coucher du soleil .
Le promontoire surplombait la plaine, traversée par une rivière qui partait à droite en décrivant des zigzagues, en direction de l'ouest je crois . Je n'arrivais pas à voir la suite du court d'eau . Puis il y avait une autre forêt, qui me paraissait plus accueillante que celle dans laquelle je me trouvais, et enfin, j'aperçu une forteresse au loin, juste devant un ensemble de grandes montagnes, bordées de forêts aussi, dont le sommet de quelques unes étaient enneigé . La cité avait l'air d'être une grande ville avec ces remparts qui émergeait de terre . On distinguait aussi un clocher, plusieurs tours et au dessus de tout, un grand palais avec une tour qui devait être le donjon . Je ne savais pas pourquoi , mais il fallait que je me rende à cette cité . La vue de cette forme civilisée dans cette environnement que je ne connaissais pas m'attirais peut-être et la pensée me traversa la tête que je trouverais là-bas des réponses aux questions qui me tourmentaient depuis que j'avais quitté ma chambre .
Il m'a fallu moins de temps pour redescendre et sortir de la forêt, encore plus glauque la nuit que de jour . Il y faisait très sombre et mille choses prenaient vie et bougeaient autour de moi . Le chemin que j'empruntais me paraissais aussi plus risqué, je manquais plus fois de m'entraver dans les racines . Je me dépêchais, me sentant suivi de près par je ne sais quoi qui me faisait froid dans le dos . Il faisait nuit noire quand je reviens à la plaine . Ici la lune était clair, je n'avais pas besoin de lumière pour voir où je mettait les pieds . Je me suis allongé dans les hautes herbes, sous le grand chêne qui se trouvait là et j'ai attendu, immobile à regarder le ciel . J'étais confus et je n'essayais pas de me poser plus de questions que celle qui tournaient déjà dans ma tête . Je ne comprenais tout simplement pas ce qui m'arrivais et j'espérais de tout mon être que ce n'était qu'un mauvais rêve .
Puis j'ai arrêté de réfléchir et je me suis assoupie .
VOUS LISEZ
Ahlanxiar
PertualanganKlheyn, un jeune orphelin, se retrouve sans savoir pourquoi dans un monde qui lui ai inconnu . Une grande quête l'attend dans le monde merveilleux d'Ahlanxiar